Le miracle, c'est Don José Carmen Garcia Martinez qui, avec son amour pour les plantes, les paroles qu'il leur adresse et d'anciennes recettes aztèques, a réussi à cultiver des légumes géants. Il a produit ainsi des choux de 45 kg, des pieds de maïs de 5 m. de haut, des feuilles de blette de 1,5 m. de long, 7 à 8 courges par pied (1 à 2 habituellement), 110 tonnes d'oignons par hectare (16 tonnes normalement).
Un journaliste péruvien, Yvo Perez Barreto, est allé trouver Don Carmen chez lui et a raconté tout ce qu'il y a vu. Mais ce n'est pas le seul témoin: l'Université d'agronomie de Chapingo (Mexique), sous l'autorité du Pr Nicolas Cerda, spécialiste des sols, a comparé les résultats de Don Carmen avec ceux obtenus par les méthodes de l'Université sur des terrains contigus. Des ingénieurs du Ministère de l'agriculture mexicain sont venus analyser l'eau, les légumes, les semences et surtout le terrain volcanique de l'agriculteur. Rien de particulier n'a été décelé.
Parmi les savoir-faire de Don Carmen, on note: cultiver sans pesticides et multiplier jusqu'à dix fois la production agricole; utiliser 700 g de fertilisant par hectare, au lieu des 500 kg habituels dans l'agriculture intensive; cultiver sur terres salées; créer de nouvelles plantes résistant aux maladies, non transgéniques... au début, sur sa terre presque stérile, il s'asseyait à côté des plantes et leur demandait de l'aider. Don José Carmen est persuadé que c'est grâce à la communication qu'il a établie mentalement avec les plantes qu'il a obtenu ces résultats miraculeux.
Pour lui, le secret c'est l'amour qui lui donne cette main verte.
Son livre (1) donne des tas de recettes, de trucs, qui pourraient révolutionner la planète, tout en changeant la mentalité humaine: l'amour à la place du profit immédiat.
(1) Édition Clair de Terre, 27, rue de l'Abbé-Grégoire, 75006 Paris
Extrait du livre :
"J’ai commencé par m’asseoir auprès des plantes, je me suis mis à les observer. Puis je leur ai demandé de m’aider. Les plantes, comme tout ce qui vit, ont une forme d’intelligence qui leur permet de communiquer avec nous, il suffit de les écouter. Parfois, pendant la nuit, je sens que mes plantes ont soif, alors je marche jusqu’à mon champ, et je les arrose jusqu’à ce qu’elles soient satisfaites.
C’est absurde d’appliquer à la lettre les conseils d’arrosage, car, comme les hommes, chaque plante est différente.
Les hommes n’ont pas tous des affinités avec les plantes, et les plantes avec les hommes.C’est une question de compatibilité, comme les rhésus sanguins entre les êtres humains. Les plantes elles-mêmes peuvent se regrouper par affinité, en fonction de leurs énergies. Par exemple, on peut marier le haricot rouge et le maïs parce que ce sont des plantes qui s’entraident. Mais d’autres peuvent se combattre, comme la mangue et l’avocat, et même s’entretuer.
Si l’énergie d’une plante se heurte à la nôtre, la plante peut préférer mourir plutôt que de nous accepter. Certains par contre sont nés avec des dons pour cultiver, et s’entendent bien avec un grand nombre de plantes. On dit alors qu’ils ont la main verte.
Quant à moi, certaines plantes m’acceptent, d’autres pas : celles-là, je n’ai pas le droit de les cultiver."
L'homme qui parle aux plantes
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