Enfance

L'enfant ne peut pas attendre, son nom est AUJOURD'HUI. G. Mistral

lundi 27 juin 2011

Alchimie intérieure



Certains parlent de "révolution". 
Savent-ils que cela signifie "retour en arrière" ?
Il est fort de constater que ça fait belle lurette que nous allons en reculant !
Et si maintenant nous (re)commencions à évoluer ?



Jean-Jacques Crèvecoeur soulève l'intention du combat et ses effets avec brio ! 
Lisez plutôt...

Bonjours à vous tous!
Non, ne comptez pas sur moi.
Ne comptez pas sur moi comme vous l’avez fait en automne 2009, lorsque je me battais contre les projets de vaccination massive obligatoire contre la grippe H1N1.
Ne comptez pas sur moi pour mener un nouveau combat contre le nucléaire, suite aux événements catastrophiques qui ont lieu à Fukushima Daiishi.
Pourquoi ? Parce que ce combat que j’ai mené il y a près de deux ans m’a coûté très cher. Très cher en temps, très cher en énergie, très cher en argent, très cher en réputation, très cher psychologiquement, très cher émotionnellement, très cher spirituellement. Je savais intellectuellement que lorsqu’on lutte CONTRE ce qui nous semble le mal, on devient semblable à ce mal qu’on combat. Je le savais intellectuellement, mais je ne l’avais pas ressenti dans ma chair.
Avec le recul de ces dix-huit derniers mois, j’ai compris qu’une facette de mon action avait été très utile à des centaines de milliers de personnes qui ont reçu l’information dont elles avaient besoin pour prendre la décision de ne pas se faire vacciner avec ce vaccin dangereux et parfois mortel. Mon action (et celle des autres militants) a été utile pour faire reculer les gouvernements dans le projet de vaccination obligatoire (j’avais reçu la confirmation confidentielle de la part de militaires qu’ils attendaient les ordres pour encadrer par la force les opérations de vaccination – heureusement, ces ordres n’ont jamais été donnés, finalement, par crainte d’une guerre civile dans nos pays).
Par contre, une autre facette de mon action (celle où mes émotions ont pris les commandes de mes messages) a alimenté ce que je voulais combattre. Et ça, je ne suis pas près d’oublier la dure leçon de vie qui fut la mienne…
Néanmoins.
Je suis frappé de constater qu’une fois de plus, les industries et les gouvernements confirment leur sainte alliance avec les grands médias pour protéger leurs intérêts, en se moquant totalement de nos vies, de notre santé et de notre intégrité physique.
fukushima4-3-2-1.jpg
Je le répète. Je n’ai vraiment plus l’intention de partir en guerre contre qui que ce soit. Et je n’ai pas l’intention d’y passer des heures. Il me suffit de poser quelques questions, de vous transmettre quelques références informatives (pour vérifier le contenu de mes questions) et de vous laisser tirer vos propres conclusions. Voici les questions que je me (vous) pose :
  • Pourquoi les médias ont cessé de nous informer dix jours après la catastrophe nucléaire de Fukushima, alors que la situation là-bas ne cesse de s’aggraver ?
  • Pourquoi une des premières décisions prises par les autorités de santé publique a été de relever le niveau des doses acceptables qu’une population peut encaisser ? Comme si l’imminence de la catastrophe avait tout à coup rendu nos organismes plus résistants à la radioactivité…
  • Pourquoi les autorités de santé publique et les gouvernements ont-ils donné l’ordre de ne plus publier les mesures de radioactivité depuis fin mars ?
  • Pourquoi ces mêmes autorités ont-elles donné l’ordre d’arrêter de mesurer le taux de radioactivité dans l’hémisphère Nord, alors que nous payons avec nos impôts, les stations de mesure ?
  • Pourquoi nous a-t-on caché pendant deux mois et demi que les coeurs des réacteurs 1, 2 et 3 avaient fondu dans les heures et les jours qui ont suivi le 11 mars dernier, alors que plusieurs experts indépendants l’annonçaient dans les jours qui ont suivi la catastrophe ?
  • Pourquoi aucun conseil de protection ne nous est donné de la part des autorités de santé publique, à nous qui sommes concernés par la contamination de l’air, du sol et de l’eau ?
  • Pourquoi ne nous dit-on pas que, chaque fois qu’il pleut, nous devrions éviter de sortir, ou alors, utiliser un large parapluie pour ne pas ramener chez nous, de l’eau et des particules contaminées ?
  • Pourquoi presque aucun média n’a révélé que, dès la fin du mois de mars, le lait de plusieurs états américains avait un taux de radioactivité anormalement élevé (depuis lors, les mêmes constats ont été faits en France) ? En nous expliquant que la pluie avait contaminé l’herbe des prés broutée par les vaches…
  • Pourquoi ne nous révèle-t-on pas que la mortalité des bébés a brusquement augmenté ces deux derniers mois, dans les états de l’Ouest américain ? À Philadelphie, par exemple, la mortalité a augmenté de 48 % en un mois, à cause du lait contaminé et de l’eau contaminée du robinet… (référence)
  • Pourquoi ne nous dit-on pas que les centaines de milliers de tonnes d’eau déversées sur les réacteurs sont sur le point de déborder des sous-sols des centrales, et donc de contaminer encore davantage la région, les nappes phréatiques et l’océan ? Et que les Japonais n’ont aucune solution pour régler ce problème…
  • Pourquoi nous fait-on croire que la situation est sous contrôle, alors que les déversements d’eau n’ont fait que retarder le moment où une explosion majeure surviendrait ?
  • Pourquoi ne nous dit-on pas que le bâtiment numéro quatre est sur le point de s’effondrer, avec les risques de relâcher dans l’environnement, d’énormes quantités de plutonium capables de rayer le Japon de la carte pour 100.000 ans (référence) ?
  • Pourquoi toutes les vidéos d’un ressortissant français vivant au Japon ont-elles été supprimées de son compte Youtube depuis ce lundi 20 juin ? Il faut préciser qu’Alex mettait une vidéo quasi-quotidienne sur Youtube pour informer de la situation vécue depuis le Japon. Jusqu’à présent, ses vidéos étaient vues par deux à quatre mille personnes. Sa vidéo de ce week-end, dans laquelle il exprimait sa colère et son désespoir avait déjà reçu 67.000 visiteurs en 48 heures, au moment où son compte a été fermé ! Liberté de l’information, vous dites ? Heureusement, des internautes malins avaient eu la bonne idée de copier sa vidéo et de la remettre en ligne.
Une petite dernière, juste pour la route !
  • Pourquoi l’administration Obama vient-elle de donner l’ordre d’interdire le survol de la centrale de Fort Calhoun (Nébraska) par les avions de tourisme et les hélicoptères, empêchant les journalistes d’informer la population par la situation très préoccupante qui s’y déroule suite aux inondations provoquées par le débordement du Missouri ?
  • Pourquoi cette même administration a-t-elle ordonné qu’aucune information sur la situation périlleuse de la centrale ne soit divulguée (voir photo ci-dessous) ?
fortcalhoun.jpg
Voici quelques références à partir desquelles vous pourrez faire vos propres lectures. J’ai mis ces références sur mon site Internet, dans un dossier nucléaire. Chaque fois que je verrai passer un article de synthèse, je l’ajouterai sur mon propre site.
J’y ai passé une petite centaine d’heures, pour me faire une opinion personnelle, en vérifiant à chaque fois quel était l’intérêt de la personne qui parlait. C’est intéressant de remarquer que tous les experts indépendants, sans exception, sont critiques et inquiets de ce qui se passe et des conséquences pour l’environnement, la santé des populations et l’avenir de la planète. Par contre, aucun expert travaillant pour l’industrie du nucléaire, aucun gouvernement impliqué fortement dans le nucléaire (comme la France et les USA) n’est inquiet de ce qui se passe. Au contraire, ils réaffirment, haut et fort, que le nucléaire est irremplaçable, sûr et même bon pour lutter contre le réchauffement climatique… Alors, de quoi nous plaignons-nous ?
À vous de réfléchir à ce qui se passe dans notre monde.
À vous, à présent, d’oser sortir de votre naïveté à propos de la manière dont le monde fonctionne et est dirigé.
Croyez-vous franchement que les médias ont pour mission de nous informés ? Le croyez-vous vraiment ?
Croyez-vous franchement que les industries se préoccupent de notre bien-être, de notre santé, de notre vie ? Le croyez-vous vraiment ?
Croyez-vous franchement que les gouvernements sont là pour défendre les faibles que nous sommes contre les puissants de ce monde ? Le croyez-vous vraiment ?
C’est plus fort que moi. Mais je ne peux pas m’empêcher de faire un parallèle très simple avec l’affaire de la grippe H1N1.
  • Pour la grippe, il n’y avait aucun danger de pandémie. Des experts, comme le professeur Debré l’ont dit et répété dès juillet 2009. On voyait bien que dans l’hémisphère Sud (en plein hiver entre juin et septembre 2009), il y avait moins de morts que les autres années, malgré le fait qu’ils ne disposaient pas du vaccin salvateur… Malgré l’absence de danger, les médias ont entretenu un climat de peur quotidiennement depuis le 25 avril 2009 jusqu’au 15 décembre 2009 ! Quotidiennement. Avec quoi comme résultat ? 17.000 morts de la grippe en un an (contre 250.000 à 500.000 morts annuels dus à la grippe saisonnière), c’est-à-dire rien du tout !
  • Pour Fukushima et Fort Calhoun, il y a un vrai danger. Des milliers de kilomètres carrés sont déjà perdus pour des centaines d’années au Japon. Les bébés meurent aux USA, les produits laitiers sont contaminés, des centaines de millions de litres d’eau sont contaminées dans les sous-sols des centrales et dans l’océan. Des particules radioactives sont rejetées dans l’atmosphère en continu depuis trois mois. Que font les médias ? Rien. Ils ne disent rien.
Mon commentaire : pour la grippe H1N1, il fallait que les médias amplifient la peur face à un danger inexistant pour servir les intérêts d’une industrie en perte de vitesse (les compagnies pharmaceutiques). Pour Fukushima et Fort Calhoun, il faut que les médias se taisent face à un danger bien réel pour servir les intérêts d’une industrie en perte de crédibilité et de contrôle (le nucléaire).
Vous voulez un autre parallèle ?
  • Pour la grippe, l’OMS a abaissé ses critères de seuil de pandémie le 29 avril 2009 (quatre jours après la première alerte). Ce qui lui a permis de déclarer que la pandémie avait atteint le niveau 6 (le plus élevé) le 11 juin 2009, déclenchant automatiquement l’exécution des contrats qui avaient été signés quatre ans auparavant entre les gouvernements et les compagnies pharmaceutiques. Dans ces contrats, il était spécifié que si l’OMS éclarait une pandémie de niveau 6, les gouvernements s’engageaient automatiquement à commander les vaccins pour lutter contre cette pandémie.
  • Pour Fukushima, l’OMS et les autorités sanitaires ont relevé les seuils acceptables d’irradiation des populations et des travailleurs du nucléaire. Ce qui permet de ne pas être obligé d’ordonner des évacuations massives des populations, puisque ces nouveaux seuils ne sont pas atteints !
Mon commentaire : les notions de seuil biologique et les critères d’acceptabilité ne sont pas déterminés sur base médicale ou biologique, mais bien sur des bases politiques, économiques et financières.
Un dernier parallèle ?
  • Pour la grippe, les experts qui se sont prononcés en faveur de la vaccination et qui ont défendu la réalité de la pandémie étaient tous payés par les compagnies pharmaceutiques qui fabriquaient les vaccins. Ceux qui se sont prononcés contre la vaccination et qui ont dénoncé la manipulation des chiffres, des faits et de l’information n’avaient rien à gagner, au contraire (je suis bien placé pour en témoigner). Mais ce sont ces derniers qui se sont faits traités de menteurs, de conspirationnistes, de théoriciens du complot, de gourous de sectes, et j’en passe. Jusqu’à ce que quelques équipes de journalistes viennent confirmer ce qu’ils disaient, mais avec six à neuf mois de retard… Quand les caisses des compagnies pharmaceutiques étaient bien remplies et lorsque des milliers de personnes souffraient des effets secondaires du vaccin (décès, paralysies, neurodégénérescences, narcolepsies, malformations cardiaques chez les nouveaux-nés, etc.).
  • Pour Fukushima, les experts qui prennent la parole pour nous rassurer sur la sécurité du nucléaire, sur l’inocuité des rejets de Fukushima et sur la maîtrise de la situation sont, comme par hasard, tous payés par l’industrie du nucléaire. Ceux qui dépensent leur énergie sans compter pour relayer les quelques informations disponibles dans le monde n’ont rien à gagner, de nouveau. Pourtant, il suffit de se balader quelques minutes sur les forums pour voir comment ils se font agresser par ceux qui refusent de voir. Pendant ce temps-là, les bébés commencent à mourir dans l’Ouest des États-Unis…
Mon commentaire : tout est dit, c’est bien l’argent qui mène le monde.
Si j’en avais le temps, je recommencerais une même analyse approfondie à propos d’autres événements que nous vivons ou que nous avons vécus. Je vous inviterais à réfléchir, par exemple, à ce qui se cache derrière la bactérie E-Coli qui, soi-disant, provoque une hécatombe en Allemagne. Comme pour le virus de la grippe A H1N1, cette bactérie est jugée par les microbiologistes comme une impossibilité naturelle. Pour eux, il est impossible qu’une même bactérie soit résistante aux huit classes principales d’antibiotiques connus. Mais qui pointe-t-on du doigt comme responsable présumé de cette hécatombe (vous m’excuserez, mais 39 morts, ça n’a rien d’une hécatombe) ? Une vilaine exploitation fermière de produits biologiques en Allemagne… OUH les vilains qui cultivent encore à l’ancienne ! Mais ne vous en faites pas, les scientifiques ont déjà la solution : il suffira d’irradier systématiquement tous les aliments (comme beaucoup le sont déjà dans l’industrie agroalimentaire traditionnelle). Ainsi donc : adieu le bio, adieu les aliments vivants. Bienvenue dans le monde du tout chimique, du tout irradié, du tout aseptisé.
Cette fois donc, les médias ont intérêt à amplifier la peur pour servir les intérêts des industries agroalimentaires industrielles, promotrices des OGM et de la phytopharmacie.
Conclusion provisoire
Comme je vous le disais en commençant, ne comptez pas sur moi pour repartir dans un autre combat.
Car ce combat, comme tous les autres (gaz de schiste, hold-up des pays et des populations par les banques privées, chemtrails, terrorisme d’état, pseudo-réchauffement climatique, etc.), est inutile.
Pourquoi ?
Parce que toutes ces choses que nous vivons actuellement sont le symptôme de l’ancien monde qui s’effondre.
La logique du nucléaire est en train de s’effondrer et ne se relèvera pas.
La logique pharmaceutique est en train de s’effonder et ne se relèvera pas.
La logique agroalimentaire est à bout de souffle et ne se relèvera pas non plus.
La logique de concentration financière vit ses dernières heures avant une faillite globale et systémique.
Toutes les logiques fondées sur la préservation des intérêts d’un petit nombre au détriment de l’immense majorité des êtres vivants sur cette planète ont fait du monde un monde pourri.
Le piège dans lequel je me suis pris moi-même fut de croire que ce monde était mon monde. Je croyais que je faisais partie de ce monde, alors qu’il n’en est rien. Je ne partage aucune des valeurs de ce monde-là ; un monde fondé sur l’individualisme, sur la cupidité, sur l’indifférence, sur le cynisme, sur la méchanceté, sur le mensonge, sur la violence, sur l’inconscience. Je ne partage aucune de ces valeurs. Pourtant, je reconnais qu’il y a en moi des zones d’individualisme, de cupidité, de cynisme, de méchanceté, de mensonge, de violence et d’inconscience. Et c’est pour cela qu’un monde pareil peut encore tenir debout, malgré son extrême fragilité.
Depuis que je suis sorti du combat, en janvier 2010, je ne me pose qu’une seule question : COMMENT CRÉER ENSEMBLE UNE MEILLEURE VIE ?
Autrement dit, et si nous laissions ce vieux monde s’effondrer tranquillement, en souhaitant même que les choses s’accélèrent ? Et si nous investissions réellement nos énergies à créer un autre monde. NOTRE monde, celui qui correspond à ce à quoi nous aspirons de tout coeur… Un monde où nous mettrions la conscience au coeur de nos vies, un monde où nous pourrions reconnaître les parts de lumière comme les parts d’ombre qui se trouvent en chacun de nous. Un monde où le respect de la vie, de la nature, de la conscience serait la préoccupation centrale.
En écrivant cela, je suis bien conscient que je n’ai pas de solution concrète à vous partager. Mais sachez que je chemine dans cette voie. J’ai juste l’intuition que ce meilleur monde, c’est ensemble que nous en tracerons les contours et que nous en inventerons les lois. C’est la raison pour laquelle je redouble mes efforts pour incarner dans mon quotidien la voie alchimique, loin de cette dualité BIEN – MAL. J’espère que, vous aussi, vous trouverez la voie qui vous convient pour ne pas vous attacher à ce vieux navire en train de couler et pour sauter, tant qu’il est encore temps.
La seule chose dont je suis certain, c’est que plus nous lâcherons le matérialisme, moins nous subirons les chocs qui nous attendent ces prochains mois. C’est ce à quoi je travaille depuis dix ans maintenant. Je gagne cinq fois moins qu’il y a dix ans, je ne suis plus propriétaire de rien (ni maison, ni voiture), sauf de ma société et de mes ordinateurs, je n’ai plus aucun engagement financier auprès d’aucune institution (j’ai contracté jusqu’à 500.000 euros d’emprunt !). Je me sens prêt et plus léger pour accueillir la vague du changement. Et vous, Sylvain, êtes-vous prêt(e) ?
Restons debout, conscient et sans peur !
jjc-2008-nl04.jpg
Jean-Jacques Crèvecœur
Montréal (Québec)
PS : Je vous autorise à reproduire, à diffuser, à traduire, à publier sur vos sites et vos blogs le présent courriel. Merci, simplement, de le publier intégralement et d’en citer la source.
Source: noxmail.us

L'aliénation et la haine sont les poisons de la terre !
Lorsque les hommes et les femmes seront réalisés 
spirituellement et moralement,
Ils pourront concevoir un monde meilleur...


Rappelons-nous les 3 piliers de la vie holistique
Vacuité
Impermanence
Interdépendance

Nous sommes tous enfants de l'UN, de l'UNIVERS
Poussières d'étoiles

Claire M

dimanche 26 juin 2011

Arbre des valeurs



Confucius (env. 551- 479 av. J.-C.)
Confucius (Kong Zi; en pinyin Kǒng Fūzǐ, Wade-Giles : K'ung-fu-tzu) (21 septembre 551 av. J.-C. à Zou - 11 mai à Qufu 479 av. J.-C.) est le philosophe et penseur chinois ayant le plus marqué la civilisation chinoise. Considéré comme le premier « éducateur » de la Chine, son enseignement a donné naissance au confucianisme, une doctrine politique et sociale qui a été érigée en "religion d'État" dès la dynastie Han et qui ne fut officiellement bannie qu'au début du XXe siècle. Né à Zou près de Qufu dans l’actuelle province du Shandong, il est généralement appelé Kǒngzǐ ou Kǒng Fūzǐ par les Chinois, ce qui signifie « Maître Kong » et qui a été latinisé en "Confucius" par les Jésuites.
Attaché à de hautes responsabilités dans un pays divisé, enclin aux inégalités sociales et à un relâchement des mœurs, Confucius applique avec succès de nombreuses réformes et parvient, selon la tradition, à rétablir l'ordre et à faire régner la justice. Pour lui, le bon fonctionnement d'une société passe obligatoirement par la connaissance d'un ordre cosmique supérieur porteur de préceptes universels, et par la reconnaissance d'un ordre intime propre à la nature humaine. Car dès lors que l'homme se ressent jen, autrement dit, porteur de la plus grande Vertu qui soit et qu'il nomme « noblesse du ciel », il se découvre uni à l'infini comme avec les autres et comprend que l'ordre social ne peut émaner que de sa volonté de développer la perfection qui est en lui. Confucius préconise, à cet effet, de forger nos propres comportements, par Amour pour autrui comme pour nous-mêmes, selon cinq principes de base, 
cinq facettes de l'univers parfait dont nous sommes issus : 
- la bonté, 
- la droiture, 
- la bienséance, 
- la sagesse et 
- la loyauté.

Ainsi, comme la médecine chinoise se préoccupe avant tout de soigner la cause du mal, la doctrine confucéenne propose de soigner la cause profonde des désordres sociaux.

C'est ainsi que les disciples de Maître K'ong développèrent l'idée qu'en cultivant sa personne, l'homme devient un être supérieur rayonnant d'une sagesse qui va immanquablement se propager autour de lui en un principe d'ordre, et influencer positivement toute la société.
Confucius considère, en effet, qu'il incombe à tout gouvernant de développer en lui sagesse et Amour pour faire passer le bien-être de ses sujets avant le sien : condition indispensable pour que les autres suivent son exemple et soient eux-mêmes instigateurs de prospérité et de bonheur. Cela leur demande de reconnaître et de respecter un guide, autrement dit, de suivre un sens spirituel indispensable à leur évolution. C'est uniquement dans cet esprit que Maître K'ong préconise le respect de l'ordre familial et, sur le plan politique, l'établissement et le respect d'un gouvernant paternel, à la vie exemplaire, connaissant la « volonté du ciel » et ne faisant qu'un avec elle. Malheureusement, même si la doctrine confucéenne imprégna les consciences de tout un pays et fit son chemin durant des siècles, elle fut, par la suite, mal utilisée et sur-interprétée notamment par le parti communiste chinois qui n'en retint que les préceptes justifiant l'établissement et le maintien d'un autoritarisme primaire de l'état.

Sans pour autant évoquer le nom de Dieu, Confucius s'est fait l'ambassadeur de Son ordre cosmique qu'il propageait par sa quête d'idéal et son souci de l'évolution personnelle dans le respect et l'Amour des autres. Aussi fut-il davantage considéré comme un maître de sagesse plutôt qu'un mystique. Et encore aujourd'hui, nous rendons hommage au Maître spirituel qu'il est, au fils de Lumière venu semer quelques graines d'Amour… 500 ans avant la venue de Jésus-Christ ! 


Citations, graines d' Amour 


Ne vous affligez pas de ce que les hommes ne vous connaissent pas ; Affligez-vous de ne pas connaître les hommes.

Ce n'est pas un malheur d'être méconnu des hommes, mais c'est un malheur de les méconnaître.


L'homme supérieur c'est celui qui d'abord met ses paroles en pratique, et ensuite parle conformément à ses actions.

Ne vous souciez pas de n'être pas remarqué ; cherchez plutôt à faire quelque chose de remarquable.

Celui qui repasse dans son esprit ce qu'il sait déjà, et par ce moyen acquiert de nouvelles connaissances, pourra bientôt enseigner les autres.

L'homme honorable commence par appliquer ce qu'il veut enseigner ; ensuite il enseigne.

Quand on ne sait pas ce qu'est la vie, comment pourrait-on savoir ce qu'est la mort ?

Étudier sans réfléchir est une occupation vaine ; réfléchir sans étudier est dangereux.

Veux-tu que je t'enseigne le moyen d'arriver à la connaissance ? Ce qu'on sait, savoir qu'on le sait ; ce qu'on se sait pas, savoir qu'on ne le sait pas : c'est savoir véritablement.

Rien ne sert de parler des choses qui sont déjà accomplies, ni de faire des remontrances sur celles qui sont déjà très avancées, ni de blâmer ce qui est passé.

Celui qui dans ses entreprises cherche uniquement son intérêt propre excite beaucoup de mécontentement.

Quand vous voyez un homme sage, pensez à l'égaler en vertu. Quand vous voyez un homme dépourvu de sagesse, examinez-vous vous-même.


On s'égare rarement en s'imposant soi-même des règles sévères.

L'homme honorable s'applique à être lent dans ses discours et diligent dans ses actions.

La Vertu ne va jamais seule ; elle attire toujours des imitateurs.  

Jen K'iou dit : " Maître, ce n'est pas que votre Voie me déplaise ; mais je n'ai pas la force de la mettre en pratique. " Le Maître répondit : " Celui qui vraiment n'en a pas la force tombe épuisé à mi-chemin. Quant à vous, vous vous assignez des limites. "

Hélas ! Je n'ai encore vu personne qui aimât la vertu comme on aime la beauté corporelle.

Notre plus grande gloire n'est point de tomber, mais de savoir nous relever chaque fois que nous tombons.

Celui qui plante la vertu ne doit pas oublier de l'arroser souvent.

L'homme supérieur ne demande rien qu'à lui-même ; l'homme vulgaire et sans mérite demande tout aux autres.

Sous un bon gouvernement, la pauvreté est une honte ; sous un mauvais gouvernement, la richesse est aussi une honte.

Je n'enseigne pas celui qui ne s'efforce pas de comprendre ; je n'aide pas à parler celui qui ne s'efforce pas d'exprimer sa pensée. Si je soulève un angle [de la question] et que l'on est incapable de me retourner les trois autres, alors je n'y reviens pas.


La prodigalité conduit à l'arrogance, et la parcimonie à l'avarice. L'arrogance est pire que l'avarice.

Le sage est calme et serein. L'homme de peu est toujours accablé de soucis.

Il est rare de trouver un homme qui se livre trois ans à l'étude, sans avoir en vue un salaire.

Ne cherchez pas à vous immiscer dans les affaires dont vous n'avez pas la charge.

Il est parfois des moissons qui n'arrivent pas à fleurir ; il en est aussi qui, après avoir fleuri, n'ont pas de grain.

Il est des personnes avec lesquelles on peut étudier, mais non tendre vers la Voie. Il en est d'autres avec lesquelles on peut tendre vers la Voie, mais non s'y affermir. D'autres encore avec lesquelles on peut s'affermir, mais dont on ne peut partager le jugement.

Ne pas se laisser imprégner par les calomnies, ni se laisser meurtrir par les accusations ; cela peut s'appeler lucidité. Ne pas se laisser imprégner par les calomnies, ni se laisser meurtrir par les accusations, c'est la lucidité d'un homme qui voit loin.

Il est plus difficile de se défendre de l'amertume dans la pauvreté que de l'orgueil dans l'opulence.

Si vous refusez d'instruire un homme qui a les dispositions requises, vous perdez un homme. Si vous enseignez un homme qui n'a pas les dispositions nécessaires, vous perdez vos instructions. Un sage ne perd ni les hommes ni ses enseignements. 

Celui qui est sévère envers lui-même et indulgent envers les autres évite les mécontentements.

Quand la haine ou la faveur de la multitude s'attache à un homme, il faut examiner pourquoi.

Deux hommes qui suivent des voies différentes ne peuvent se rencontrer.

Trois sortes d'amitié sont avantageuses, et trois sortes d'amitié sont nuisibles. L'amitié avec un homme qui parle sans détours, l'amitié avec un homme sincère, l'amitié avec un homme de grand savoir, ces trois sortes d'amitiés sont utiles. L'amitié avec un homme habitué à tromper par une fausse apparence d'honnêteté, l'amitié avec un homme habile à flatter, l'amitié avec un homme qui est grand parleur, ces trois sortes d'amitiés sont nuisibles.

Quand vous êtes en présence d'un homme honorable, vous avez trois défauts à éviter. Si vous lui adressez la parole avant qu'il vous interroge, c'est précipitation. Si, interrogé par lui, vous ne lui répondez pas, c'est dissimulation. Si vous lui parlez avant d'avoir vu, à l'air de son visage, qu'il vous prête une oreille attentive, c'est aveuglement.

Ceux dont la connaissance est innée sont des hommes [tout à fait] supérieurs. Puis viennent ceux qui acquièrent cette connaissance par l'étude ; puis ceux qui étudient, poussés par les épreuves. Enfin, ceux qui, même dans la détresse, n'étudient pas : c'est le peuple.

L'homme honorable donne une attention spéciale à neuf choses. Il s'applique à bien voir ce qu'il regarde, à bien entendre ce qu'il écoute ; il a soin d'avoir un air affable, d'avoir une attitude déférente, d'être sincère dans ses paroles, d'être diligent dans ses actions ; dans ses doutes, il a soin d'interroger ; lorsqu'il est mécontent, il pense aux suites fâcheuses de la colère ; en face d'un bien à obtenir, il se rappelle la justice.

Ce qu’on ne désire pas pour soi, ne pas le faire à autrui.



La vraie faute est celle qu'on ne corrige pas.



Choisissez un travail que vous aimez et vous n'aurez pas à travailler un seul jour de votre vie.



La vie de l’homme dépend de sa volonté ; sans volonté, elle serait abandonnée au hasard.



Une petite impatience ruine un grand projet.



Il faut répondre au mal par la rectitude, au bien par le bien.



Celui qui ne progresse pas chaque jour, recule chaque jour.

Extraits des Entretiens du Maître avec ses disciples, de Lun-Yu,  du Chou-King, Livre des sentences, Entretiens philosophiques