Quand l'humain ne saute pas la case "conscience" la plus ardue qui demande bien du temps et du courage pour l'approcher, ô mystère impénétrable... jusqu'à ce que l'humilité fasse son office... Il gagne en discernement par son élargissement de conscience. A partir de là, et seulement de là, il est dans le confondement ! celui du don absolu et impersonnel, par l'expansion du Moi dans le Soi.
Il est devenu autonome et libre en conscience continue et avec éthique, à sa juste place d'humain.
Les bouleversements actuels entrainent le pire et le meilleur. Jamais voyance et "guidance" n'ont été aussi prospères. Quand certains prétendent que l'issue est d'adopter la pratique bonobos, d'autres canalisent des "entités" dans un verbiage assertif qui ne fait place au doute tout en reposant sur rien alias ignorance. S'en viennent les stages, ateliers et pseudo formations au tarif progressif pour la délivrance d'un bout de papier nommé certificat d'aptitude. Un peu plus loin, les produits "miracles" assurent un fonds de roulement sur la dépendance qu'ils suggèrent. Le délabrement de l'humanité occidentale est davantage là que dans la crise, merveilleux outil d'évolution individuelle aujourd'hui ! En résumé, la détresse ou la faiblesse, se fait mener par le bout du nez sur le chemin excentrique au sien.
Je veux nager jusqu'à l'autre rive !
- Pour cela, tu dois apprendre à nager. Es-tu prêt à apprendre ?
Oui, mais je veux emmener avec moi, ma tonne de choux.
- Quels choux ?
La nourriture dont j'aurais besoin une fois de l'autre côté, ailleurs.
- Mais s'il y a de la nourriture de l'autre côté ?
Je ne vois pas ce que vous voulez dire. Je n'en sais rien. Il faut que j'emmène mes choux avec moi.
- Mais tu ne pourras jamais nager avec une tonne de choux. C'est beaucoup trop lourd
Alors je ne peux pas apprendre à nager. Vous appelez mes choux un poids mort. Je les appelle ma nourriture de base.
- Suppose que tout ceci ne soit qu'une allégorie et qu'au lieu de parler de choux, nous parlions de présuppositions et de certitudes ?
Hum... Je vais emmener mes choux chez quelqu'un d'autre qui comprend mieux ce dont j'ai besoin.
I.Shah, The Sufis, Anchor Books 1971
"Les sorciers pensent que les prédateurs nous ont inculqué nos systèmes de croyance, nos idées sur le bien et le mal et nos moeurs sociales. Ils nous ont donné la convoitise, l'avarice et la lâcheté. Ce sont les prédateurs qui nous rendent suffisants, routiniers et égomaniaques.
Afin de nous rendre obéissants, faibles et dociles, les prédateurs se sont engagés dans une manoeuvre prodigieuse - bien sûr, prodigieuse depuis le point de vue d'une stratégie de combat. Une manoeuvre horrible du point de vue de ceux qui le subissent. Ils nous ont donné leur esprit ! Tu m'entends ? Les prédateurs nous ont donné leur esprit, qui est devenu notre esprit ! L'esprit des prédateurs est baroque, contradictoire, morose et maintenant, rempli de la peur d'être découvert d'un instant à l'autre. Je sais que même si tu n'as jamais souffert de la faim, tu possèdes l'anxiété de la famine, qui n'est autre que l'anxiété du prédateur qui craint qu'à tout instant, sa manoeuvre puisse être découverte et que sa source d'alimentation lui soit refusée. A travers l'esprit, qui après tout est leur esprit, les prédateurs injectent dans la vie des êtres humains tout ce qui leur convient. De cette manière, ils se garantissent une marge de sécurité, un tampon contre leur peur.
(...) En jouant sur notre conscience de soi, qui est le seul point de conscience qui nous reste, les prédateurs créent des éruptions de conscience qu'ils consomment de manière impitoyable et prédatrice. Ils nous insufflent des problèmes débilitants qui provoquent le jaillissement de ces éruptions de conscience et de cette manière, ils nous maintiennent en vie pour pouvoir se nourrir des éruptions énergétiques de nos pseudo préoccupations. "
à
ce stade de l’évolution, il en est certaines et certains qui se
prennent pour Dieu. De par le passé, cela s’est produit également.
Les dégâts d’une telle illusion ont été incommensurables. A mes
yeux, à mon coeur et à mon âme, ils ne sont que des variantes des
anciens gurus, avides de pouvoir et de belles paroles
enchanteresses… Je n’ai pas la prétention de détenir la vérité
Une mais me sentant réellement connecté à mon essence-ciel, tout
en acceptant les différences, je dois vous avouer que j’ai
énormément de peine avec cela, je n’y vois que des égos
spirituels disproportionnés. Si nous S’Om Uns avec le «Principe»,
en aucun cas nous ne pouvons prétendre être dans notre intégralité
celui-ci. C’est dans une nature imparfaite que nous avons vu le
jour. Une goutte dans l’Océan, voilà ce que je suis, une goutte
créatrice, qui va aimer d’autres gouttes et partager des
expériences de Vie et participer à la manifestation de la
Conscience Divine. Il est toutefois bon de rester à sa place et ne
pas tomber dans l’illusion égotique qui nous ferait croire que nous
sommes Dieu. Est-il utile de vous rappeler que le chakra du coeur
est vert et l’humilité son essence.
Sans humilité, ni sagesse, ni amour, ni équanimité.
Dans la conscience de ce que nous S’OM, la fleur de la compassion
s’ouvre. Et en essence, lorsque nous sommes en compassion, nous
sommes Un avec Nous, Un avec l’Univers, Un avec la Vie.
"Who gives, one's virtues shall increase
Who is self-curbed, no hatred bears
Who so is skilled in virtue, evil shuns, And by the rooting out of lust and hate"
Bhante Saranapala
"Je suis le capitaine de mon âme" William Ernest Henley (1843-1903)
Passer dans la chambre d'à côté, celle du respect, de la volonté et de la discipline
et l'amour fera émerger notre monde avec d'autres
Jolie journée
Claire M
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