Enfance

L'enfant ne peut pas attendre, son nom est AUJOURD'HUI. G. Mistral

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dimanche 15 mai 2011

Être sensible


Coupé de tout rapport avec la nature, on devient un tueur.
Si l'on perd le contact avec la nature, on perd le contact avec l'humanité. Coupé de tout rapport avec la nature, on devient un tueur. On peut alors massacrer des bébés phoques, des baleines, des dauphins et des hommes, pour le profit, le "sport", pour sa nourriture ou au nom de la science. La nature se sent alors menacée par vous et vous prive de sa beauté.
Vous pourrez effectuer de longues promenades dans les bois ou camper dans des endroits merveilleux, vous resterez un tueur et tout rapport d'amitié avec ces lieux vous sera refusé. Vous n'êtes probablement proche de rien ni de quiconque, qu'il s'agisse de votre femme ou de votre mari.
Vous êtes bien trop occupé, pris dans la course des profits et des pertes et dans le cycle de votre propre pensée, de vos plaisirs et de vos douleurs. Vous vivez dans les ténèbres de votre propre isolement et vouloir le fuir vous plonge dans des ténèbres encore plus profondes. Vous ne vous préoccupez que d'une survie à court terme, irréfléchie, que vous soyez accommodant ou violent.
Et des milliers d'êtres meurent de faim ou sont massacrés à cause de votre irresponsabilité. Vous abandonnez la marche de ce monde aux politiciens corrompus et menteurs, aux intellectuels, aux spécialistes.
Etant vous -mêmes dépourvu d'intégrité, vous édifiez une société immorale, malhonnête, qui repose sur l'égoïsme absolu. Et quand vous tentez de fuir cet univers dont vous êtes seul responsable, c'est pour aller sur les plages, dans les bois ou faire du "sport" avec un fusil..
Jiddu Krisnamurti


samedi 14 mai 2011

Créature merveilleuse... lève toi !


Eve Ensler nait dans une famille affluente de l’Upper East Side à New York. A l’adolescence, elle est violée par son père, le président d’une grande entreprise, ce qui la fait se renfermer sur elle-même et quitter la ville pour une université d’art du Vermont, où elle commence à trouver sa voix/e. Après l’université, elle revient à New York où elle devient serveuse et tombe dans l’alcool. Elle rencontre alors Richard McDermott, un barman qui l’aidera à s’en sortir et dont elle adoptera le fils, Dylan. Ils se marient et il la soutient dans ses projets théâtraux. La carrière d’Eve démarre vraiment avec Les Monologues du Vagin, actuellement traduit en vingt-huit langues et dont un demi million d’exemplaires a été vendu à ce jour dans le monde. Elle fonde V-Day en 1998, un mouvement international dont le but est de mettre fin à la violence contre les femmes. (www.vday.org)
Elle et Richard McDermott divorcent, mais Eve rencontre l’artiste Ariel Orr Jordan, elle aussi une survivante d’abus sexuels.
Depuis sa création, V-Day a récolté $14 million grâce aux productions des Monologues à travers les Etats-Unis, notamment sur des campus universitaires. Les Monologues ont été joué dans plus de 40 pays.



Embrasse ta fille intérieure - cliquer ici pour voir le film

Au milieu de la guerre en Irak, au moment où le terrorisme mondial ne cesse de s’étendre, où les libertés civiles disparaissent aussi rapidement que la couche d’ozone, alors qu’une femme sur trois dans le monde sera battue ou violée dans sa vie, pourquoi écrire une pièce sur mon ventre ?
Peut-être parce que mon ventre est la seule chose que je peux contrôler, ou plutôt parce que j’ai espéré pouvoir un jour contrôler mon ventre. Peut-être parce que je me rends compte de l’attention que me prend mon ventre, et de l’attention que d’autres femmes portent à leur ventre ou à leurs fesses ou à leurs cheveux ou à leur peau, de telle sorte qu’il nous reste bien peu d’attention pour la guerre en Iraq – ou quoi que ce soit d’autre d’ailleurs. On a récemment demandé à un groupe ethniquement diversifié de femmes défavorisées ce qu’elles changeraient dans leurs vies si elles pouvaient changer une seule chose : la majorité a répondu qu’elles choisiraient de perdre du poids.
Peut-être que je m’identifie à ces femmes parce que j’ai en tête l’idée que si mon ventre était plat, alors tout irait bien. Je serais protégée, acceptée, admirée, aimée. Peut-être parce que pendant presque toute ma vie je me suis sentie sale, coupable, mauvaise, en faute, et que mon ventre est le porteur, le sac de toute cette haine envers moi-même. Peut-être parce que mon ventre est devenu le dépositaire de ma tristesse, de mes malheurs d’enfant, de mes ambitions frustrées, de ma rage inexprimée. C’est une décharge toxique, l’endroit où les trajectoires explosives se rencontrent – l’impératif judéo-chrétien d’être bon ; l’exigence patriarcale qui veut que les femmes soient silencieuses, soient moins ; les demandes du consumérisme selon lesquels on doit être mieux, ce qui implique que nous sommes nés mauvais, et que pour s’améliorer on doit toujours dépenser de l’argent, beaucoup d’argent. […]
Je suis ma propre victime et mon propre bourreau. Bien sûr, les outils de ma propre victimisation sont largement mis à ma disposition. Les plans du corps parfait ont été programmés en moi depuis la naissance. Mais quelles que soient les exigences et pressions culturelles, ma préoccupation autour de mon ventre, mon régime permanent, mon inquiétude me sont imposés par moi-même. J’achète les magazines, je soupire d’envie. Je me convaincs que les filles blondes et plates ont tout compris à la vie. Notre zèle à nous auti-mutiler qui s’étend et infecte le monde devient plus inquiétant que notre narcissisme.
J’ai visité plus de quarante pays en six ans. J’ai vu sévir des empoisonnements insidieux ; des crèmes pour éclaircir la peau qui se vendent comme de la pâte dentifrice en Afrique et en Asie. Des mères qui font enlever les côtes flottantes de leurs filles de huit ans aux Etats-Unis, pour qu’elles n’aient pas à faire de régime. Des enfants de cinq ans à Manhattan qui suivent des asanas[2] très stricts pour que leurs parents n’aient pas honte de leurs courbes. Des filles qui se font vomir et et qui s’affament en Chine, à Fiji et partout. Des Coréennes qui enlèvent l’Asie de leurs paupières[3]… la liste continue. […] J’ai parlé à des femmes dans des cliniques de Berverly Hills, sur les plages sensuelles de Rio de Janeiro, dans des clubs de gym à Mumbai, New York, Moscou, dans des instituts de beauté bondés d’Istanbul, d’Afrique du Sud et de Rome. A part de très rares exceptions, les femmes que j’ai rencontrées haïssaient au moins une partie de leur corps. Il y avait quasiment toujours une partie qu’elles voulaient changer, pour laquelle elles gardaient une armoire pleine de produits destinés à la transformer, la réduire, la cacher, la redresser ou l’éclaircir. Et toutes ces femmes étaient persuadées que si elles pouvaient juste surmonter ce problème-là , tout le reste de leur vie coulerait de source. […]


[1] Ensler, Eve (2001) The Good Body, William Heinemann, London, 96 p.
[2] Positions de yoga
[3] De nombreuses femmes asiatiques se font chirurgicalement creuser une ‘double paupière’ pour avoir l’air plus occidental. C’est à peine perceptible.

extrait du blog "Féminisme : 2ème et 3ème vague"
Lorsque je recense les produits "amincissants" vendus en para-pharmacies, dans les grandes surfaces, par vente directe à domicile et e-boutique, sachant que d'un côté de la chaîne se trouve une matière première (chimique) manufacturée et de l'autre une personne en mésestime d'elle-même avec un cordon reliant nommé "commerce profitable", je me dis que l'humain n'a pas fini sa prise de conscience et reste prêt à tout pour satisfaire son égoïsme au nom de la séduction. Ceci est un exemple, parmi tant d'autres, d'une co-responsabilité aveugle et sourde à la malnutrition systémique planétaire (1/3 de l'humanité) d'une part, et de la dé-responsabilisation de l'individu qui fonde la vie sur son enveloppe exclusive d'autre part.


Ici, Sébastien Hervieu rapporte ce matin dans le monde : En Afrique du Sud,des lesbiennes sont violées pour être guéries http://www.lemonde.fr/afrique/article/2011/05/10/en-afrique-du-sud-des-lesbiennes-sont-violees-pour-etre-gueries_1519529_3212.html

Tandis que d'autres hommes présentent leurs excuses à toutes les femmes !




Dans nos pays dits "civilisés et développés", de liberté d'expression et de choix
et par un irrépressible désir d'équité
Parce que de nombreux hommes abîmés par certaines femmes, m'ont touchée
Si ces femmes, d'un seul coeur, présentaient leurs excuses à ces hommes
Voilà ce qu'elles leur diraient

Nous désapprouvons vous avoir séduits en tant que femmes objet, "déesses" ou poupées
Nous regrettons avoir pu, à moment donné, utiliser votre renommée pour nous valoriser
Nous nous attristons d'avoir fait de nos fils nos propriétés exclusives et  limitées 
Nous déplorons vous avoir faits chuter dans un divorce mercantile intéressé
Nous reconnaissons avoir chercher l'indépendance sur votre dos incliné
Nous vous demandons pardon pour notre violence d'enfant gâté
Prenant notre plaisir égoïste détaché de l'ensemble
Nous n'avons pas eu la volonté de vous aimer
...
Oui le sentiment est guidant !

Créer une humanité dont le pivot se nommerait respect ! 
Respect de soi-même, Respect de l'autre, Respect du vivant
Par l'éducation à la vie, à la nature et au don
Pour savoir aimer avec compassion et passion

Claire M

dimanche 17 avril 2011

Eveil de l'enfance


Si les parents savaient, les enfants pourraient !

Combien de parents ne le sont que de nom d'emprunt ; ils permettent, par aveuglement, la répétition de l'histoire.
Un père évoque son désenchantement, quand témoin de maltraitance exercée par son fils sur son petit-fils ; il avait oublié que lui-même avait subi, enfant, l'incompréhension de ses aînés, arrêtant l'image sur vengeance.
Une mère rivalise de charmes en objections quand sa fille lui annonce son union ; elle avait oublié qu'elle-même avait été, enfant,  l'instrument d'un désaveu d'amour figeant l'image sur contrôle.
N'étaient-ils pas tous deux un maillon souffrant de la chaine machinale ?
Des milliers de cas de ce type croissent à l'abri des regards, créant mal-être et chute de l'humanité.


Un ami affirme que l'adulte ne peut donner que ce qu'il a reçu enfant. 
Il me semble que ce temps est révolu, tout simplement par la libération de l'accès à la connaissance. Il suffit de le vouloir pour désentraver la malédiction et s'en affranchir. 
Tant que l'adulte privilégie son intérêt personnel, avant celui de sa progéniture, en reniant sa généalogie, il n'embrasse pas son rôle d'éveilleur à l'amour, l'énergie, la justesse et la confiance de son enfant. 
Il laisse faire la communauté bonne ou mauvaise. Il a seulement "fait" un ou des enfant(s) !
Éduquer un enfant, c'est l'élever plus haut que soi-même au meilleur de la vie. Ainsi l'enfant pourra marcher vers lui-même pour se réaliser pleinement. Notre monde en dépend !

Méditation
Mais peut-être faut-il concevoir une école des parents ?

Qu'y-a-t-il de plus merveilleux qu'un enfant heureux ?



Changer de point de vue ne dépend que de soi-même pour engendrer un nouveau paradigme. Comprendre la prophétie des Andes et l'appliquer au quotidien est une voie possible immédiate.

Anciennes préoccupations
Nouveau paradigme
Indépendance
Réussite intellectuelle
Auto dévaluation
Sécurité
Résistance à l’autorité
Mécanismes émotionnels
Peur
Contrôle
Quête d’approbation
Conformisme
Mauvaises relations familiales
Dépendances
Dépenses excessives
Travail sous payé
Image physique
Manque d’Amour
Colère
Culpabilité
Perfectionnisme
Revanche
Interdépendance
Sagesse
Conscience de votre force
Adaptabilité
Partage des responsabilités
Épanouissement de Soi
Amour
Confiance
Confiance en soi
Créativité
Engagements sincères
Assurance
Limitation des dépenses
Juste rémunération
Valeur personnelle
Présence d’Amour divin en soi
Utilisation positive de l'énergie
Amour avec Sagesse
Acceptation de soi
Pardon

 Lâcher les rôles de victime ou d'agresseur et développer un état de conscience supérieur, sont les clefs d'un parent adulte éveilleur !

Claire M




lundi 24 janvier 2011

Des Apprentis Sages

Qu'il soit parent, professeur, ami, il en est dont les paroles sont d'une compréhension immédiate tout en nous éveillant. L'expression "boire ses paroles" prend ici tout son sens.



Pour répondre à la question "qu'ont-ils de si spécial qui nous comble aussi simplement et durablement ?", j'ai remonté le temps de mes rencontres afin d'observer celles qui ont contribué à ma réflexion et orienté ma vision.

3 sources d'information me sont apparues très distinctement :
- le savoir
- la science
- la connaissance

Qui en sont les transmetteurs ?
- le théoricien
- le pratiquant
- l'humaniste

Quelles sont les modalités d'apprentissage ?
- le théoricien diffuse une information sans la pratiquer pour lui même (le savoir)
- le pratiquant diffuse une information pratiquée mais séparée du reste (la science)
- l'humaniste diffuse une information pratiquée et intégrée à la vie à commencer par la sienne (la connaissance)

Conclusion :
Sans le savoir, la pratique est irréalisable
Sans la pratique, l'humanisme est impensable
"L'exemple, ce n'est pas le meilleur moyen de convaincre, c'est le seul" Gandhi

Point de vue de Claire M