Ce matin, je me souviens d'un discours tenu par Frédérick Douglass dans la quatrième de juillet "liberté" (1818-1895, esclave autodidacte qui devint porte-parole de la lutte contre l'esclavage, puis membre de la société abolitionniste, éditeur de journal et enfin Consul des États-Unis)
"Votre grande indépendance ne révèle que la distance incommensurable entre nous. Les bénédictions dans lesquelles vous vous réjouissez ce jour, nous n'en jouissons pas en commun. Le riche héritage de la justice, de la liberté, de la prospérité et de l'indépendance, légué par vos pères, est partagé par vous, pas par moi. Le soleil qui apporte lumière et guérison pour vous, a apporté rayure et mort pour moi. Cette quatrième de juillet "liberté" est la vôtre, pas la mienne. Vous pouvez vous réjouir, je dois pleurer."
J'ai le sentiment que nous pouvons approcher au plus près de cette liberté, équilibre, voie du milieu... en nous libérant de l'intérieur des croyances, conditionnement et programmation, lesquels ne sont que l'identification de l'ego ; cette partie de notre personnalité qui se nourrit de la séparation de l'ensemble dans la peur du changement et de l'impermanence.
La terre est en grande métamorphose sur la voie 2012 ! et nous pouvons nous réjouir d'entrer dans la paix, la compassion, l'amour et la tolérance.
Tous souffrent de la faim jusqu'à ce que tous soient nourris.
Personne n'est libre jusqu'à ce que tous soient libres.
Sur le chemin de l'espérance.
Claire M
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