Enfance

L'enfant ne peut pas attendre, son nom est AUJOURD'HUI. G. Mistral

mercredi 31 mars 2010

La caravane amoureuse

"Montrer la beauté des Hommes dans le silence du monde, convaincus qu'on ne peut faire grandir cette humanité qu'en la rendant amoureuse d'elle-même. Saisir l'instant et le relâcher aussitôt comme un oiseau que l'on a attrapé juste pour le caresser et qu'on libère d'entre nos mains. À jamais... Fascination de la terre et fascination des peuples. Qu'y a-t-il derrière ces regards et ces visages que d'autres soleils et d'autres vents ont façonnés ? Qu’y a-t-il derrière ces musiques envoûtantes et lascives ? L'infini des désirs et se perdre dans les méandres de cet infini. Accoster l'humain, s'agenouiller devant son miracle et poursuivre le chemin nourris par ces rencontres. Inévitablement." Marc VELLA

Un hommage à Marc qui incarne si bien ce que disait Frère Christophe, un des moines de Tibhirine :
« Pour gagner le cœur des Hommes, il faut aimer. »

Depuis 2002, Marc sillonne le monde avec un piano en "bandoulière" qu'il pose là où son cœur résonne... pour jouer quelques improvisations magiques dont la vibration emplit l'air et diffuse l'attrait... bientôt un village, un quartier tout entier entrent en diapason... qu'importe l'instrument, djembo, cuillères, flûte,... sortent des logis et tous ensembles fabriquent une mélodie aimante.

 La caravane amoureuse

Qui a dit que la musique était une affaire de technique ? Marc propose à chacun de délier les doigts de l'esprit tout en délicatesse... et les miracles éclosent...et les êtres restaurent leur sublimité, balaient leur peur et renouent avec leurs rêves.


Être un porteur d'éveil

lundi 29 mars 2010

Et si Mozart m'était conté

A propos de Mozart la musique de Mozart, successivement ou consécutivement, vous touche à chaque étage de votre être. Voici donc mes choix, sous réserve de la qualité de l'interprétation qui n'est jamais garantie (se méfier de toute façon du trop rapide ou du trop mou, cela doit être élégant et viril) :

a) vous devriez beaucoup aimer les mvts 2 et 3 de la Serenata notturna K 239

b) symphonie concertante pour violon et alto, surtout le mvt 2

c) concertos pour flûte et harpe et ceux pour violon (1 et 5)

d) symphonies 25 et 41 (en plus de l'incroyable 40); La 25 accompagne le début du film Amadeus. Je vous suggère l'expérience suivante: écoutez ce premier mouvement souvent, il est très répétitif façon Boléro. Mais si vous prenez une version valable, je vous jure que vous ne tarderez pas à en être complètement chaviré(e)s

e) l'intégralité des Noces ('Cecilia Bartoli chante Mozart est un CD bouleversant)

f) la première moitié de Don Giovanni

g) Cosi van tutte (mais ça ne vaut pas les 2 précédents)

h) l'Alleluia d'Exultate, Jubilate

i) le Requiem, un poème complètement charnel et spirituel sur le manque, le désir

j) la Messe K 139 qu'il a écrite à 12 ans, surtout l'Agnus Dei final

k) et surtout, surtout, les concertos pour piano (coffret d'EMI Classics, avec Christian Zacharias, pianiste inégalable) 9 (mvts 2 et 3), 20 (1), 21 (2), 22 (3), 23 (2, le chouchou de beaucoup), 24 (tout), 27 (3)

De quoi vous doter d'un programme musical amoureux !

Photo © François Melchiori

samedi 27 mars 2010

Main verte

Le miracle, c'est Don José Carmen Garcia Martinez qui, avec son amour pour les plantes, les paroles qu'il leur adresse et d'anciennes recettes aztèques, a réussi à cultiver des légumes géants. Il a produit ainsi des choux de 45 kg, des pieds de maïs de 5 m. de haut, des feuilles de blette de 1,5 m. de long, 7 à 8 courges par pied (1 à 2 habituellement), 110 tonnes d'oignons par hectare (16 tonnes normalement).

Un journaliste péruvien, Yvo Perez Barreto, est allé trouver Don Carmen chez lui et a raconté tout ce qu'il y a vu. Mais ce n'est pas le seul témoin: l'Université d'agronomie de Chapingo (Mexique), sous l'autorité du Pr Nicolas Cerda, spécialiste des sols, a comparé les résultats de Don Carmen avec ceux obtenus par les méthodes de l'Université sur des terrains contigus. Des ingénieurs du Ministère de l'agriculture mexicain sont venus analyser l'eau, les légumes, les semences et surtout le terrain volcanique de l'agriculteur. Rien de particulier n'a été décelé.

Parmi les savoir-faire de Don Carmen, on note: cultiver sans pesticides et multiplier jusqu'à dix fois la production agricole; utiliser 700 g de fertilisant par hectare, au lieu des 500 kg habituels dans l'agriculture intensive; cultiver sur terres salées; créer de nouvelles plantes résistant aux maladies, non transgéniques... au début, sur sa terre presque stérile, il s'asseyait à côté des plantes et leur demandait de l'aider. Don José Carmen est persuadé que c'est grâce à la communication qu'il a établie mentalement avec les plantes qu'il a obtenu ces résultats miraculeux.

Pour lui, le secret c'est l'amour qui lui donne cette main verte.

Son livre (1) donne des tas de recettes, de trucs, qui pourraient révolutionner la planète, tout en changeant la mentalité humaine: l'amour à la place du profit immédiat.

(1) Édition Clair de Terre, 27, rue de l'Abbé-Grégoire, 75006 Paris

Extrait du livre :

"J’ai commencé par m’asseoir auprès des plantes, je me suis mis à les observer. Puis je leur ai demandé de m’aider. Les plantes, comme tout ce qui vit, ont une forme d’intelligence qui leur permet de communiquer avec nous, il suffit de les écouter. Parfois, pendant la nuit, je sens que mes plantes ont soif, alors je marche jusqu’à mon champ, et je les arrose jusqu’à ce qu’elles soient satisfaites.

C’est absurde d’appliquer à la lettre les conseils d’arrosage, car, comme les hommes, chaque plante est différente.

Les hommes n’ont pas tous des affinités avec les plantes, et les plantes avec les hommes.C’est une question de compatibilité, comme les rhésus sanguins entre les êtres humains. Les plantes elles-mêmes peuvent se regrouper par affinité, en fonction de leurs énergies. Par exemple, on peut marier le haricot rouge et le maïs parce que ce sont des plantes qui s’entraident. Mais d’autres peuvent se combattre, comme la mangue et l’avocat, et même s’entretuer.

Si l’énergie d’une plante se heurte à la nôtre, la plante peut préférer mourir plutôt que de nous accepter. Certains par contre sont nés avec des dons pour cultiver, et s’entendent bien avec un grand nombre de plantes. On dit alors qu’ils ont la main verte.

Quant à moi, certaines plantes m’acceptent, d’autres pas : celles-là, je n’ai pas le droit de les cultiver."

L'homme qui parle aux plantes

vendredi 26 mars 2010

L'engagement du thérapeute

Pastel sec "les yeux bandés" © Claire Melchiori
«Il n'existe pas de difficulté que I 'AMOUR ne puisse vaincre,
pas de maladie que I 'AMOUR ne puisse guérir,
pas de porte que I 'AMOUR ne puisse ouvrir,
pas de ravin que I 'AMOUR ne puisse franchir,
pas de mur que I 'AMOUR ne puisse abattre,
pas de pêché que I 'AMOUR ne puisse racheter…
... Peu importe que le problème soit profond ou ancien,
la perspective désespérée, l’écheveau embrouillé, la faute grave,
avec juste ce qu’il faut d’AMOUR, tout s’accomplira…
…C'est une pensée puissante, optimiste et enthousiaste
qui doit servir de référence pour tous ceux qui veulent exercer
ce ministère exigeant, celui de la guérison.»

Cité par R. CannenPasse-Riffard,
in Biologie, Médecine et Physique Quantique, Éd. M. Pietteur

lundi 22 mars 2010

L'homme qui aimait les étoiles de mer

Un de nos amis marchait sur une plage mexicaine déserte, au coucher du soleil. Peu à peu, il commença à distinguer la silhouette d'un autre homme dans le lointain.

Quand il fut plus près, il remarqua que l'homme, un indigène du pays, ne cessait de se pencher pour ramasser quelque chose qu'il jetait aussitôt à l'eau. Maintes et maintes fois, inlassablement, il lançait des choses à tour de bras dans l'océan.

En s'approchant encore davantage, notre ami remarqua que l'homme ramassait les étoiles de mer que la marée avait rejetées sur la plage et, une par une, les relançait dans l'eau.

Notre ami était intrigué.
Il aborda l'homme et lui dit: "Bonsoir, mon ami. Je me demandais ce que vous étiez en train de faire."
"Je rejette les étoiles de mer dans l'océan. C'est la marée basse, voyez-vous, et toutes ces étoiles de mer ont échoué sur la plage. Si je ne les rejette pas à la mer, elles vont mourir du manque d'oxygène."
"Je comprends, répliqua notre ami, mais il doit y avoir des milliers d'étoiles de mer sur cette plage. Vous ne pourrez pas toutes les sauver. Il y en a tout simplement trop. Et vous ne vous rendez pas compte que le même phénomène se produit probablement à l'instant même sur des centaines de plages tout le long de la côte? Vous ne voyez pas que vous ne pouvez rien y changer?"

L'indigène sourit, se pencha et ramassa une autre étoile de mer.

En la rejetant à la mer, il répondit: "Ça change tout pour celle-là!"

Jack Canfield et Mark V. Hansen