La dicotomie
entre
ceux qui fabulent
ceux qui dorment
ceux qui savent
ceux qui nient
ceux qui coopèrent
ceux qui se préparent
et
ceux qui gouvernent
dirige aujourd’hui ma réflexion vers un décloisonnement nécessaire.
Pourquoi fermer les frontières des pays à la transhumance naturelle depuis la nuit des temps ?
Comment expliquer à nos enfants le choix délibéré de les ouvrir aux seules lois du marché, aliénant traditions, cultures et vivant ?
N’est-ce pas un paradoxe grossier ? Vouloir rendre étanche à l’endroit de l’évolution et de la fraternité d’un côté ; Instituer une globalisation mondiale du marché, de l’autre, sans règles équitables quant aux droits humains ?
Dans les profondeurs du ciel et de la mer, la vie y règne sans frontière !
Je m’adresse à tous sans aucune discrimination, quelles que soient obédience, nationalité, culture, religion, convictions voire raisons d’état,
à vous qui gouvernez,
à nous qui vous déléguons nos conditions d’existence
à nous tous porteurs du trésor offert qu’est la vie.
Je m’adresse à la sensibilité de chacun, sans autre mobile que celui d’ouvrir à la réflexion.
Il était une fois…
Une personne désireuse de réussir, en France, dans les années 80, poussée au-delà de toute attraction rêvée, partant d’effort et d’abnégation, car rien ne lui était donné.
Une personne debout, malgré les injustices la rangeant au banc des accusés par un pouvoir déserteur de responsabilité ; bravant quelques mises à pied en raison d’un talent à sonder les dossiers noirs pour les confronter à la vérité ; en dépit de frottements avec des petits pouvoirs revanchards sur sa prière d’humanité.
Une personne qui finit cette carrière, DLUO - date limite d'utilisation optimale - atteinte dans un hypermarché de techniciens « experts » et séparés, après avoir égrené un chapelet d’expériences dans un monde de silence sur les enjeux véritables de chacun,
Elle décide de prendre un bâton de pèlerin sur le chemin le moins fréquenté : voyage en solitaire !
Celui où la maladie peut s’autoguérir, où les objets se détachent pour plus de légèreté, où plaisir et déplaisir perdent forme et force en faveur de la compassion.
De nouvelles expériences lui feront taire définitivement ses illusions, comme celle de découvrir quelques cercles mieux disant « éclairés » et d’y observer le désir de pouvoir intriqué et la malhonnêteté. Sur ce chemin, la cours des miracles n’est pas très loin !
Dans sa volonté d’intégrer la soumission pour la liberté, elle sera pointée du doigt par le mensonge de la règle qui n’admet pas qu’être DG ou chiffonnier dans nos cités, avec la tête pensante, relèvent de la même foi : être utile à l’autre !
Mais dans le frénétique besoin d’être quelqu’un, le titre est devenu un avatar de classes sociales et de conditionnement. C'est ainsi que naissent des noms de scène, investis de prétendues qualités, à côté de l'identité réelle d'un individu. Celui là même qui croit en sa liberté et sa réussite présumées ne sachant pas qu’il en est esclave. Personne ne lui a enseigné que ce mot signifie équilibre : équilibre des forces, des pensées et des actes, voie du milieu, justesse.
Serait-ce la vocation qui fait l’humaniste ?
Ce chemin de vie ordinaire me conduit à une perception plus lucide des intentions et de leurs productions..
Égaux sont,
celui qui n’a pu exprimer son identité en son temps et cherche par tout moyen à s’imposer,
et celui qui, noble né considérant cet acquis inné, cherche à tout prix à le préserver :
vanité !
Égaux sont,
celui qui s’asservit pour consommer,
et celui qui légifère tout en usant des biens de la communauté qu’il confisque :
opportunisme !
Vanité et opportunisme sont les deux jambes qui font avancer cet homme là au risque d'une chute, dans l’abyssale subjectivité : un pilotage à vue dans la fuite en avant devenue obsession.
Oublierait-il sa légende et sa raison d’être entre parents et enfants ?
Les premiers ont construit pour le mieux, ce que nous devons transmettre, amélioré et embelli, à nos héritiers.
Notre devoir d’intelligence est de rayonner ces bienfondés, et non leur opposé, vers celles et ceux, qui ont été jusqu’à présent le sacrifice, ailleurs, d’un système économique d’uniformisation, basé sur des objectifs de profit et d’intérêt déconnectés de l’humanité.
Faut-il vivre divorce, dépression, maladie, faillite pour oser le changement ?
Faut-il plus de misère encore pour pratiquer la solidarité vraiment ?
Faut-il un séisme plus grand pour décider d'arrêter l'exploitation de notre terre ?
Faut-il vivre divorce, dépression, maladie, faillite pour oser le changement ?
Faut-il plus de misère encore pour pratiquer la solidarité vraiment ?
Faut-il un séisme plus grand pour décider d'arrêter l'exploitation de notre terre ?
A ce stade de la compréhension, savoir tirer le grain de l’ivraie devient un art de vivre, dont l’unique raison est de bâtir un avenir meilleur pour tous.
C’est un travail à temps plein avant que notre planète décide d’y mettre fin !
De quoi avoir peur ?
Gratitude
Claire M
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