Enfance

L'enfant ne peut pas attendre, son nom est AUJOURD'HUI. G. Mistral

dimanche 18 septembre 2011

Message d'Ayrton Senna



Je suis très privilégié.
J'ai toujours eu une très bonne vie.
Mais tout ce qui était absent de ma vie a été obtenu grâce au dévouement,
et un immense désir d'atteindre mes objectifs ;
un grand désir de victoire, ce qui signifie la victoire dans la vie, non pas comme un pilote.
Pour tous ceux qui l'ont expérimenté ou sont à sa recherche maintenant,
laissez moi vous dire que qui que vous soyez dans votre vie,
que vous soyez au niveau le plus haut ou le plus modeste,
vous devez montrer une grande force et une détermination, 
et tout faire avec amour et une profonde foi en Dieu.
Un jour, vous réaliserez votre objectif et vous aurez du succès.




I'm very  privileged.
I've always had a very good life.
But everything that I've gotten out of life was obtained through dedication
and a tremendous desire to achieve my goals
a great desire for victory, meaning victory in life not as a driver.
To all of you who have experienced this or are searching now,
let me say that whoever you may be in your life
whether you're at the highest or the most modest level,
you must show great strength and determination
and do everything with love and with a deep belief in God
One day, you'll achieve you aim and you'll be successfull.

samedi 17 septembre 2011

Humilité


Ce n'est pas moi qui fait !

Tant que je me considère au dessus, créateur ou acteur de "mon art", je suis en contrôle. Je ne fais que contrôler mon chaos intérieur alors que je devrais l'expurger.

Comment l'expurger ?
Un héros tel qu'Ayrton Senna nous enseigne l'effacement à force de casser toutes limites, y compris celles de ses souffrances,
Pour que le Sans Nom puisse faire son oeuvre, à travers lui préparé à cela...
Fin tragique, précipitée, Senna le savait ! en eut-il peur ? Lui qui disait à l'issue d'un succès "ce n'est pas moi qui agissais, j'étais juste l'instrument de plus grand que moi"

Oui, aujourd'hui plus qu'hier, l'homme a besoin de leçons pour se réveiller de sa torpeur et de sa fausse image qui s'exprime dans ses mots, ses gestes, ses actes, ses regards, et son intention secrète qui hurle malgré lui : besoin ! envie ! pouvoir ! vengeance ! jalousie ! PEUR !

Voilà ce qu'est le chemin pour moi, la sente oubliée de ces derniers siècles.
Tout le reste me semble vain, prétentieux et profondément inhumain.

Rien ne m'appartient, je ne m'attache donc à rien.
Ainsi s'en vient l'harmonie dans ma simple présence ici et maintenant.

Aimer la Vie est la seule voie, but et moyen à la fois... et je suis disponible à cela !

Claire M



vendredi 16 septembre 2011

"On creuse sa tombe avec ses dents"



"On creuse sa tombe avec ses dents"
Le vieux proverbe reste hélas vrai !


Une bonne alimentation réduit le risque de contracter des maladies.
Les principales causes de mortalité à l'occident, proviennent en partie de nos habitudes alimentaires.


A l'époque de Li-Ki, on dénombre quatre catégories de médecins :
  1. Le médecin alimentaire, le plus honoré. Il dirige toute la nation vers la santé physique et spirituelle parfaite par la nourriture. Il prévient toutes les maladies.
  2. Ensuite, le médecin des maladie chroniques et internes
  3. Puis le médecin des maladies externes
  4. Et enfin le médecin vétérinaire
Ne rien croire, juste essayer !

Apprenez quel bienfait peut vous apporter un régime modéré. Tout d'abord, il vous assurera une bonne santé. Horace

La santé n'est pas le fruit du hasard, la maladie pas davantage. Chaque effet a une cause. Il n'y a qu'une seule cause de maladie. Il n'y a également qu'une seule maladie qui se manifeste 
par différents symptômes.

Ce que vous aurez appris en écoutant la parole des autres, vous l'oublierez vite.
Ce que vous aurez compris avec la totalité de votre corps, vous vous en souviendrez toute votre vie.


Connaître quelque chose veut dire l'expérimenter concrètement.
C'est dans le respect des lois naturelles que réside l'état de santé.


L'homme se perfectionne en réglant les mouvements de son coeur.
La loi que le ciel a mis dans le coeur de l'homme s'appelle la loi naturelle.
L'observation de la loi naturelle s'appelle la voie.


Source : le corps est notre meilleur médecin de Pierre Caloc'h


Vous trouverez le livre du Docteur Caloc'h ici




mardi 13 septembre 2011

Mémoire d'un grand Homme



" Il est évident que depuis trop longtemps nous avons sacrifié les qualités personnelles et les valeurs de la communauté dans le seul but d'accumuler toujours plus de biens matériels.
Notre PIB est maintenant estimé à 800 milliards de dollars/an, mais ce PIB, si nous évaluons les E-U d'Amérique sur cette base ...alors notre PIB doit aussi comprendre, et l'empoisonnement de l'air, et la publicité des cigarettes, et les ambulances pour nettoyer nos autoroutes des carnages. Il comprend aussi les serrures spéciales de nos portes de maison, et les prisons pour ceux qui les forcent.
Il comprend l'abattage des séquoias et la disparitions de nos beautés naturelles dans le chaos urbanistique.
Il tient compte de la production de napalm, et des missiles à tête nucléaire et des blindés que la police utilisent pour réprimer les soulèvements dans nos villes.
Il comprend les fusils et couteaux utilisés par les assassins, et les programmes télévisés célébrant la violence...pour vendre les jouets à nos enfants.
Le PIB ne tient pas compte de la santé de nos enfants, de la qualité de leur éducation et du bonheur de leur jeu.
Il ne considère pas la beauté de notre poésie ou la solidités des liens familiaux ou l'intelligence de nos discussions publiques par rapport à nos représentants.
Il ne mesure ni notre subtilité ni notre courage, ni notre sagesse, ni notre connaissance, ni notre compassion, ni notre dévotion à notre pays.
En clair, il tient compte de tout sauf de ce qui rend la vie vraiment digne d'être vécue.
Il peut tout dire sur l'Amérique, excepté ce pourquoi nous nous sentons fiers d'être Américains"


Bob Kennedy / 18 mars 1968 ... 3 mois avant son assassinat 


 
Discours d'origine de Bobby Kennedy contre la violence
"Aujourd'hui est un temps de honte et de chagrin. Ce n'est pas un jour pour la politique. Je saisis cette opportunité afin de vous parler de la menace non-réfléchie de la violence en Amérique qui a nouveau entaché notre pays et à nouveau chacun de nos vies.

Ça ne concerne aucune race en particulier. Les victimes de la violence sont noires, blanches, riches, pauvres, jeunes et vieilles, célèbres ou inconnues. Elles sont, avant tout, des êtres humains que d'autres êtres humains ont aimés et chéris.

Personne, où qu'elle vive ou quoiqu'elle fasse, ne peut savoir qui sera la prochaine victime de ces actes insensés, de ces bains de sang. Pourtant ça continue encore et encore dans notre pays. Pourquoi ? Qu'est-ce que la violence a jamais accompli ? Qu'a-t-elle jamais créé ? 
Chaque fois que la vie d'un homme est anéantie sans raison par un autre homme, que ce soit au nom de la loi ou au mépris de la loi, par un seul homme ou par un gang, de sang froid ou sur un coup de tête, pour engendrer la violence ou pour répandre la violence ; 
chaque fois que nous coupons le fil de la vie qu'un autre homme a douloureusement et maladroitement tissé pour lui-même et ses enfants ; 
chaque fois que nous le faisons, c'est toute la nation qui est souillée.
 
Pourtant, nous semblons tolérer une violence grandissante qui fait fi de notre humanité et de notre besoin de civilisation.
Trop souvent nous célébrons les fanfarons, les vantards qui font usage de la force. Trop souvent nous excusons ceux qui acceptent de bâtir leur vie sur les rêves brisés d'autres êtres humains.Mais une chose est claire : la violence engendre la violence, la répression engendre les représailles.
Seul, un assainissement de toute notre société peut éradiquer ce mal de notre âme. 
Car lorsqu'on apprend à un homme à haïr et à redouter son prochain ; 
lorsqu'on lui apprend qu'il est un sous-homme à cause de sa couleur, de ses croyances ou de ce qu'il veut accomplir ;
lorsqu'on lui apprend que ceux qui sont différents, menacent sa liberté ou son emploi, sa maison ou sa famille ;
on lui apprend aussi à s'opposer aux autres, pas en tant que citoyen mais en tant qu'ennemi, à ne pas coopérer avec eux mais à les soumettre, à les asservir et à les dominer.

Enfin, nous apprenons à considérer nos frères comme des étrangers ; 
des étrangers avec qui nous partageons une ville, mais pas une communauté ; 
des hommes avec qui nous partageons une demeure, mais pas un projet commun. 
Nous avons appris à ne partager qu'une peur commune, le seul désir commun de s'éloigner les uns des autres, la seule impulsion commune de régler les conflits par la force.

Notre vie sur cette planète est trop courte et il y a beaucoup trop à accomplir pour laisser fleurir cet esprit plus longtemps, sur cette terre qui est nôtre.
Bien sûr, nul ne peut l'anéantir avec un programme ou une résolution.
Mais ne pourrions-nous pas nous rappeler un moment, que ceux qui vivent à nos côtés sont nos frères, qu'ils partagent avec nous le même court instant de vie; qu'ils ne recherchent, tout comme nous,  que la chance de vivre leur vie avec un but et dans la joie, en y trouvant satisfaction et accomplissement s'ils le peuvent. 
Je suis sûr que ce lien qui unit nos destinées, je suis sûr que ce lien, ce but commun peut commencer à nous enseigner quelque chose. Nous devons au moins pouvoir apprendre à regarder ce qui peut nous unir à nos concitoyens. Et ainsi, commencer à travailler davantage pour panser nos plaies mutuelles et ouvrir notre coeur, pour redevenir des frères".

jeudi 8 septembre 2011

Avenir responsable



Tous les devoirs de l'homme et des communautés auxquelles il participe découlent de sa contribution à cette unité : aucun groupement humain, professionnel, national, économique, culturel, religieux, ne peut avoir pour objet la défense d'intérêts ou de privilèges particuliers, mais la promotion de chaque homme et de tout homme, quels que soient son sexe, son origine sociale, ethnique ou religieuse, afin de donner à chacun, la possibilité matérielle et spirituelle de déployer tous les pouvoirs créateurs qu'il porte en lui.


La propriété, publique ou privée, n'a de légitimité que si elle est fondée sur le travail et concourt au développement de tous. Son titulaire n'en est donc que le gérant responsable.


Nul intérêt personnel, national, corporatif ou religieux, ne peut avoir pour fin la concurrence, la domination, l'exploitation du travail d'un autre ou la perversion de ses loisirs.


Le pouvoir, à quelque niveau que ce soit, ne peut être exercé ou retiré que par le mandat de ceux qui s'engagent, par écrit, pour accéder à la citoyenneté, à observer ces devoirs. Les titulaires peuvent en être exclus par leurs pairs s'ils en dérogent.


Il ne comporte aucun privilège mais seulement des devoirs et des exigences.


Poursuivant le même but universel, il ne peut s'opposer en rival à aucun autre pouvoir.


Le savoir ne peut, en aucun domaine, avoir la prétention de détenir la vérité absolue, car cet intégrisme intellectuel engendre nécessairement l'inquisition et le totalitarisme.


La création étant le propre de l'homme, elle ne peut être aliénée ou remplacée par aucune machine, si sophistiquée soit-elle, sans déchoir en idolâtrie des moyens (qui exclurait tout fondement du devoir).


Le but de toute institution publique ne peut être que la Constitution d'une communauté véritable c'est-à-dire, à l'inverse de l'individualisme, d'une association en laquelle chaque participant a conscience d'être personnellement responsable du destin de tous les autres.


La coordination universelle de ses efforts de croissance de l'homme peut seule permettre de résoudre les problèmes de la faim dans le monde et de l'immigration, comme du chômage forcé ou de l'oisiveté parasitaire, et de donner à chaque être humain les moyens d'accomplir ses devoirs et d'exercer les droits que lui confère cette responsabilité.


Elle exclut donc tout privilège de puissance, qu'il s'agisse de Veto, de pressions militaires ou financières ou d'embargos économiques.


Il n'appartient qu'à la communauté mondiale - sans différenciation numérique - de veiller à l'observance universelle de ces devoirs.


"Avenir mode d'emploi" de Roger Garaudy





dimanche 28 août 2011

Le mal

Le mal, cette chose banale qui légitime le pouvoir et le contrôle 


de ceux qui ne pensent pas...

mercredi 24 août 2011

Maturité

Mir' Or - vitrail inspiré en 2002
Ça arrive un jour…
Ça arrive toujours, tôt ou tard !

Entre
  • Vérité imaginaire
  • Vérité apparente
  • Vérité factuelle

J’arpentais la sente
  • Et je passais d’une réalité déformée (interprétation)
  • A une seconde observée (neutralité)
  • Vers la réalité ultime (les faits)


De vrai en vrai, la complétude se créait
Au plus près de la lucidité, sans m’y brûler
Et je sentais m’effacer à l’inexistence du faux lien
Pour être présence au vrai
Qu’importait son temps

A la question qui me fut posée dernièrement
«comment comprenez-vous cette phrase : parce que dès que vous affirmez être quelque chose, tout ce qui en diffère se manifeste autour de vous »
Je réponds aujourd’hui avec assurance
« ne cherchez pas à convaincre d’un état, comme une cible ou un projet, tant qu’il n’est pas (con)fondu intégralement en vous… le jour où vous êtes cela, ce jour là, vous ne manifestez plus quoique ce soit. »

Je loue désormais celle ou celui qui s’oppose à cela ; son jugement « tu-tue » affine mon état.

Je suis ouverte dans la donation constante à l’autre
Sans attente ni besoin ni mensonge
Pourvu que la relation soit le sens de la Vie

Car en somme,

J’ai demandé à Dieu la force
Afin que je puisse accomplir.
J’ai été rendue faible
Afin que j’apprenne l’obéissance.

J’ai demandé à Dieu la santé
Afin que je puisse faire de grandes choses.
J’ai reçu l’infirmité
Afin que je fasse des choses meilleures.

J’ai demandé à Dieu des richesses
Afin que je puisse être heureuse.
J’ai reçu la pauvreté
Afin de devenir sage.

J’ai demandé à Dieu la puissance
Afin d’être approuvée
J’ai reçu la faiblesse
Afin que je ressente le besoin de Dieu.

J’ai demandé toutes choses
Afin que je puisse me réjouir de la vie.
J’ai reçu la vie
Afin que je puisse me réjouir de toutes choses.

Je n’ai rien reçu de ce que j’ai demandé
Mais tout ce dont j’espérais.
Je suis, parmi tous mes semblables,
Bien richement bénie.

Voici donc le fruit de l’humilité
Né de l'altruisme
Et de quelques technicités acquises
Que les intempéries ont éprouvées

Sans tambour ni trompette, ni secret

Que de la beauté, de la force et de la joie
A transmettre 


En route… 




In Love Be Love That's all !


dimanche 21 août 2011

La buveuse de larmes




Certaines paroles sont autant de facettes d'un diamant savamment ciselé, 
Dont la faculté est de réfracter la lumière dans sa dureté. 
Leur portée touche l'âme, au coeur de son absolu sacré.


La buveuse de larmes en témoigne


"On l'appelle la buveuse de larmes. A la croisée des âges elle se tient, sans ombre, si nue que nul ne la voit. Pourtant, nul ne l'ignore : elle est l'instant d'effroi. Seule l'ombre est sans ombre.


Du temps, elle est la lame. Dans les commencements comme les fins dernières, elle se dresse immense, souveraine, si large déployée que la lumière y sombre... Mais de l'instant, elle est l'incise. La fêlure. L'éclat. Et la lèvre des jours est cette incise là : parole délivrée, enfin, de la parole.


Seule. Simple. Dénuée. Dans le souffle de l'aube ou le frisson du soir, dans la fleur, l'or, le jour, dans tout ce qui affleure, elle est ce qui n'est pas.

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On l'appelle parfois la buveuse de larmes, mais la plupart du temps on ne l'appelle pas, car son nom rend muet quiconque le prononce. Et pourtant tous les mots autour d'elle tournoient
comme des oiseaux ivres de n'être que des mots, des ailes, des élans, des goélands de verbe s'inventant eux-mêmes une nouvelle fois, perruches affolées par l'écho de leurs cris, anges émerveillés, princesses affolantes.

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Au creux du verbe est un étang où se baignent des femmes cygnes.


C'est autour de ce nom que l'on ne nomme pas que tous les mots gravitent, chacun tenant de lui ce long frémissement qui fait le verbe verbe, la femme femme, et le cygne, ce léger froissement de neige, là bas, au sein du jour.


Par lui, le jour est jour. Par lui, la nuit est nuit. Mais le jour dans le jour n'est déjà plus le jour.
Il est un autre jour. Et de ce autre jour chaque jour est naissant, toujours, au sein du jour.


Ainsi va le verbe, à jamais étranger à lui-même.


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Ardente est la parole aux confins du désert. Etant ce qui n'est pas, elle ouvre ce qui est à ce qui pourrait être. Dans le regard dormant des choses. Dans la nue patience des pierres. Dans l'étreinte. Dans le frémir des eaux. Elle ouvre, et c'est ouvert.
Alors, parfois, la pluie s'élève...

Ainsi va le monde, par delà le monde, une nouvelle fois. Seul le ciel est sans fond.


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C'est elle, le secret. L'envers des mots. L'absence. La nuit du coeur des choses. Celle que chacun fuit sans savoir qu'il la cherche.

Mais au sein du secret est un plus grand secret : c'est ce chien qui aboie. Cet homme qui défaille. Cette fille affolée par le sang qui lui coule. Ce bouquet là, jeté, pétales frissonnant à la brise du soir. Le parfum oublié de cette chevelure, au visage effacé...


De par ce qui n'est pas, miracle ce qui est.


Voilà le grand secret que, farouche, elle veille, elle, l'ombre de tout : la foison des instants crépitants comme flammes, hors de rien jaillissants, uniques, inespérés.


De pouvoir n'être pas, être est autrement qu'être. C'est de ce tranchant là que saigne la parole.


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Prière délivrée de toute délivrance,
Toute entière la nuit en elle contenue,
Pour l'offrande des jours, abandonnées, immense,
La nuit devenue nuit, toute nuit, devenue.


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Ardente est la parole aux confins d'elle même. Coulée de foudre jusqu'aux nervures, éclat de sel et de solitude, elle se tait, veillant infiniment sur la source des pleurs - cela qui toujours manque, au coeur même de tout - qui fait la profondeur - et le désir soudain d'un grand battement d'ailes.


Elle ne dit pas : s'exiler de soi. Brûler les vaisseaux. Inciser le temps. Excrire le mal. Briser le miroir.
Elle ne dit pas : offrir son souffle aux oiseaux. Saisir le ciel d'un seul geste. Mettre la nuit dans le jour.


Elle ne dit pas : tout ce que les mots cherchent se trouve entre les mots. Parler est à jamais...
Elle ne dit pas, transpercée de silence...


Ainsi va le monde, par delà le monde, une nouvelle fois.
Pour toujours, cette fois.
Comme toujours."


Dominique Bertrand (11 août 2011)
Merci