Diplômé d'HEC et sorti vice-major de l'ENA en 1985, François ASSELINEAU actuellement Inspecteur général des Finances, a créé un nouveau parti politique, l'Union Populaire Républicaine (UPR), le 25 mars 2007 (encore un) mais ce n'est pas cela qui est intéressant.
D'ailleurs son discours n'est pas celui d'un homme politique en quête d'électeurs mais plutôt celui d'un historien en géo politique. Le contenu de son propos démontre d'une façon détaillée et circonstanciée comment l'Europe s'est construite sur la volonté des États Unis et selon le plan des États Unis pour servir leurs intérêts et comment elle poursuit son œuvre de satellisation avec la complicité de nos gouvernants et de la Commission européenne..
On ne peut pas dire que l'on se sente plus optimiste après avoir visionné la vidéo, mais ne vaut il pas mieux être lucide pour éviter de s'esquinter à lutter contre des moulins à vent ?
Ce que je regrette: si le tableau dressé est des plus clair, il n'ouvre sur aucune proposition. On se borne à constater des faits qui apportent toutefois beaucoup d'eau à notre moulin (pas à vent celui là).
Une chose toutefois me semble essentielle. La fresque qu'il peint montre en fin de compte ce qui arrive quand on considère le monde et les rapports humains en terme de défense d'intérêts (ici surtout intérêts nationaux). Tant que l'on reste dans cette vision, il n'y pas d'issue. Je crains bien que ce Monsieur Asselineau (que je ne connais pas), très inspiré par de Gaulle cité à de nombreuses reprises soit un nostalgique de la Souveraineté nationale et de la grandeur de la France. Pour moi la clé réside dans l'abandon de ces intérêts nationaux.
L'avenir ne dépend pas de notre capacité à faire partie des plus forts pour avoir droit à notre part, mais de sortir de la mosaïque des frontières, des intérêts particuliers qui se traduisent par extension aux Intérêts Nationaux, avec les guerres et les crises qu'il engendrent Et cela peut arriver par la libération de la monnaie. Si on enlève le carcan qui nous conditionne à lutter les uns contre autres pour survivre, alors peut émerger et s'incarner un monde solidaire et équitable. Y'a du boulot mais, aussi utopique que cela puisse paraitre encore actuellement, je suis persuadé que cela viendra car des engagements comme le nôtre, et nous sommes loin d'être les seuls, en sont déjà les traces annonciatrices.
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