Enfance

L'enfant ne peut pas attendre, son nom est AUJOURD'HUI. G. Mistral

dimanche 25 avril 2010

Envole toi

Ô toi jeune incarné
Sais tu que tu transportes
Un monde enchanté ?
Je te dis belle âme
Qu'aujourd'hui
Tu peux sortir de l'ennui
Qu'aujourd'hui
Tu peux conduire ton carrosse
Qu'aujourd'hui
Tu peux décider du sens de ta vie.

A 16 ans, tu as déjà vécu la nostalgie
Tu as essayé tous les handicaps de la vie
Pour voir ce que ça faisait
De ne pas voir, aveuglement
De ne pas entendre, sourd au Grand
De ne pas parler, muet en silence
De ne pas sentir, écrasant la pâquerette comme une vengeance
De ne pas ressentir, jugulant l'émotion au néant

Puis tu t'es dit
Je ne veux pas perdre ma vie
A travailler pour ma survie
A combattre pour ma place
A performer pour ma réussite
A faire semblant de vivre
Comme mes parents

Sur ta route, tu as rencontré
La plante ou la chimie
Qui d'un seul coup d'un seul
Déplaçait ta souffrance à l'extérieur de ton nid
Tu t'es laissé griser par l'ivresse de l'effet
De la chose
De l'autre
De l'ailleurs
Et plus tu expérimentais
Et plus tu t'enfonçais dans un monde abstrait insignifiant

Mais un jour, tu as cogné à la porte du Grand
Tu as vu
Tu as entendu
Tu as parlé
Tu as senti ton souffle reprendre vie
Tu as ressenti l'amour de toi-même possible
Tu as compris
Que tu endossais les costumes de scène
Qu'un autre t'imposait
Et tu as choisi de revêtir les tiens
Tour a tour
Celui de l'observateur
Celui de l'acteur

Tu t'es conquis dans la conscience
A témoigner au Grand
Tu es devenu nomade bienveillant

Espoir... Blanchis tes murs... Ose l'amour... Envole toi
Tu es aimé
Claire M

samedi 17 avril 2010

Thérapeute et Coach en vérité

A toi l’ami thérapeute
Toi qui viens au secours du souffrant
Toi qui avec science et connaissance guéris autrui
Dis-nous d’où te vient ta science ?
Quelle est la source de ta connaissance ?
T’es-tu guéri toi-même avec ce que tu enseignes ?
De quelle maladie es-tu le fruit ?

A toi l’ami coach
Toi qui viens au secours d’une crise
Toi qui avec science et connaissance redresses le sens
Dis-nous d’où te vient ton expérience ?
As-tu un jour conduit le char ?
T’es-tu rangé au côté du plus faible pour secourir sa probité ?
As-tu accompagné une seule fois un dirigeant épuisé de son combat pour l’ensemble ?
As-tu traversé le burn-out qui aujourd’hui fait ton marché ?

Il est temps maintenant de pratiquer en vérité
Car ce qui peut aider, c’est le sens et non le savoir
Si tu témoignes de ton expérience
Alors tu es habilité à ne pas mettre en danger celui que tu viens aider
Il ne suffit plus les diplômes, les certificats et le curriculum vitae
Car dans la vraie vie, tu touches au vivant et non à une encyclopédie

Ne t’abrites pas derrière une technique, une spécialité
Car c’est toi, le sculpté dans le marbre de la vie que le souffrant consulte
Ne le trahis pas au prétexte d’une image
Dis lui oui, dis lui non
Fais le sans dommage
Et sois vraiment assuré qu’au bout du compte
Il sera plus fort, autonome, ragaillardi dans sa propre démarche
Ainsi, il aura été accompagné par un initié
N’oublies pas sa voix qui te dit :
« Si quelqu'un me guérit et me retire mon mal, j'entends aussi qu'il me hisse au niveau de conscience que j'aurais atteint si j'avais moi-même résolu ce que ce mal devait m'apprendre. Sinon, s'il me laisse dans le même état de conscience après m'avoir retiré mon mal, il me vole l'outil de croissance que peut être cette maladie. » Yvan Amar

Et surtout gardes toi de tes succès
Ils ne t’appartiennent pas
Chaque fois que tu sentiras monter en toi cette fierté, évacues la
Ainsi tu ne nourriras point l’égo
Tu cultiveras l’intégrité détachée de l’objet et tu progresseras.

Claire M

vendredi 16 avril 2010

Etat d'urgence face à la crise


Un jour, un homme revenant du travail très tard, fatigué et agacé trouva son fils de 5 ans, à l’entrée de la porte.
"Papa, je peux te poser une question?"
"Qu'est-ce que c'est?" répondit l’homme.
"Papa, combien tu gagnes par heure? "
"Ce n’est pas ton problème ... Pourquoi une question pareille?" répondit l’homme, d’une façon agressive.
"Je veux juste savoir. S ' il te plaît combien tu gagnes par heure?"
"Tu sais quoi? .. Je gagne 12 Euros par heure !"
"Ah ..." répondit le garçon, avec sa tête vers le bas.
"Papa, prête-moi seulement 6 Euros..."

Le père était furieux, "C'est pour cette raison que tu demandais cela ? ... Penses-tu que c’est comme ça que tu peux obtenir de l’argent pour acheter des jouets? Vite au lit dans ta chambre.Je travaille durement chaque jour pour de tels enfantillages ?"
Le garçon restant silencieux, entre dans sa chambre et ferme la porte..

L’homme assis devient de plus en plus nerveux sur les questions de l’enfant. Comment ose-t-il poser ce genre de questions juste pour gagner de l'argent ?
Une heure plus tard, l'homme se ressaisit et se dit : Peut-être qu’il avait vraiment besoin d'acheter quelque chose avec ces 6 Euros et après tout ce n’est pas dans ses habitudes. L’homme alla à la chambre du gamin et ouvrit la porte.

"Tu dors, mon fils?" demanda l’homme ...
"Non papa, je suis éveillé" , répondit le gamin ...
"Je pense que j 'ai été trop dur avec toi mon fils...J 'ai eu une journée très dure, à tel enseigne que je me suis déchargé sur toi. Voici les 6 Euros que tu as demandé."

Le petit tout souriant s'écria .... "Oh, merci papa!"
L’homme a vu que le gamin avait déjà de l'argent, et commença à se fâcher de nouveau.
"Pourquoi voulais-tu plus d'argent si tu en avais déjà?"

Le garçon comptait son argent doucement, puis regarda son père.
"Papa, c'est parce que je n'en avais pas assez.", répondit le gamin.

"Papa, maintenant j’ai 12 Euros; Puis-je acheter une heure de ton temps? ... S'il te plaît, arrives demain une heure avant à la maison ... J 'aimerais dîner avec toi."

Le père a été brisé. Il a mis ses bras autour de l’enfant et a demandé pardon...

C'est juste un petit rappel à tous ceux qui travaillent dur dans la vie. Nous ne devons pas la laisser filer entre les doigts sans avoir passé un temps, ou une partie de ce temps avec ceux qui en ont vraiment le besoin, ceux qui sont proches de notre cœur.

N'oubliez pas de partager ces 12 Euros (la valeur de votre temps) avec quelqu'un que vous aimez. Si on meurt demain, la société pour laquelle nous travaillons, pourrait facilement nous remplacer dans les prochaines heures. Mais la famille et les amis que nous avons laissés derrière sentiront la perte pour le reste de leur vie

vendredi 9 avril 2010

Choix du projet de Vie

Un vieux charpentier s'apprêtait à prendre sa retraite. Il dit à son patron et client (il travaillait sous contrat) qu'il souhaitait abandonner la construction et se consacrer à sa famille. Sa petite retraite lui permettait de vivre agréablement, à condition de faire attention.

Son patron et client fut désolé de voir un si bon travailleur le quitter et lui demanda, comme un service personnel, s'il pouvait construire une dernière maison.

Le charpentier répondit oui, mais on pouvait voir que le cœur n'y était plus. Il utilisait des matériaux inférieurs et les finitions laissaient à désirer. Dommage de finir sa carrière de cette façon!

Lorsque le charpentier finit son travail et que le constructeur vint pour inspecter la maison, il remit la clef de la porte principale à son employé. "Cette maison est à toi", dit-il, "en reconnaissance pour toutes ces années de bonne collaboration".

Quel choc! Quelle honte! Si seulement il avait su qu'il construisait une maison qu'il allait lui-même habiter... il l'aurait faite bien différemment. Il allait devoir vivre dans la maison qu'il avait construite sans amour.

Il en va de même pour nous tous. Nous construisons trop souvent nos vies de manière distraite, sans amour. Pour certaines choses importantes nous ne donnons pas le meilleur de nous-mêmes.

Ensuite nous sommes choqués de nous rendre compte que nous avons à vivre dans la maison que nous avons construite.

Si nous y avions pensé plus tôt, nous l'aurions construite différemment.

Pensez à vous comme à un charpentier. Pensez à votre maison. A chaque fois que vous donnez un coup de marteau, plantez un clou, érigez un mur... construisez avec sagesse.

Il y a de grandes chances pour que ce soit la seule vie que vous construirez de cette façon. Même s'il ne vous restait qu'un seul jour à vivre, ce jour mériterait d'être vécu dans la plénitude et le respect de vous-même.

Il y a une plaque sur le mur de cette maison imaginaire qui dit "La vie est un projet que vous bâtissez vous-même".

Qui peut le dire plus clairement? Votre vie d'aujourd'hui est le résultat de vos attitudes et de vos choix passés. Votre vie de demain sera le résultat des attitudes et des choix que vous faites... aujourd'hui!

jeudi 8 avril 2010

Echo

Un père et son fils se promenaient en montagne.

Soudain, le fils tombe, se fait mal et crie: "AAAhhhhhhhhhhh!!!"
A sa grande surprise, il entend une voix qui répète, dans la montagne: "AAAhhhhhhhhhhh!!!"

Curieux, il demande: "Qui es-tu?"
Il reçoit pour toute réponse: "Qui es-tu?"

Agacé par cette réponse, il crie: "Peureux!"
Et entend: "Peureux!"

Alors il regarde son père et demande: "Qu'est-ce qui se passe, papa?"
Le père sourit et répond: "Mon fils, écoute bien, maintenant."

Et il crie vers la montagne: "Je t'admire!"
La voix répond: "Je t'admire!"

Il crie encore: "Tu es un champion!"
La voix répond: "Tu es un champion!"

Le garçon est surpris mais ne comprends toujours pas.

Alors le père explique: "Les gens le nomment ECHO, mais c'est en fait la VIE.

Cela te renvoie tout ce que tu dis ou fais. Notre vie est simplement le reflet de nos actions.
Si tu veux plus d'amour dans le monde, commence par en avoir plus dans ton coeur.
Si tu veux que ton équipe soit plus performante, commence par être plus performant.
Cela marche pour tout dans notre vie. La vie te rendra tout ce que tu lui donneras."

NOTRE VIE N'EST PAS UNE COÏNCIDENCE. C'EST LE REFLET DE CE QUE NOUS PENSONS ET FAISONS !

mercredi 7 avril 2010

Miroir de beauté

La Princesse dont le Roi avait jadis croisé le troublant regard lors d’un bal donné en son honneur était elle-même devenue Reine. Si, dans les premiers temps, elle avait essayé de rendre heureux son époux puisque c’était là le rôle qui lui avait été dévolu, force lui fut de constater que, toute Reine qu’elle était, elle n’en avait pas le pouvoir. Quoi qu’elle fasse, en effet, qui puisse contenter le souverain n’évitait jamais à Sa Majesté de toujours manquer de quelque chose.

La Reine en avait pris son parti et avait résolu de simplement rayonner sa joie de vivre, en gageant que peut-être celle-ci déteindrait quelque peu sur la personne de son mari.

Si, de temps à autre, elle avait eu l’impression d’y réussir, ce n’était plus arrivé depuis que le Roi avait enterré son fidèle Serviteur. Il ne parvenait pas, en effet, à sortir du désespoir dans lequel la quête de Dieu le plongeait.

Du jour où il avait pris conscience du manque de Dieu, le monarque n’avait eu de cesse de vouloir le trouver. Ainsi le chercha-t-il en passant des mois dans la grande chapelle du palais, en s’entourant des plus grands docteurs de la foi, en lisant pendant des nuits entières entre les lignes des plus anciennes écritures et en parcourant son royaume pour y contempler les représentations que les hommes en avaient fait. Mais il avait beau chercher, partout au-dehors, il ne le trouvait pas.

Un jour qu’il était au plus mal, la Reine vint près de lui avec une infinie tendresse. Il leva les yeux, rencontra son regard, celui-là même qui l’avait jadis tant troublé, et lui dit :
« Vous êtes lumineuse, Madame !
- C’est votre propre lumière que vous voyez en moi, Sire.
- Comment cela ? interrogea le Roi, surpris par l’étrange réponse que lui faisait sa bien aimée.
- On ne voit jamais en l’autre, mon ami, que ce qui est en soi.
- Vous êtes trop bonne ! répliqua le monarque.
- Non point, contesta son épouse. Je dis ce qui est vrai et, pour le démontrer, je voudrais, s’il vous plaît, vous conter une histoire. Une histoire, précisa-t-elle, que votre mère m’a elle-même confiée avant de mourir.
- Soit ! répondit le Roi qui se demandait ce que la Reine Mère avait bien pu raconter à sa belle-fille.

- Il était une fois, commença la première dame du royaume, un bel enfant qui s’apprêtait à venir au monde sans manquer de rien. La femme qui le portait avec amour savait que la nature généreuse avait doté le fruit de ses entrailles de toutes les grâces et d’infiniment d’atouts.

Un jour, cependant, peu de temps avant qu’elle n’enfante, une fée vint lui rendre visite.
« Femme, lui dit cette fée, l’enfant que tu portes court un grand danger.
- Un grand danger ! répéta, effondrée, la mère. Comment cela se peut-il ?
- Cet enfant, lui dit la visiteuse, est une pure merveille...
- Je sais, je sais, disait en pleurant la mère qui ne voyait pas où l’apparition voulait en venir.
- Et lorsqu’il va naître, il lui faudra, pour s’adapter au monde, se couler dans un moule ; un moule si étroit qu’il ne pourra contenir toute cette merveille. Le fait est, continua la fée, que, pour survivre, il devra y renoncer au risque de la perdre a jamais. »
La mère de l’enfant, qui sanglotait à chaudes larmes, parvint à articuler quelques mots :
« Que faut-il faire ? demanda-t-elle. Comment éviter qu’il ne perde la beauté de son âme en s’adaptant à ce qu’on attend de lui ?
- Confie-moi sa merveille, lui proposa la fée.
- Et qu’en feras-tu ? s’inquiéta la mère.
- Sois sans crainte, je la conserverai et je la placerai dans les yeux d’un de ses semblables où, un jour, sans doute, il se reconnaîtra. »

La mère n’eut pas d’autre choix, poursuivit la Reine qui tenait l’histoire de feu la mère du Roi.
Ainsi l’enfant naquit privé de ce qu’il était vraiment. Alors qu’il grandissait, il eut souvent le sentiment que quelque chose lui manquait, sans savoir exactement quoi. Un temps, il crut manquer de poneys, puis il crut manquer de place, puis il crut manquer d’amis, et d’air et d’amour et d’argent et de reconnaissance et de pouvoir et de temps et de père et de sensations et même de Dieu. Sa vie durant, précisa la tendre épouse du souverain, il souffrit de toutes sortes de manques sans en trouver aucun dont la satisfaction lui apporte une durable sérénité. »

Le Roi, qui s’était reconnu, ne parvenait pas à retenir ses larmes.
« Sire, ajouta le Reine, il n’est d’autre manque que de qui l’on est vraiment.
- Et c’est dans vos yeux, Madame, qu’il m’est donné de le voir ! Dans votre regard qui m’avait tant troublé ! »
La Reine l’embrassa plus tendrement qu’elle ne l’avait jamais fait.
« Retirez-vous maintenant, Madame, finit-il par dire, que je puisse tranquillement songer à tout cela.
- Puis-je me permettre encore un mot, mon ami ? demanda-t-elle.
- Dites, je vous en prie.
- J’aime celui que vous êtes vraiment, Sire. En vous manquant, vous m’avez tellement manqué. »


réf : La lumineuse histoire du Prince qui manquait de tout - Jacques Schecroun - éditions Albin Michel

dimanche 4 avril 2010

Combat de l'Être et de l'Avoir

Loin des vieux livres de grammaire,
Écoutez comment un beau soir,
Ma mère m'enseigna les mystères
Du verbe être et du verbe avoir.

Parmi mes meilleurs auxiliaires,
Il est deux verbes originaux.
Avoir et Être étaient deux frères
Que j'ai connus dès le berceau.

Bien qu'opposés de caractère,
On pouvait les croire jumeaux,
Tant leur histoire est singulière.
Mais ces deux frères étaient rivaux.

Ce qu'Avoir aurait voulu être
Être voulait toujours l'avoir.
À ne vouloir ni dieu ni maître,
Le verbe Être s'est fait avoir.

Son frère Avoir était en banque
Et faisait un grand numéro,
Alors qu'Être, toujours en manque
Souffrait beaucoup dans son ego.

Pendant qu'Être apprenait à lire
Et faisait ses humanités,
De son côté sans rien lui dire
Avoir apprenait à compter.

Et il amassait des fortunes
En avoirs, en liquidités,
Pendant qu'Être, un peu dans la lune
S'était laissé déposséder.

Avoir était ostentatoire
Lorsqu'il se montrait généreux,
Être en revanche, et c'est notoire,
Est bien souvent présomptueux.

Avoir voyage en classe Affaires.
Il met tous ses titres à l'abri.
Alors qu'Être est plus débonnaire,
Il ne gardera rien pour lui.

Sa richesse est tout intérieure,
Ce sont les choses de l'esprit..
Le verbe Être est tout en pudeur
Et sa noblesse est à ce prix.

Un jour à force de chimères
Pour parvenir à un accord,
Entre verbes ça peut se faire,
Ils conjuguèrent leurs efforts.

Et pour ne pas perdre la face
Au milieu des mots rassemblés,
Ils se sont répartis les tâches
Pour enfin se réconcilier.

Le verbe Avoir a besoin d'Être
Parce qu'être, c'est exister.
Le verbe Être a besoin d'avoirs
Pour enrichir ses bons côtés.

Et de palabres interminables
En arguties alambiquées,
Nos deux frères inséparables
Ont pu être et avoir été.

vendredi 2 avril 2010

l'Amour pour toujours

La Folie décida d'inviter ses amis pour prendre un café chez elle. .
Tous les invités y allèrent.
Après le café la Folie proposa : - On joue à cache-cache ? -
Cache-cache ? C'est quoi, ça ? demanda la Curiosité.
- Cache-cache est un jeu. Je compte jusqu'à cent et vous vous cachez.
- Quand j'ai fini de compter je cherche, et le premier que je trouve sera le prochain à compter.
Tous acceptèrent, sauf la Peur et la Paresse.
- 1, 2, 3,... la Folie commença à compter.

L'Empressement se cacha le premier, n'importe où.
La Timidité, timide comme toujours, se cacha dans une touffe d'arbre.
La Joie courut au milieu du jardin.
La Tristesse commença à pleurer, car elle ne trouvait pas d'endroit approprié pour se cacher.
L'Envie accompagna le Triomphe et se cacha près de lui derrière un rocher.
La Folie continuait de compter tandis que ses amis se cachaient.
Le Désespoir était désespéré en voyant que la Folie était déjà à 99...

- CENT ! cria la Folie, je vais commencer à chercher...

La première à être trouvée fut la Curiosité, car elle n'avait pu s’empêcher de sortir de sa cachette pour voir qui serait le premier découvert.

En regardant sur le côté, la Folie vit le Doute au-dessus d'une clôture ne sachant pas de quel côté il serait mieux caché.

Et ainsi de suite, elle découvrit la Joie, la Tristesse, la Timidité…

Quand ils étaient tous réunis, la Curiosité demanda :
- Où est l'Amour ?
Personne ne l'avait vu.

La Folie commença à le chercher.
Elle chercha au-dessus d'une montagne, dans les rivières au pied des rochers.
Mais elle ne trouvait pas l'Amour.
Cherchant de tous côtés, la Folie vit un rosier, pris un bout de bois et commença à chercher parmi les branches, lorsque soudain elle entendit un cri.

C'était l'Amour, qui criait parce qu'une épine lui avait crevé un œil.
La Folie ne savait pas quoi faire.
Elle s'excusa, implora l'Amour pour avoir son pardon et alla jusqu'à lui promettre de le suivre pour toujours.
L'Amour accepta les excuses.

Aujourd'hui, l'Amour est aveugle et la Folie l'accompagne toujours

Promenons-nous dans les bois...

Pédagogique et bienveillant

A vous qui aimez la nature et n'en jouissez pas autant que vous le souhaiteriez, gardez précieusement cette adresse d'un site absolument merveilleux.

Promenade


Les forêts naturelles sont préservées de l'homme.
Promenez vous dans ce biotope et respirez profondément (6 inspirations/expirations par minute)...