La première mère à être fêtée fut Cybèle, mère des Dieux.
Les grecs anciens honoraient leur déesse Rhea, au printemps chaque année du 15 au 27 mars.
L'empire romain célébrait en juin les Matraliae (mater : mère en latin).
Ce culte fut abandonné au IVeme siècle après JC.
Au XVIeme siècle, le "mothering sunday" renaissait en Angleterre. A cette occasion, une journée de congé était accordée à chacun, lui permettant de rendre visite à sa mère.
En 1917, les soldats américains, sur le front, arborent un oeillet à la boutonnière, blanc pour les mères décédées et rouges pour les bien vivantes, célébrant le "mother's day".
Grand merci a Anna Jarvis qui l'a instauré aux États Unis en 1914, en mémoire de sa mère défunte !
Au plein de la guerre, la municipalité parisienne exalte la natalité et les familles nombreuses par une journée "Fête des familles nombreuses" sous le patronage du Secours Populaire et des Ligues Natalistes.
La municipalité de Lyon exhortera les familles à repeupler le pays par une "Journée des mères de familles nombreuses".
En juin 1918, l' État français organise la "journée des mères" qui demandera une décennie pour s'officialiser.
Sous le septennat de Vincent Auriol, une loi parait le 24 mai 1950 qui institutionnalise cette journée sous la dénomination de "Fête des Mères".
Aujourd'hui, c'est la fête familiale qui prévaut pour chanter toutes les Mamans du monde.
Enfance
L'enfant ne peut pas attendre, son nom est AUJOURD'HUI. G. Mistral
lundi 31 mai 2010
dimanche 23 mai 2010
Amour et connaissance
Moi aussi je suis un jardinier. J'ai semé quelques graines, elles ont germé... Et maintenant, elles ont fleuri. Ma vie tout entière est remplie du parfum de ces fleurs. Grâce a ce parfum, je suis dans un monde différent. Ce parfum m'a donné une nouvelle naissance et je ne suis plus ce qu'on peut voir avec des yeux ordinaires.
L'invisible et l'inconnu ont ouvert leurs portes closes. Ce que j'ai trouvé, ce que j'ai connu, désire se répandre. Souvenez-vous que lorsque les nuages sont plein d' eau, ils doivent se vider. Et quand les fleurs sont pleines de parfum, elles doivent le répandre librement dans le vent. Quand une lampe est allumée, la Lumière rayonne forcément.
Quelque chose de semblable m'est arrivé, et les vents emportent loin de moi les graines d' une révolution intérieure. Je ne sais pas dans quels terrains elles vont tomber et qui les cultivera. Je sais seulement que c'est a partir des mêmes graines que je suis arrivé aux fleurs de la vie, de l'immortalité, du divin. Et quel que soit le sol où elles se posent, ce sol même deviendra les fleurs de l immortalité.
Dans la mort se cache l'immortel et la mort contient la vie, tout comme les fleurs sont cachées dans le sol. Mais le potentiel du sol ne peut jamais s'actualiser en l'absence des graines. Les graines rendent manifeste ce qui était non-manifesté et expriment ce qui était latent.
Tout ce que j'ai, tout ce que je suis, je veux le répandre comme des graines de sagesse, de conscience divine. Ce qui est atteint par la connaissance, l'amour le distribue en abondance.
Reprise des lettres d' Osho
La connaissance est la discipline spirituelle, l'amour est l'accomplissement.
L'invisible et l'inconnu ont ouvert leurs portes closes. Ce que j'ai trouvé, ce que j'ai connu, désire se répandre. Souvenez-vous que lorsque les nuages sont plein d' eau, ils doivent se vider. Et quand les fleurs sont pleines de parfum, elles doivent le répandre librement dans le vent. Quand une lampe est allumée, la Lumière rayonne forcément.
Quelque chose de semblable m'est arrivé, et les vents emportent loin de moi les graines d' une révolution intérieure. Je ne sais pas dans quels terrains elles vont tomber et qui les cultivera. Je sais seulement que c'est a partir des mêmes graines que je suis arrivé aux fleurs de la vie, de l'immortalité, du divin. Et quel que soit le sol où elles se posent, ce sol même deviendra les fleurs de l immortalité.
Dans la mort se cache l'immortel et la mort contient la vie, tout comme les fleurs sont cachées dans le sol. Mais le potentiel du sol ne peut jamais s'actualiser en l'absence des graines. Les graines rendent manifeste ce qui était non-manifesté et expriment ce qui était latent.
Tout ce que j'ai, tout ce que je suis, je veux le répandre comme des graines de sagesse, de conscience divine. Ce qui est atteint par la connaissance, l'amour le distribue en abondance.
Reprise des lettres d' Osho
La connaissance est la discipline spirituelle, l'amour est l'accomplissement.
Renoncement et connaissance
Au bord d' une rivière était une vaste rive sablonneuse, recouverte de brillants cailloux multicolores.
Je sentis que j étais tombé sur un trésor. Le soir, j avais ramassé tant de cailloux qu il m était impossible de les ramener a la maison.
Quand je dus les abandonner derrière moi, les larmes me montèrent aux yeux. Je fus surpris de voir le manque d' intérêt de mes compagnons pour ces cailloux.
Ce jour la, j'eus l'impression qu'ils étaient de grands renonçants.
Aujourd'hui, quand j'y pense, je vois qu'une fois que vous avez découvert ce qu'étaient des pierres, il n'est plus question de renonciation.
L'ignorance est complaisance.
La connaissance est renoncement.
Le renoncement n'est pas une action ; ce n'est pas quelque chose à faire, cela arrive tout simplement. C'est le résultat naturel de la connaissance.
La complaisance est mécanique ; ce n'est pas une action non plus. C'est le résultat naturel de l'ignorance.
C'est pourquoi l'idée que le renoncement est une tâche dure et ardue n'a pas de sens.
Tout d' abord ce n'est pas un acte - seules des activités peuvent être difficiles et ardues - c'est un résultat.
Deuxièment, dans le renoncement, ce qui semble tomber est sans valeur, et ce qui est atteint est sans prix.
Reprise des lettres d'Osho
Je sentis que j étais tombé sur un trésor. Le soir, j avais ramassé tant de cailloux qu il m était impossible de les ramener a la maison.
Quand je dus les abandonner derrière moi, les larmes me montèrent aux yeux. Je fus surpris de voir le manque d' intérêt de mes compagnons pour ces cailloux.
Ce jour la, j'eus l'impression qu'ils étaient de grands renonçants.
Aujourd'hui, quand j'y pense, je vois qu'une fois que vous avez découvert ce qu'étaient des pierres, il n'est plus question de renonciation.
L'ignorance est complaisance.
La connaissance est renoncement.
Le renoncement n'est pas une action ; ce n'est pas quelque chose à faire, cela arrive tout simplement. C'est le résultat naturel de la connaissance.
La complaisance est mécanique ; ce n'est pas une action non plus. C'est le résultat naturel de l'ignorance.
C'est pourquoi l'idée que le renoncement est une tâche dure et ardue n'a pas de sens.
Tout d' abord ce n'est pas un acte - seules des activités peuvent être difficiles et ardues - c'est un résultat.
Deuxièment, dans le renoncement, ce qui semble tomber est sans valeur, et ce qui est atteint est sans prix.
Reprise des lettres d'Osho
vendredi 21 mai 2010
Mine de rien... Mine de crayon
Je me suis décidée à appuyer sur la sonnette. Au bout d' une minute, un petit bonhomme rond en salopette est venu m'ouvrir. On s'est installé dans son salon sur un sofa défoncé. A la télé passait un feuilleton à l'eau de rose et le volume était très bas. "c'est ma série préférée" avoua le petit homme en me donnant un soda que je n'avais pas demandé.
Je traversais alors une période difficile. Une amie m'avait chaudement recommandé cet homme qui, à l'entendre, l'avait sauvée. Il réalisait des miracles sans se lever de son fauteuil, rien qu'en discutant avec vous et en livrant ses secrets sous forme de paraboles. J'étais fort intriguée mais prête à partir si la conversation prenait un tour trop bizarre. Ce qui ne manqua pas d' arriver... Et pourtant je suis restée. Je m'en félicite car ces quelques minutes ont changé ma vie.
"je ne veux plus avoir mal, commençai-je. Plus jamais."
"quel bel espoir en effet que de ne plus jamais avoir à souffrir, mais ne crois-tu pas que tu en demandes beaucoup ?" me répondit le petit homme en plissant ses yeux malicieux.
" on m a dit que vous faisiez des miracles. Alors prouvez-le moi. Je vous croirai dès l'instant où mon dernier souci se sera envolé. Sinon, au revoir... Je n'ai plus rien à vous dire" fis-je sur un ton un peu plus dur que je ne l'aurais voulu.
"un instant gente dame. J'ai ce qu'il te faut. J'ai même mieux que ce que tu demandes : je vais t'apprendre à avoir mal"
Et effectivement, j'ai eu mal. Monsieur Jean Loup - c'était son nom - a mis le doigt sur toutes les parties de mon passé qui me faisaient souffrir : je lui ai tout raconté, tous ces souvenirs qu'on croit trop pénibles à dire mais qui ne demandent qu'à sortir.
La moindre anecdote était pour lui l'occasion d' en percevoir bien plus, de dérouler l écheveau de mes problèmes et de tailler dans le vif de ma douleur. Au bout de 2 heures de ce pénible accouchement, il a tout de même consenti à me livrer la solution.
"imagine-toi comme un crayon neuf, me dit-il. Les premières fois où tu écris, ta mine est encore pointue et ne demande qu'à percer le papier. Les mots se tracent à toute allure et l'écriture est facile. Presqu'un plaisir ! Mais plus tu écris et plus la mine s'émousse. Bientôt, les pleins et les déliés ne sont plus aussi beaux que tu les voudrais.
Tu es usé. Il faut te tailler, te redonner ta forme initiale. Mais ceci ne peut pas aller sans douleur. Comme le crayon qui passe entre les lames du taille-crayon et y laisse quelques copeaux, tu dois t'attendre à perdre quelques vieilles peaux inutiles, des scories qui ont recouvert le ciel de ta conscience et ont terni ta joie de vivre. Tu dois apprendre à souffrir pour retrouver ta forme initiale.
Jean Loup a donc fait un miracle. Encore un. Il ne m'avait pas promis un avenir sans douleur dans une boule de cristal... Mais lorsque je suis sortie de chez lui, j ai eu l'impression de savourer l'existence pour la première fois.
Nous sommes tous comme ce crayon de papier qui, a peine a-t-il commencé a écrire, est voué a l'usure et se raccourcit jusqu'à n'être qu'un petit morceau de bois. Pourtant, il doit conserver sa forme initiale pour continuer les jolis pleins et déliés sur notre page blanche. Les instants difficiles et les douleurs passagères sont alors comparables au taille-crayon qui redonne vie et efficacité au crayon. Rien n'est inutile, pas même la souffrance si nous savons l'exploiter et en tirer tous les enseignements.
Je traversais alors une période difficile. Une amie m'avait chaudement recommandé cet homme qui, à l'entendre, l'avait sauvée. Il réalisait des miracles sans se lever de son fauteuil, rien qu'en discutant avec vous et en livrant ses secrets sous forme de paraboles. J'étais fort intriguée mais prête à partir si la conversation prenait un tour trop bizarre. Ce qui ne manqua pas d' arriver... Et pourtant je suis restée. Je m'en félicite car ces quelques minutes ont changé ma vie.
"je ne veux plus avoir mal, commençai-je. Plus jamais."
"quel bel espoir en effet que de ne plus jamais avoir à souffrir, mais ne crois-tu pas que tu en demandes beaucoup ?" me répondit le petit homme en plissant ses yeux malicieux.
" on m a dit que vous faisiez des miracles. Alors prouvez-le moi. Je vous croirai dès l'instant où mon dernier souci se sera envolé. Sinon, au revoir... Je n'ai plus rien à vous dire" fis-je sur un ton un peu plus dur que je ne l'aurais voulu.
"un instant gente dame. J'ai ce qu'il te faut. J'ai même mieux que ce que tu demandes : je vais t'apprendre à avoir mal"
Et effectivement, j'ai eu mal. Monsieur Jean Loup - c'était son nom - a mis le doigt sur toutes les parties de mon passé qui me faisaient souffrir : je lui ai tout raconté, tous ces souvenirs qu'on croit trop pénibles à dire mais qui ne demandent qu'à sortir.
La moindre anecdote était pour lui l'occasion d' en percevoir bien plus, de dérouler l écheveau de mes problèmes et de tailler dans le vif de ma douleur. Au bout de 2 heures de ce pénible accouchement, il a tout de même consenti à me livrer la solution.
"imagine-toi comme un crayon neuf, me dit-il. Les premières fois où tu écris, ta mine est encore pointue et ne demande qu'à percer le papier. Les mots se tracent à toute allure et l'écriture est facile. Presqu'un plaisir ! Mais plus tu écris et plus la mine s'émousse. Bientôt, les pleins et les déliés ne sont plus aussi beaux que tu les voudrais.
Tu es usé. Il faut te tailler, te redonner ta forme initiale. Mais ceci ne peut pas aller sans douleur. Comme le crayon qui passe entre les lames du taille-crayon et y laisse quelques copeaux, tu dois t'attendre à perdre quelques vieilles peaux inutiles, des scories qui ont recouvert le ciel de ta conscience et ont terni ta joie de vivre. Tu dois apprendre à souffrir pour retrouver ta forme initiale.
Jean Loup a donc fait un miracle. Encore un. Il ne m'avait pas promis un avenir sans douleur dans une boule de cristal... Mais lorsque je suis sortie de chez lui, j ai eu l'impression de savourer l'existence pour la première fois.
Nous sommes tous comme ce crayon de papier qui, a peine a-t-il commencé a écrire, est voué a l'usure et se raccourcit jusqu'à n'être qu'un petit morceau de bois. Pourtant, il doit conserver sa forme initiale pour continuer les jolis pleins et déliés sur notre page blanche. Les instants difficiles et les douleurs passagères sont alors comparables au taille-crayon qui redonne vie et efficacité au crayon. Rien n'est inutile, pas même la souffrance si nous savons l'exploiter et en tirer tous les enseignements.
mercredi 19 mai 2010
Faire de sa vie un miracle
Le jour de la séparation sera-t-il aussi le jour des retrouvailles ?
Et sera-t-il dit que mon soir était, en réalité, mon aurore ?
Celui qui règle sa conduite sur les principes de la morale retient son oiseau chanteur dans une cage.
Votre vie quotidienne est votre sanctuaire et votre religion,
Et si vous voulez connaitre Dieu, ne vous souciez pas de résoudre des énigmes.
Bien plus regardez autour de vous et vous Le verrez en train de jouer avec vos enfants
Et vous Le verrez sourire dans les fleurs, puis, se dressant, agiter Ses mains dans les arbres.
Vous voudriez connaitre le secret de la mort,
Mais comment le découvririez-vous si vous le chassez au cœur même de la Vie ?
Parce que Vie et mort ne font qu'un comme océan et fleuve.
Le plaisir est le chant d' une liberté,
Et volontiers je vous verrai le chanter de tout votre cœur sans, pour cela, que vous égariez vos cœurs dans le chant.
Dans la privation de plaisir que vous vous imposez, vous ne faites le plus souvent qu'entasser désir sur désir dans les replis de votre être.
Votre corps de par lui même sait ce dont il procède et il connait son légitime besoin dont il ne se laissera pas déposséder.
Votre corps n'est que la harpe de votre âme.
Et c est à vous qu'il revient d' en tirer accords mélodieux ou sons désaccordés.
C est l'illimité qui est en vous.
Et vous juger sur vos égarements, c'est comme de reprocher aux saisons leur inconstance.
Oui, vous êtes pareils à l'océan.
Oui, vous êtes pareils aux saisons.
Khalil Gibran
Et sera-t-il dit que mon soir était, en réalité, mon aurore ?
Celui qui règle sa conduite sur les principes de la morale retient son oiseau chanteur dans une cage.
Votre vie quotidienne est votre sanctuaire et votre religion,
Et si vous voulez connaitre Dieu, ne vous souciez pas de résoudre des énigmes.
Bien plus regardez autour de vous et vous Le verrez en train de jouer avec vos enfants
Et vous Le verrez sourire dans les fleurs, puis, se dressant, agiter Ses mains dans les arbres.
Vous voudriez connaitre le secret de la mort,
Mais comment le découvririez-vous si vous le chassez au cœur même de la Vie ?
Parce que Vie et mort ne font qu'un comme océan et fleuve.
Le plaisir est le chant d' une liberté,
Et volontiers je vous verrai le chanter de tout votre cœur sans, pour cela, que vous égariez vos cœurs dans le chant.
Dans la privation de plaisir que vous vous imposez, vous ne faites le plus souvent qu'entasser désir sur désir dans les replis de votre être.
Votre corps de par lui même sait ce dont il procède et il connait son légitime besoin dont il ne se laissera pas déposséder.
Votre corps n'est que la harpe de votre âme.
Et c est à vous qu'il revient d' en tirer accords mélodieux ou sons désaccordés.
C est l'illimité qui est en vous.
Et vous juger sur vos égarements, c'est comme de reprocher aux saisons leur inconstance.
Oui, vous êtes pareils à l'océan.
Oui, vous êtes pareils aux saisons.
Khalil Gibran
mardi 18 mai 2010
Oraison du couple
Sur mon chemin, j'ai parfois fait la rencontre avec la bride silencieuse... Celle qui freine l'enthousiasme de réaliser ses REVES...
Mes propres expériences m'autorisent aujourd'hui à te dire cela :
A toi qui a un REVE, et qui trouve embûche par injonction de l' ami(e) de l' amant(e), observe bien...
1) Peut-être pourras-tu voir en l'autre, son impossibilité à réaliser les siens...
2) Peut-être aussi l'autre n'en a t'il pas...
3) Peut-être a-t-il peur de te perdre dans un syndrome d'abandonite irrésolu...
4) Ou peut-être as-tu peur de te faire voler ce REVE pour lequel tu t'élèves, suite à quelques trahisons encore chaudes...
Dis toi que personne n'a de POUVOIR sur toi.
Tu PEUX réaliser ton REVE !
Accroche toi, ROI, REINE de ton état.
Et si tu es accompagné(e), dis toi que l'AMOUR vrai ne te bride pas. Au contraire, il t'escorte...
Pour partager avec toi ce qui me fut offert lors d' un voyage en Orient et te donner vision claire... "prends garde à la faiblesse qui flatte et envie avant de détruire, dans l'impossible appropriation de ton être. Réjouis toi de l élu(e) qui vient à toi, celui(celle) qui te mérite te nourrit de l'amour le plus pur qui soit et tu peux exercer ton ministère et aimer l'autre toujours en ascension, qui t'aime sans condition et se réjouit de ta réalisation. Vous vous nourrissez mutuellement sans jamais franchir le seuil de votre fondation."
Nous sommes bien loin du "diable au corps"... Et il voulait la ressemblance si parfaite... Celle qui rend les traits indistincts...
Car en fait, ce modèle de couple expérimenté durant des siècles, et qui existe encore, est conditionné par le système de croyances et modes émotionnels. 2 êtres incomplets qui soignent leurs blessures inavouées. Des qu'un REVE apparaît, il déstabilise l'autre ronronnant la miséricorde. Et ainsi n'ait le compromis qui dit "Range ton REVE, il me dé-range".
Un autre couple émerge, plus véridique, plus authentique et plus entier où il y a la reconnaissance mutuelle, la reconnaissance d' âmes et la reconnaissance des êtres.
Parfois cachée, sous des couches de conditionnement ou d'ego, se trouve l' aspiration à l'harmonie du couple. Chaque être aspire à cela. Ce nouveau couple est capable de dialoguer, de regarder la blessure, de regarder l'ego, de s'aider, de se soutenir mutuellement dans une écoute, dans un donner et recevoir conscients, dans une collaboration consciente. Ce couple s'unifie dans les divers aspects de l'Arbre de vie, qui s harmonise dans tous les chakras et qui certes choisit consciemment de s'unir afin de servir dans l'esprit "faites que votre REVE dévore votre vie afin que la vie ne dévore pas votre REVE".
Le REVE trouve REALITE dans l'approbation sans cesse renouvelée...
Ce couple en facilite l exécution.
Mes propres expériences m'autorisent aujourd'hui à te dire cela :
A toi qui a un REVE, et qui trouve embûche par injonction de l' ami(e) de l' amant(e), observe bien...
1) Peut-être pourras-tu voir en l'autre, son impossibilité à réaliser les siens...
2) Peut-être aussi l'autre n'en a t'il pas...
3) Peut-être a-t-il peur de te perdre dans un syndrome d'abandonite irrésolu...
4) Ou peut-être as-tu peur de te faire voler ce REVE pour lequel tu t'élèves, suite à quelques trahisons encore chaudes...
Dis toi que personne n'a de POUVOIR sur toi.
Tu PEUX réaliser ton REVE !
Accroche toi, ROI, REINE de ton état.
Et si tu es accompagné(e), dis toi que l'AMOUR vrai ne te bride pas. Au contraire, il t'escorte...
Pour partager avec toi ce qui me fut offert lors d' un voyage en Orient et te donner vision claire... "prends garde à la faiblesse qui flatte et envie avant de détruire, dans l'impossible appropriation de ton être. Réjouis toi de l élu(e) qui vient à toi, celui(celle) qui te mérite te nourrit de l'amour le plus pur qui soit et tu peux exercer ton ministère et aimer l'autre toujours en ascension, qui t'aime sans condition et se réjouit de ta réalisation. Vous vous nourrissez mutuellement sans jamais franchir le seuil de votre fondation."
Nous sommes bien loin du "diable au corps"... Et il voulait la ressemblance si parfaite... Celle qui rend les traits indistincts...
Car en fait, ce modèle de couple expérimenté durant des siècles, et qui existe encore, est conditionné par le système de croyances et modes émotionnels. 2 êtres incomplets qui soignent leurs blessures inavouées. Des qu'un REVE apparaît, il déstabilise l'autre ronronnant la miséricorde. Et ainsi n'ait le compromis qui dit "Range ton REVE, il me dé-range".
Un autre couple émerge, plus véridique, plus authentique et plus entier où il y a la reconnaissance mutuelle, la reconnaissance d' âmes et la reconnaissance des êtres.
Parfois cachée, sous des couches de conditionnement ou d'ego, se trouve l' aspiration à l'harmonie du couple. Chaque être aspire à cela. Ce nouveau couple est capable de dialoguer, de regarder la blessure, de regarder l'ego, de s'aider, de se soutenir mutuellement dans une écoute, dans un donner et recevoir conscients, dans une collaboration consciente. Ce couple s'unifie dans les divers aspects de l'Arbre de vie, qui s harmonise dans tous les chakras et qui certes choisit consciemment de s'unir afin de servir dans l'esprit "faites que votre REVE dévore votre vie afin que la vie ne dévore pas votre REVE".
Le REVE trouve REALITE dans l'approbation sans cesse renouvelée...
Ce couple en facilite l exécution.
lundi 17 mai 2010
Etat d'Être
Si tu es triste, éveille l'autre monde en toi et fais de la tristesse un sujet pour ta prière, demande pourquoi la tristesse vit en toi ?
Où est partie la joie ?
Demande le avec force, avec ton cœur, puis entre progressivement dans un état d' être méditatif dans lequel tous tes centres seront en éveil et tournés vers le silence.
Par l intelligence en toi, tu recevras des inspirations, des pensées, des sensations qui te montreront ce qui se passe en toi et autour de toi, qui te stabiliseront dans la connaissance et qui te montreront ce que tu dois faire pour rétablir l'harmonie.
samedi 15 mai 2010
Voyage de particules
J'avais seize ans a peine, du lit blanc d'hôpital dans lequel j'étais alitée suite à un accident de la vie, je fis pour la première fois, l'expérience de l'autre côté du miroir...
Après quelques temps suspendus, je revins ici bas. Mon discours de l'époque, inaudible pour le rationnel, emprisonna mon souvenir durant quelques décennies. Je ne pouvais attester que par différence, dans l'audace et la passion à vivre chaque instant, sans limite, détachée de tout jugement humain ; la seule condition à mon véhicule était justement l'amour et la vérité mises en toutes actions par la pratique et non par la croyance.
Je sais maintenant, la parole s'étant libérée, que plus nous élevons notre vibration, plus nous sommes proches de l'état rendu par ce voyage... Vers notre finalité terrestre qui nous concerne tous au demeurant...
Et nous lâchons toutes les peurs, qui bloquent nos énergies en nous rendant malades de phobies, transmutées par la fréquence de l'amour reçu.
FOI
Un oiseau bleu traverse l'image de bas en haut, de gauche a droite. De ses ailes jaillissent des perles dorées qui m'inondent et me rafraichissent. Il disparaît dans un halo de Lumière blanche qui remplit toute la fenêtre. Peu a peu se dessine un tunnel multicolore aux arcades brillantes où je me sens projetée à vive allure avec une forte excitation de la récompense. Bientôt, j'en sors et me retrouve en apesanteur au dessus de notre galaxie spiralée... Légèreté et insouciance.
Je comprends ce que ressenti signifie. Il nous reconnecte a la Source, au créateur, a la fréquence de l'amour. L'intuition y est rapide.
COMPASSION
Un visage aux contours lumineux, sur fond bleu indigo, légèrement incliné et souriant, la tête coiffée d' un voile transparent, regarde. Au dessous, un lit d'enfant où dort une petite fille, les mains jointes, paupières clauses et queue de cheval éparse sur l'oreiller, dans des draps du bleu du ciel d' hiver. Une lueur jaune pâle qui s intensifie en son centre, couvre l'enfant et cisèle le visage de l'infante. Confusion des visages à la ressemblance troublante, le premier s'éloignant doucement avant que la silhouette de dos ne s'estompe dans un nuage. Le second se penche sur la gauche comme pour escorter sa compagne...
Légère rupture du corps, larme à droite.
CONFIANCE
Un losange se dilate par le centre jusqu'à ne former qu'une ligne verticale bordée de part et d' autre de deux pyramides couchées. Elles tournent autour de l'axe central de plus en plus vite jusqu'à ce que le mouvement devienne invisible... Un dégagement vers l'arrière ouvre au feuillage d' un chêne majestueux, soleil blanc derrière.
Dos redressé, grande force retrouvée.
GRACE
Petits cercles blancs virevoltent comme des pastilles à plat puis basculent sur la tranche et se transforment en spirales légères et fluides. Peu à peu, elles se regroupent pour n'en former qu'une plus grosse et bleutée. Je m'élève et m'aperçois qu'elle a des voisines. Toutes sont connectées au centre d' un cristal étoilé gigantesque. En dessous, une combe recouverte de fleurs sauvages aux couleurs brutes , irriguée d' un torrent de source pure.
J'entends tout en même temps distinctement, le chant de l'oiseau, la respiration du chat, le tic tac de l'horloge , l'eau qui goutte. J'ecoute et je sens des chatouillis partout.
Grande joie du pétillement de la vie et engagement.
GRATITUDE
Molécule d' eau de l'océan aux reflets miroitants bleu de Prusse et vert émeraude, se fond au poisson clown et s'élève d' un seul coup d'aile, de sterne vive devenue, qui frise l' eau et ascensionne avec fulgurance jusqu'au noyau solaire.
Ni chaud ni froid durant ce voyage, par l'omnipotence de la Présence.
Respect et amour de toi pour toi même.
Ces quelques visions témoignent de l' intuition contenue en chacun de nous.
La travailler pour la développer conduit à l'autonomie.
Ramener ces vibrations s'effectue dans l'effort quotidien qui transperce la carapace des vibrations du monde actuel pour capter à travers le cœur et restituer par simple émanation.
Rien d autre a faire que de s' ouvrir à cela...
Après quelques temps suspendus, je revins ici bas. Mon discours de l'époque, inaudible pour le rationnel, emprisonna mon souvenir durant quelques décennies. Je ne pouvais attester que par différence, dans l'audace et la passion à vivre chaque instant, sans limite, détachée de tout jugement humain ; la seule condition à mon véhicule était justement l'amour et la vérité mises en toutes actions par la pratique et non par la croyance.
Je sais maintenant, la parole s'étant libérée, que plus nous élevons notre vibration, plus nous sommes proches de l'état rendu par ce voyage... Vers notre finalité terrestre qui nous concerne tous au demeurant...
Et nous lâchons toutes les peurs, qui bloquent nos énergies en nous rendant malades de phobies, transmutées par la fréquence de l'amour reçu.
FOI
Un oiseau bleu traverse l'image de bas en haut, de gauche a droite. De ses ailes jaillissent des perles dorées qui m'inondent et me rafraichissent. Il disparaît dans un halo de Lumière blanche qui remplit toute la fenêtre. Peu a peu se dessine un tunnel multicolore aux arcades brillantes où je me sens projetée à vive allure avec une forte excitation de la récompense. Bientôt, j'en sors et me retrouve en apesanteur au dessus de notre galaxie spiralée... Légèreté et insouciance.
Je comprends ce que ressenti signifie. Il nous reconnecte a la Source, au créateur, a la fréquence de l'amour. L'intuition y est rapide.
COMPASSION
Un visage aux contours lumineux, sur fond bleu indigo, légèrement incliné et souriant, la tête coiffée d' un voile transparent, regarde. Au dessous, un lit d'enfant où dort une petite fille, les mains jointes, paupières clauses et queue de cheval éparse sur l'oreiller, dans des draps du bleu du ciel d' hiver. Une lueur jaune pâle qui s intensifie en son centre, couvre l'enfant et cisèle le visage de l'infante. Confusion des visages à la ressemblance troublante, le premier s'éloignant doucement avant que la silhouette de dos ne s'estompe dans un nuage. Le second se penche sur la gauche comme pour escorter sa compagne...
Légère rupture du corps, larme à droite.
CONFIANCE
Un losange se dilate par le centre jusqu'à ne former qu'une ligne verticale bordée de part et d' autre de deux pyramides couchées. Elles tournent autour de l'axe central de plus en plus vite jusqu'à ce que le mouvement devienne invisible... Un dégagement vers l'arrière ouvre au feuillage d' un chêne majestueux, soleil blanc derrière.
Dos redressé, grande force retrouvée.
GRACE
Petits cercles blancs virevoltent comme des pastilles à plat puis basculent sur la tranche et se transforment en spirales légères et fluides. Peu à peu, elles se regroupent pour n'en former qu'une plus grosse et bleutée. Je m'élève et m'aperçois qu'elle a des voisines. Toutes sont connectées au centre d' un cristal étoilé gigantesque. En dessous, une combe recouverte de fleurs sauvages aux couleurs brutes , irriguée d' un torrent de source pure.
J'entends tout en même temps distinctement, le chant de l'oiseau, la respiration du chat, le tic tac de l'horloge , l'eau qui goutte. J'ecoute et je sens des chatouillis partout.
Grande joie du pétillement de la vie et engagement.
GRATITUDE
Molécule d' eau de l'océan aux reflets miroitants bleu de Prusse et vert émeraude, se fond au poisson clown et s'élève d' un seul coup d'aile, de sterne vive devenue, qui frise l' eau et ascensionne avec fulgurance jusqu'au noyau solaire.
Ni chaud ni froid durant ce voyage, par l'omnipotence de la Présence.
Respect et amour de toi pour toi même.
Ces quelques visions témoignent de l' intuition contenue en chacun de nous.
La travailler pour la développer conduit à l'autonomie.
Ramener ces vibrations s'effectue dans l'effort quotidien qui transperce la carapace des vibrations du monde actuel pour capter à travers le cœur et restituer par simple émanation.
Rien d autre a faire que de s' ouvrir à cela...
Le temps des cerises
Tant que l homme ne sait pas, il est a moitié pardonné de consommer sans curiosité. Le jour ou il sait, il fait le choix...
Voici la longue histoire d'une tarte de supermarché. (source VS 05/02)... Que de monde dans une bouchée...
HISTOIRE DE LA PÂTE Pour obtenir la farine, les grains de blé ont été enrobés d'un fongicide avant semis. Pendant sa culture, le blé a reçu de 2 à 6 traitements de pesticides selon les années, 1 traitement aux hormones pour raccourcir les tiges afin d'éviter la verse et 1 dose importante d'engrais: 240 kg d'azote, 100 kg de phosphore et 100 kg de potassium à l'hectare, tout de même ! Le blé moissonné, dans le silo, après récolte, les grains sont fumigés au tétrachlorure de carbone et au bisulfide de carbone, puis arrosés au chlopyriphosméthyl. Pour la mouture, la farine reçoit du chlorure de nitrosyl, puis de l'acide ascorbique, de la farine de fève, du gluten et de l'amylase. Ensuite, il faut faire lever la pâte. La poudre levante est traitée au silicate de calcium et l'amidon est blanchi au permanganate de potassium. Pas de pâte sans corps gras. Ceux-ci reçoivent un antioxydant (pour éviter le rancissement) comme l'hydroxytoluène de butyl et un émulsifiant type lécithine.
HISTOIRE DE LA CREME La crème sur laquelle vont reposer les cerises se fait avec des oeufs, du lait, et même de l'huile. * Les oeufs proviennent d'un élevage industriel où les poules sont nourries avec des granulés contenant des :
- antioxydants (E300 à E311),
- arômes,
- émulsifiants: alginate de calcium,
- conservateurs : acide formique,
- colorants : capsanthéine,
- agents liants: lignosulfate
et enfin des appétants : glutamate de sodium, pour qu'elles puissent avaler tout ça. Elles reçoivent aussi des antibiotiques, bien entendu, et surtout des anticoccidiens. Les oeufs, avant séchage, reçoivent des émulsifiants, des agents actifs de surface comme l'acide cholique et une enzyme pour retirer le sucre du blanc.
- voir oeufs industriels (defense d'une ferme biodynamique)
- voir elevage industriel (massacre consensuel, usines à toxines)
- voir glutamate (sauce alzheimer)
* Le lait provient d'un élevage industriel où les vaches reçoivent une alimentation riche en produits chimiques :
- antibiotiques : flavophospholipol (F712) ou monensin-sodium (F714)
- antioxydants : ascorbate de sodium (F301), alphatocophérol de synthèse (F307), buthyl-hydrox-toluène (F321) ou éthoxyquine (E324),
- émulsifiants : alginate de propylène-glycol (F405) ou polyéthylène glycol (F496),
- conservateurs : acide acétique, acide tartrique (E334), acide propionique (F280) et ses dérivés (F281 à E284),
- composés azotés chimiques : urée (F801) ou diurédo-isobutane (F803),
- agents liants : stéarate de sodium,
- colorants : F131 ou F142
- et enfin des appétants pour que les vaches puissent manger tout ça, comme le glutamate de sodium. * Les huiles, quant à elles, ont été
- extraites par des solvants comme l'acétone
- puis raffinées par action de l'acide sulfurique,
- puis lavageà chaud,
- neutralisées à la lessive de soude,
- décolorées au bioxyde de chlore ou au bichromate de potassium
- et désodorisées à 160°C avec du chlorure de zinc.
- Enfin, elles ont été recolorées à la curcumine. La crème de la tarte, une fois fabriquée, reçoit des arômes et des stabilisants comme l'acide alginique (E400).
- voir oeufs industriels (defense d'une ferme biodynamique)
- voir elevage industriel (massacre consensuel, usines à toxines)
- voir glutamate (sauce alzheimer)
- voir raffinage des huiles / du sucre
HISTOIRE DES CERISES (complété d'apres des elements de "Aromatherapie" Jean Valnet 1990, Maloine) Les cerisiers ont reçu pendant la saison entre 10 et 40 traitements de pesticides selon les années. * Les cerises sont
- décolorées à l'anhydride sulfureux
- et recolorées de façon uniforme à l'acide carminique ou à l'érythrosine.
- Elles sont plongées dans une saumure contenant du sulfate d'aluminium
- et à la sortie, reçoivent un conservateur comme le sorbate de potassium (E202). Elles sont enfin enduites d'un sucre qui provient de betteraves qui, comme les blés, ont reçu leur bonne dose d'engrais et de pesticides. Ce sucre est extrait par
- défécation à la chaux et à l'anhydride sulfureux,
- puis décoloré au sulfoxylate de sodium, - puis raffiné au norite et à l'alcool isopropylique. Il est enfin azuré au bleu anthraquinonique. Par ces traitements, les cerises ayant donc perdu tout leur goût, il est necessaire d'ajouter un parfum artificiel alimentaire. Ce parfum est une recréation synthetique du goût et de l'odeur à partir d'éléments artificiels issus de la chimie du pétrole aux prix de revient extrêmement faibles - par économie d'echelle - en comparaison du parfum naturel de fruit. L'exemple developpé est ici la cerise, mais de tels composés servent à recréer aussi bien des parfums artificiels de fraise, d'ananas, de framboise, de miel, de caramel, de muguet.. etc. Le parfum artificel de cerise se compose donc des molécules synthetiques (donc à la stéréochimie inversée) suivantes :
-acétate d'ethyle
- acéthyl méthylcarbinol
- butyrate d'isoamyle
- caproate d'ethyle
- caprylate d'isoamyle
- caprate d'ethyle
- butyrate de terpenyle
- geraniol
- butyrate de geranyl
- acetylacetate d'ethyle
- heptanoate d'ethyle
- aldéhyde benzoique
- aldéhyde p-toluique
- vanilline
- essence artificielle d'amande amère SAP - essence artificielle de girofle Bourbon -
- essence artificielle de cannelle Ceylan
- essence de lie de vin ..
...
Après ça, cerises du grand- père, farine bio du Meunier voisin, oeufs du fermier local dont je vois les poules dodues, en belles plumes, vivant en liberté, le temps de mes mains, attendent de pied ferme, la saison des cerises...
Voici la longue histoire d'une tarte de supermarché. (source VS 05/02)... Que de monde dans une bouchée...
HISTOIRE DE LA PÂTE Pour obtenir la farine, les grains de blé ont été enrobés d'un fongicide avant semis. Pendant sa culture, le blé a reçu de 2 à 6 traitements de pesticides selon les années, 1 traitement aux hormones pour raccourcir les tiges afin d'éviter la verse et 1 dose importante d'engrais: 240 kg d'azote, 100 kg de phosphore et 100 kg de potassium à l'hectare, tout de même ! Le blé moissonné, dans le silo, après récolte, les grains sont fumigés au tétrachlorure de carbone et au bisulfide de carbone, puis arrosés au chlopyriphosméthyl. Pour la mouture, la farine reçoit du chlorure de nitrosyl, puis de l'acide ascorbique, de la farine de fève, du gluten et de l'amylase. Ensuite, il faut faire lever la pâte. La poudre levante est traitée au silicate de calcium et l'amidon est blanchi au permanganate de potassium. Pas de pâte sans corps gras. Ceux-ci reçoivent un antioxydant (pour éviter le rancissement) comme l'hydroxytoluène de butyl et un émulsifiant type lécithine.
HISTOIRE DE LA CREME La crème sur laquelle vont reposer les cerises se fait avec des oeufs, du lait, et même de l'huile. * Les oeufs proviennent d'un élevage industriel où les poules sont nourries avec des granulés contenant des :
- antioxydants (E300 à E311),
- arômes,
- émulsifiants: alginate de calcium,
- conservateurs : acide formique,
- colorants : capsanthéine,
- agents liants: lignosulfate
et enfin des appétants : glutamate de sodium, pour qu'elles puissent avaler tout ça. Elles reçoivent aussi des antibiotiques, bien entendu, et surtout des anticoccidiens. Les oeufs, avant séchage, reçoivent des émulsifiants, des agents actifs de surface comme l'acide cholique et une enzyme pour retirer le sucre du blanc.
- voir oeufs industriels (defense d'une ferme biodynamique)
- voir elevage industriel (massacre consensuel, usines à toxines)
- voir glutamate (sauce alzheimer)
* Le lait provient d'un élevage industriel où les vaches reçoivent une alimentation riche en produits chimiques :
- antibiotiques : flavophospholipol (F712) ou monensin-sodium (F714)
- antioxydants : ascorbate de sodium (F301), alphatocophérol de synthèse (F307), buthyl-hydrox-toluène (F321) ou éthoxyquine (E324),
- émulsifiants : alginate de propylène-glycol (F405) ou polyéthylène glycol (F496),
- conservateurs : acide acétique, acide tartrique (E334), acide propionique (F280) et ses dérivés (F281 à E284),
- composés azotés chimiques : urée (F801) ou diurédo-isobutane (F803),
- agents liants : stéarate de sodium,
- colorants : F131 ou F142
- et enfin des appétants pour que les vaches puissent manger tout ça, comme le glutamate de sodium. * Les huiles, quant à elles, ont été
- extraites par des solvants comme l'acétone
- puis raffinées par action de l'acide sulfurique,
- puis lavageà chaud,
- neutralisées à la lessive de soude,
- décolorées au bioxyde de chlore ou au bichromate de potassium
- et désodorisées à 160°C avec du chlorure de zinc.
- Enfin, elles ont été recolorées à la curcumine. La crème de la tarte, une fois fabriquée, reçoit des arômes et des stabilisants comme l'acide alginique (E400).
- voir oeufs industriels (defense d'une ferme biodynamique)
- voir elevage industriel (massacre consensuel, usines à toxines)
- voir glutamate (sauce alzheimer)
- voir raffinage des huiles / du sucre
HISTOIRE DES CERISES (complété d'apres des elements de "Aromatherapie" Jean Valnet 1990, Maloine) Les cerisiers ont reçu pendant la saison entre 10 et 40 traitements de pesticides selon les années. * Les cerises sont
- décolorées à l'anhydride sulfureux
- et recolorées de façon uniforme à l'acide carminique ou à l'érythrosine.
- Elles sont plongées dans une saumure contenant du sulfate d'aluminium
- et à la sortie, reçoivent un conservateur comme le sorbate de potassium (E202). Elles sont enfin enduites d'un sucre qui provient de betteraves qui, comme les blés, ont reçu leur bonne dose d'engrais et de pesticides. Ce sucre est extrait par
- défécation à la chaux et à l'anhydride sulfureux,
- puis décoloré au sulfoxylate de sodium, - puis raffiné au norite et à l'alcool isopropylique. Il est enfin azuré au bleu anthraquinonique. Par ces traitements, les cerises ayant donc perdu tout leur goût, il est necessaire d'ajouter un parfum artificiel alimentaire. Ce parfum est une recréation synthetique du goût et de l'odeur à partir d'éléments artificiels issus de la chimie du pétrole aux prix de revient extrêmement faibles - par économie d'echelle - en comparaison du parfum naturel de fruit. L'exemple developpé est ici la cerise, mais de tels composés servent à recréer aussi bien des parfums artificiels de fraise, d'ananas, de framboise, de miel, de caramel, de muguet.. etc. Le parfum artificel de cerise se compose donc des molécules synthetiques (donc à la stéréochimie inversée) suivantes :
-acétate d'ethyle
- acéthyl méthylcarbinol
- butyrate d'isoamyle
- caproate d'ethyle
- caprylate d'isoamyle
- caprate d'ethyle
- butyrate de terpenyle
- geraniol
- butyrate de geranyl
- acetylacetate d'ethyle
- heptanoate d'ethyle
- aldéhyde benzoique
- aldéhyde p-toluique
- vanilline
- essence artificielle d'amande amère SAP - essence artificielle de girofle Bourbon -
- essence artificielle de cannelle Ceylan
- essence de lie de vin ..
...
Après ça, cerises du grand- père, farine bio du Meunier voisin, oeufs du fermier local dont je vois les poules dodues, en belles plumes, vivant en liberté, le temps de mes mains, attendent de pied ferme, la saison des cerises...
jeudi 13 mai 2010
Jardin anglais
Salut toi, Fée ou Magicien des Elfes et des Lutins,
Qui attendent que tu les émoustilles à la Vie.
Parmi ces êtres s'en trouve un qui t'espère,
Regardes y bien...
Mais surtout, ne le vois pas dans l'ancien,
Tu risquerais de lui faire peur en lui causant du chagrin...
Prends soin d' ouvrir ton cœur comme il t' ouvre le sien...
Ne froisse pas sa vertu qui ne comprendrait pas que tu y vois autre chose qui te ressemble...
Il est fait pour toi ! Pour être ensemble...
Réjouis toi Fée ou Magicien, tu as rencontré un autre Magicien, une autre Fée...
Qui attendent que tu les émoustilles à la Vie.
Parmi ces êtres s'en trouve un qui t'espère,
Regardes y bien...
Mais surtout, ne le vois pas dans l'ancien,
Tu risquerais de lui faire peur en lui causant du chagrin...
Prends soin d' ouvrir ton cœur comme il t' ouvre le sien...
Ne froisse pas sa vertu qui ne comprendrait pas que tu y vois autre chose qui te ressemble...
Il est fait pour toi ! Pour être ensemble...
Réjouis toi Fée ou Magicien, tu as rencontré un autre Magicien, une autre Fée...
Arbre de Vie
Le corps appelle autre chose que la poussière.
Au chaos d' une civilisation,
Au chaos de l'être humain lui même
L'homme marche sur un fil
Funambule sans filet
Empli de certitudes et de névroses
Enfant perdu, regarde tes frères...
Ton corps appelle autre chose que la poussière.
Cesse de répondre à la guerre par la guerre
Ne réagis pas par ta tête imparfaite
La connaissance te fut donnée en son temps
Boulimique de tout savoir
Tu as tout perdu
Au profit de l' œuvre d'autres illusoires
Tu as senti la colère et la haine
Dans le flirt étroit de l' amour
Tu as vécu toutes les expériences
Qu'un être puisse endurer
Du canon pointé sur toi à la solitude extrême
De l'engagement à la soumission
De la maladie à la guérison
De la faim et de l' abandon
De l' excellence aux mécréants
Et tu cherches à en faire une synthèse
Dans la logique de ton mental
Alors que la plupart des œuvres trouvent écho dans une profitabilité individuelle...
Ne te mens pas à toi même
Ne sois pas comme les Marchands du temple
Prêts à vendre l' amour, l' air, la terre, l' eau
Autant de fortunes données par la nature
Oublie l'imprimatur d' une croyance
Ne cherche plus le pourquoi du comment
Bientôt, tu comprendras
qu'il n y a rien a comprendre...
Que les plus belles œuvres se fondent dans le don...
Écris des livres, icônes de vie,
Fonde avec ton amour...
Marche main dans la main de celui qui t'accompagne...
Celui qui t'a comprise
Celui qui t'accepte dans sa vie telle que tu es
Celui pour qui tu écris tant de choses
Celui qui partage tout de toi
Les portes du paradis se sont ouvertes aujourd hui
Profite de cette chance
le Tsadé, l'anathème de l'accouplement
Est arrivé sur toi cette nuit
pour libérer toutes tes énergies créatrices.
Par le don total de tout ton être,
Dans l'abandon du "niveau de conscience"
qui veut encore garder le contrôle.
Des nouveaux plans s'ouvrent à toi
C'est un chemin qui descend et qui épouse la terre pour que le corps soit vivant.
En route pour l'arbre de Vie...
Nous sommes nombreux sur ce chemin la... Réjouissons nous !
Claire M
Au chaos d' une civilisation,
Au chaos de l'être humain lui même
L'homme marche sur un fil
Funambule sans filet
Empli de certitudes et de névroses
Enfant perdu, regarde tes frères...
Ton corps appelle autre chose que la poussière.
Cesse de répondre à la guerre par la guerre
Ne réagis pas par ta tête imparfaite
La connaissance te fut donnée en son temps
Boulimique de tout savoir
Tu as tout perdu
Au profit de l' œuvre d'autres illusoires
Tu as senti la colère et la haine
Dans le flirt étroit de l' amour
Tu as vécu toutes les expériences
Qu'un être puisse endurer
Du canon pointé sur toi à la solitude extrême
De l'engagement à la soumission
De la maladie à la guérison
De la faim et de l' abandon
De l' excellence aux mécréants
Et tu cherches à en faire une synthèse
Dans la logique de ton mental
Alors que la plupart des œuvres trouvent écho dans une profitabilité individuelle...
Ne te mens pas à toi même
Ne sois pas comme les Marchands du temple
Prêts à vendre l' amour, l' air, la terre, l' eau
Autant de fortunes données par la nature
Oublie l'imprimatur d' une croyance
Ne cherche plus le pourquoi du comment
Bientôt, tu comprendras
qu'il n y a rien a comprendre...
Que les plus belles œuvres se fondent dans le don...
Écris des livres, icônes de vie,
Fonde avec ton amour...
Marche main dans la main de celui qui t'accompagne...
Celui qui t'a comprise
Celui qui t'accepte dans sa vie telle que tu es
Celui pour qui tu écris tant de choses
Celui qui partage tout de toi
Les portes du paradis se sont ouvertes aujourd hui
Profite de cette chance
le Tsadé, l'anathème de l'accouplement
Est arrivé sur toi cette nuit
pour libérer toutes tes énergies créatrices.
Par le don total de tout ton être,
Dans l'abandon du "niveau de conscience"
qui veut encore garder le contrôle.
Des nouveaux plans s'ouvrent à toi
C'est un chemin qui descend et qui épouse la terre pour que le corps soit vivant.
En route pour l'arbre de Vie...
Nous sommes nombreux sur ce chemin la... Réjouissons nous !
Claire M
mercredi 12 mai 2010
Règles de base pour une "réussite professionnelle"
1) Communication
Un homme entre dans la douche au moment précis où sa femme en sort, lorsque la sonnerie retentit à la porte de leur maison.
La femme s'enroule dans une serviette de toilette, descend les escaliers en courant et va ouvrir la porte d' entrée.
C'est Laurent, le voisin de palier.
Avant qu'elle n ait pu dure un mot, il lui lance : "je te donne 800€ immédiatement si tu laisses tomber la serviette qui te couvre".
Elle réfléchit à toute vitesse et décide de laisser choir la serviette.
Il l 'admire à loisir, puis lui tend 800€.
Un peu éberluée, mais contente du pactole qu'elle tient entre ses mains, elle remonte dans la salle de bain.
Son mari, encore sous la douche, lui demande :
"c'était qui ?"
"c'était Laurent"
"Super, il t'a rendu les 800€ qu'il me devait ?"
Morale n° 1 : si vous travaillez en équipe, partagez rapidement les informations concernant les dossiers communs, vous éviterez ainsi bien des malentendus désagréables.
2) Procédures
Au volant de la 2CV, un prêtre raccompagne une nonne au couvent.
Le prêtre ne peut s'empêcher de regarder ses superbes jambes croisées.
Il pose subitement la main droite sur la cuisse de la nonne.
Elle le regarde et lui dit : "Mon père, vous souvenez vous du Psaume 129 ?"
Penaud, le prêtre retire sa main et se confond en excuses.
Un peu plus loin, rongé par la tentation, il profite d' un changement de vitesse pour laisser sa main effleurer la cuisse de la nonne, qui lui demande : "Mon père, vous souvenez vous du Psaume 129 ?"
Il rougit une fois de plus et retire sa main, balbutiant une excuse.
Les voilà arrivés au couvent.
La nonne descend de la voiture sans un dire un mot.
Le prêtre pris de remord pour son geste déplacé, se précipite sur la Bible, a la recherche du Psaume 129.
Psaume 129 : "Allez de l'avant, cherchez toujours plus haut, vous trouverez la gloire"
Morale n° 2 : au travail, une bonne connaissance des procédures est recommandée pour atteindre les objectifs.
3) Hiérarchie
Un représentant, une employée de bureau et un directeur du personnel sortent du bureau à midi et marchent vers un petit restaurant lorsqu'ils trouvent, sur un banc, une vieille lampe à huile.
Ils la frottent et un génie s'en échappe. "d' habitude, j'accorde trois souhaits, mais comme vous êtes trois, vous n'en aurez qu'un chacun".
L'employée de bureau bouscule les deux autres en gesticulant : " A moi, à moi ! Je veux être sur une plage immaculée des Bahamas, en vacances perpétuelles, sans aucun souci qui pourraient m'empêcher de profiter de la vie"
Et pouf, l'employée de bureau disparaît.
Le représentant s'avance à son tour "A moi, à moi ! Je veux siroter une Pina colada sur une plage de Tahiti avec la femme de mes rêves !"
Et pouf, le représentant disparaît.
"C'est à toi !" dit le génie en regardant le directeur du personnel.
"je veux que ces deux là soient de retour au bureau après la pause déjeuner..."
Morale n° 3 : en règle générale, laissez toujours les chefs s'exprimer en premier...
Un homme entre dans la douche au moment précis où sa femme en sort, lorsque la sonnerie retentit à la porte de leur maison.
La femme s'enroule dans une serviette de toilette, descend les escaliers en courant et va ouvrir la porte d' entrée.
C'est Laurent, le voisin de palier.
Avant qu'elle n ait pu dure un mot, il lui lance : "je te donne 800€ immédiatement si tu laisses tomber la serviette qui te couvre".
Elle réfléchit à toute vitesse et décide de laisser choir la serviette.
Il l 'admire à loisir, puis lui tend 800€.
Un peu éberluée, mais contente du pactole qu'elle tient entre ses mains, elle remonte dans la salle de bain.
Son mari, encore sous la douche, lui demande :
"c'était qui ?"
"c'était Laurent"
"Super, il t'a rendu les 800€ qu'il me devait ?"
Morale n° 1 : si vous travaillez en équipe, partagez rapidement les informations concernant les dossiers communs, vous éviterez ainsi bien des malentendus désagréables.
2) Procédures
Au volant de la 2CV, un prêtre raccompagne une nonne au couvent.
Le prêtre ne peut s'empêcher de regarder ses superbes jambes croisées.
Il pose subitement la main droite sur la cuisse de la nonne.
Elle le regarde et lui dit : "Mon père, vous souvenez vous du Psaume 129 ?"
Penaud, le prêtre retire sa main et se confond en excuses.
Un peu plus loin, rongé par la tentation, il profite d' un changement de vitesse pour laisser sa main effleurer la cuisse de la nonne, qui lui demande : "Mon père, vous souvenez vous du Psaume 129 ?"
Il rougit une fois de plus et retire sa main, balbutiant une excuse.
Les voilà arrivés au couvent.
La nonne descend de la voiture sans un dire un mot.
Le prêtre pris de remord pour son geste déplacé, se précipite sur la Bible, a la recherche du Psaume 129.
Psaume 129 : "Allez de l'avant, cherchez toujours plus haut, vous trouverez la gloire"
Morale n° 2 : au travail, une bonne connaissance des procédures est recommandée pour atteindre les objectifs.
3) Hiérarchie
Un représentant, une employée de bureau et un directeur du personnel sortent du bureau à midi et marchent vers un petit restaurant lorsqu'ils trouvent, sur un banc, une vieille lampe à huile.
Ils la frottent et un génie s'en échappe. "d' habitude, j'accorde trois souhaits, mais comme vous êtes trois, vous n'en aurez qu'un chacun".
L'employée de bureau bouscule les deux autres en gesticulant : " A moi, à moi ! Je veux être sur une plage immaculée des Bahamas, en vacances perpétuelles, sans aucun souci qui pourraient m'empêcher de profiter de la vie"
Et pouf, l'employée de bureau disparaît.
Le représentant s'avance à son tour "A moi, à moi ! Je veux siroter une Pina colada sur une plage de Tahiti avec la femme de mes rêves !"
Et pouf, le représentant disparaît.
"C'est à toi !" dit le génie en regardant le directeur du personnel.
"je veux que ces deux là soient de retour au bureau après la pause déjeuner..."
Morale n° 3 : en règle générale, laissez toujours les chefs s'exprimer en premier...
mardi 11 mai 2010
Herboristerie individuelle
Je m'inquiète aussi beaucoup de ce que la loi à échelle mondiale est en train de faire en donnant le monopole de contrôle de nos méthodes de soins aux industries pharmaco chimiques qui n'ont rien compris à la notion même de vie et de santé, et vont s'ériger en censeurs de nos façons de s'alimenter et de nous soigner. DE façon sournoise, l'application du codex alimentarius se met en place mais se moque du tiers comme du quart de notre santé. C'est TRÈS GRAVE. Avis aux élus et à tous ceux qui peuvent agir pour essayer d'échapper à ça.
J'ai cru à un moment donné que le système communautaire allait nous protéger en instaurant un plus grand respect des libertés individuelles notamment dans le choix des méthodes thérapeutiques.EN réalité, je pense que c'est une des manœuvres décidées en petits comités bien loin des débats démocratiques pour faciliter la constitution de monopoles législatifs, et leur mise en application. (il est bien plus simple de légiférer une seule fois pour toutes pour tout le monde via l'Europe ou l'OMC ou l'OMS, que de convaincre chaque pays individuellement à adopter telle ou telle façon de produire, de vivre, de se soigner...
Si l'Europe ,ne préserve pas la liberté, la vraie, alors, je la rejette totalement et définitivement. J'ai eu tort comme la plupart des gens d'avoir peur de l'économie chinoise et américaine et d'avoir pensé que la création d'une véritable fédération européenne serait un moyen de limiter les dégâts d'une concurrence accrue.
La chose qui fait le plus cruellement défaut à notre système, à son évolution actuelle, et à nos dirigeants qui cherchent de tous les cotés à standardiser les comportements pour mieux les contrôler et les asservir dans une ignorance accrue, et en jetant la confusion dans les discussions, c'est la Sagesse. La peur et la cupidité les anime, et ils devraient cesser ce jeu d'arrière garde qui consiste en permanence à se faire la guerre économique, à se faire la compétition, à ne répondre qu'à la loi de l'argent , du résultat, de la quantité, et qui oublient la notion de qualité, de laisser faire, et de recherche première de l'harmonie, et du bien être.
Le compétition économique mondiale va aboutir à des monopolers qui ne regarderont qu'eux mêmes.
C'est une autre vision de l'organisation sociale qui doit voir le jour, et cela ne pourra se faire que si chacun s'y intéresse et n'attend pas du pouvoir en place qu'il l'assiste dans tous ses faits et gestes du quotidien...
on peut encore faire autrement, mais ça demande une telle force...
Le Sagesse, la Résistance pacifique mais déterminée, et la vision claire de nos besoins fondamentaux devraient nous aider à savoir ce que nous devons faire pour que ce système ne soit pas appliqué.
J'arrête d'écrire.
SVP, que notre liberté individuelle de choix de vie soit préservée...
Ce témoignage donné en fichier joint est loin d'être isolé, malheureusement...
Bien à vous,
Peggy.
La France n'est pas le seul pays où le rouleau compresseur des lobbies est en marche. Le Canada aussi, et sans doute, très bientôt, la Terre au grand complet. Faites passer l'information à ceux qui croient encore que nos gouvernements "démocratiques" nous protègent.
Danièle Laberge, Herboriste et fondatrice de l’Armoire aux Herbes ouverte depuis 30 ans , se retrouve dans l’obligation de fermer ses portes. Qui, au Québec, n’a pas acheté au moins une fois une de ses teintures-mères, tisanes, toniques ou autres produits fabriqués selon des procédés ancestraux, et qui ont faits leurs preuves ?Pourquoi se retrouve-t-elle dans l’obligation de fermer boutique ?
La chasse aux sorcières n’est pas terminée contrairement à ce que l’on croit...
Elle a tout simplement changée de costume... Ce n’est plus l’Inquisition religieuse, c’est l’inquisition pharmaceutique. Voilà. Je vous annonce mes couleurs. Ras-le-bol de ce monopole.
Je suis capable de reconnaitre de nombreuses qualités à la médecine conventionnelle et ses produits pharmaceutiques, tout particulièrement lorsqu’il s’agit de médecine d’urgence.
Mais comment se fait-il qu’elle ne soit pas capable de nous rendre la pareille ? Quand on sait que toute molécule brevetée n’est qu’un clone imparfait de ce que la nature nous offre. Que cette industrie médicale et pharmaceutique ait au moins l’obligeance de reconnaître que toute sa science ne serait rien s’il n’y avait pas les plantes.
Armoire aux Herbes, une herboristerie de plus de 30 ans, obligée de fermer ses portes...’’Pour la première fois en trente ans, il n’y aura pas de serre remplie à craquer d’herbes et de fleurs en devenir, pas de merveilleux jardins à perte de vue, pas de production de plantes médicinales, pas de transformation en nos excellents produits de santé. C’est avec beaucoup de peine et le cœur très gros que j’ai dû finalement arriver à cette conclusion, forcée de le faire par la conjecture actuelle.
Ma chère Armoire aux Herbes écoulera cette année les produits qui nous restent, bons au moins jusqu’en 2012, puis, elle devra fermer ses portes. Il est impensable d’engager les frais encourus par une autre saison agricole, tous ces salaires des jardiniers et transformateurs animés par l’esprit le plus pur de la tradition herbale, alors qu’il devient rapidement impossible d’offrir nos produits d’herboristerie aux clients qui les aiment et les réclament dans les magasins de produits naturels.
Nous vivons depuis dix ans sous les menaces, dans un climat d’insécurité et dans la nécessité de tout justifier aux yeux de personnes qui ne connaissent rien de notre réalité. Nous décidons de retirer de sur nos têtes cette épée de Damoclès qui a miné nos énergies et brisé nos cœurs. Nous choisissons la paix et la liberté et la conséquence de choix, c’est le retrait stratégique et volontaire. Après des efforts notoires de démarches auprès de Santé Canada pour faire approuver nos produits afin de tenter d’obtenir les sacro-saints Numéros de Produits Naturels (NPN) imposés, nous avons dû reculer et nous rendre à l’évidence que nos produits tels qu’ils sont ne passeraient jamais cette épreuve pharmaceutisante. Nous n’allons pas nous mettre à faire des teintures dans l’alcool pour satisfaire des exigences extérieures.Nous n’avons jamais crû en ce processus de « triage » du gouvernement, il faut bien le dire. Une des plus grandes faiblesses de la réglementation des produits de santé naturels vient du fait que les critères d’évaluation et les normes de preuves exigées pour homologuer les produits ont été établis par Santé Canada sans aucune distinction qu’il s’agisse de produits manufacturés par de grandes multinationales ou par des petites et moyennes herboristeries artisanales dont le rôle a toujours été d’offrir un large compendium pour bien servir.
Nous avons pressenti dès 2004 que nous (les petites herboristeries traditionnelles) serions les laissés-pour-compte dans cette histoire. Nous savons que nos produits sont efficaces, que leur innocuité est réelle et que si nos clients y sont demeurés fidèles depuis des décennies, c’est parce qu’ils fonctionnent. Nous ne devrions pas avoir à réparer ce qui n’est pas cassé, à changer ce qui réussit. Nous ne devrions pas avoir à réviser nos formules qui ont fait leurs preuves pour qu’elles soient copies conformes des formules de quelques herboristes du passé ayant été sélectionnés pour faire office d’experts, à changer nos concentrations qui sont parfaitement appropriées, à faire tester chaque année pour des résidus de produits chimiques, nos produits d’herboristerie qui proviennent uniquement de notre terre, celle-ci étant éloignée de toute culture polluante et certifiée biologique et biodynamique depuis l’avènement au Québec de telles certifications.Pour nous, la plante médicinale est et devrait demeurer un aliment et non une drogue. « Que ton aliment soit ton remède ». Il n’y a aucune différence entre le tonique à l’ail que nous extrayons dans le vinaigre et l’ail que nous mangeons. Ils ont tous deux une indéniable action curative, tout comme nos carottes et notre chou. Une véritable transformation traditionnelle, à échelle humaine, faite dans le respect de bonnes pratiques de fabrication n’en fait pas pour autant un produit de laboratoire mais constitue une méthode visant à s’assurer du service des bonnes plantes pendant les saisons où elles ne sont pas disponibles dans nos champs et dans nos jardins. Comme la choucroute préserve nos choux et les pots de salsa nos savoureux légumes d’accompagnement.
Nous ne croyons pas à l’analyse des principes actifs, à la mesure de quelques éléments, avec la prétention d’assurer ainsi une constance de concentration. Chaque année que le ciel nous donne fait pousser des plantes qui sont quelque peu différentes dans leurs combinaisons d’éléments et ce, pour de bonnes raisons. La standardisation n’a rien à voir avec la qualité. Elle n’est que la preuve d’un produit mort, dans lequel ne coulent plus les sources de la vie qui elle, est d’abord et avant tout changement.Pour nous, la qualité de nos plantes, évidente à tous ceux qui au fil des ans ont visité et sillonné nos jardins, la qualité vibratoire, malgré le fait qu’elle ne soit pas encore mesurable en laboratoire, a fait ses preuves. Nous sommes fiers de ce que nous avons accompli, fiers de ce qui aura été un beau modèle de petite entreprise honnête, fidèle à ses convictions profondes, heureuse de vous avoir offert nos jardins en gouttes, en huiles et en tisanes.
Nous avons de la peine pour les thérapeutes habitués à soulager la souffrance humaine grâce à nos produits et à ceux de nombreuses autres petites herboristeries. Nous avons de la peine pour les herboristes de demain qui n’auront pas la chance de vivre cet extraordinaire périple qui nous a animés pendant trois décennies. Nous avons de la peine pour les gens qui se verront brimés dans leur liberté de choisir et de juger par eux-mêmes ce qui leur convient, en consommateurs avertis. Nous aurions préféré que l’attention de Santé Canada se concentre sur tous ces dangereux produits de synthèse qui rendent tellement de gens malades ou dépendants, grugeant leur santé déjà taxée par les exigences de la vie actuelle, stressante à souhait. L’automne dernier, j’ai récolté, nettoyé, compté avec amour toutes les semences qui allaient devenir les jardins 2010. Notre ail a été mis tendrement en terre. Cet hiver, j’ai fait naître sur papier les configurations harmonieuses et les compagnonnages qui allaient créer toute cette beauté, planifié l’utilisation de chaque pouce carré de serre afin que tout soit prêt pour une autre saison verte, imaginé chaque engrais vert, chaque semis en succession. Les jardins ont une fois de plus vu le jour dans mon esprit.
Hélas, je sais maintenant que leur descente dans la matière ne se fera pas cette année, et plus jamais dans les années à venir. On ne peut pas prendre d’année sabbatique en agriculture. Rapidement, les jardins, retourneront à la nature sauvage. Il en restera quelque chose, une fertilité étonnante, certaines des vivaces qui résisteront à l’envahissement des adventices, des fleurs qui, du moins les premières années, pourront se frayer un chemin, des êtres invisibles qui, conviés avec respect depuis longtemps, préserveront ce qui peut l’être de ce beau rêve, de ce beau projet dicté non par l’économie mais par une vision spirituelle. Il faut croire que l’heure qui fut n’est plus et qu’elle ne sera plus pour un temps.
Je me rends bien compte que la vision sociale actuelle et celle que je porte ici ne vont pas dans la même direction. Je vois l’intuition comme source de connaissance pour l’avenir. L’intuition et la pensée vivante ainsi que l’évolution de tous nos sens vers la subtilité. La société voit de plus en plus la science comme seule source de vérité, l’analyse laborantine comme seule preuve acceptable de qualité ou d’innocuité et la consommation comme la source du bonheur.
La tenue de dossiers et la somme incommensurable de toutes sortes de documents minutieux et pointus n’améliorent en rien la qualité d’un produit de plante. L’établissement d’une telle panoplie de procédures ne fait que nous distraire de notre véritable travail. Nous sommes des artisans du végétal vivant.. Pas des employés d’une manufacture de produits de plantes. L’amélioration d’un remède à base de plantes ne se produit que lorsque le travail manuel de la terre et le fait d’œuvrer concrètement à la vitalisation de cette dernière permet d’élever des plantes de plus en plus vibrantes et saines. Il n’est pas normal de devoir, dans une herboristerie, sacrifier des jardiniers pour payer des pousseurs de crayons ou de touches d’ordi dont le rôle est de satisfaire l’obsession gouvernementale. Je lisais dernièrement ceci :
« L’émission d’une licence de mise en marché signifie que le produit a été examiné par Santé Canada et qu’il est sûr, efficace et de haute qualité sous ses conditions d’utilisations recommandées. »
Quelle illusion ! Quelle désillusion ! Bien sûr, lorsque la responsabilité d’évaluer et d’homologuer l’efficacité, l’innocuité et la qualité des produits est dispensée à des gens pour qui toutes les plantes se valent, qui n’admettent pas la valeur ajoutée d’un produit biologique, qui nous avouent n’avoir jamais entendu parler de la biodynamie, pour nous, la marche est haute pour faire valoir notre position et nos priorités.
Ce n’est pas notre mission d’aller dans cette direction. Nous sommes un art du terroir, pas un sous-produit de compagnies pharmaceutiques qui essaient de s’adapter à la vision arhimanique pour être accepté par le système et recevoir l’alléchante permission de pouvoir se vendre légalement. Nous n’avons besoin de la permission de personne pour bien faire notre ouvrage d’herboristes. De toutes manières, ce n’est pas le gouvernement qui sait ce que cela veut dire, ne comprenant rien à notre réalité qui ne les passionne pas. Sinon, ils seraient avec nous dans le champ.
Je crois qu’en dehors de la vitalisation de la terre, seule la joie du travail bien fait, la saine ambiance de travail où chacun se sent valorisé et la conscience d’œuvrer à la guérison peut ajouter quelque chose à la qualité du produit de plante. Nous sommes vibrations en contact avec les vibrations cosmiques. Nous ne sommes pas des objets en train d’en manipuler d’autres. Il y a bien davantage à l’œuvre que des formules chimiques et des données mathématiques. Nous assurons le sauf conduit de formes de vie dans un avenir qui, au fond, fait tout pour rendre l’existence impossible à ses meilleurs apôtres.
J’ai toujours dit que je n’étais pas venue sur la terre pour faire des produits à base de plantes, que ce n’était qu’une excuse pour faire circuler la vie. Ce ne sont pas des gouttes plus ou moins concentrées de substance que j’ai offertes à L’Armoire aux Herbes, mais des jardins biodynamiques en bouteilles, une qualité vibratoire guérissante, une vision de demain, un espoir et une certitude de pérennité. Depuis 30 ans, je ne compte plus les gouttes de jardins qui se sont déversées au quatre coins de la province. Les personnes qui nous cherchaient nous trouvaient. Ma seule consolation est d’avoir fait école et que d’autres, maintenant, comprennent l’importance de demeurer fidèle à l’engagement envers la vie.
Peut-être est-ce le temps pour moi de diffuser l‘esprit sans qu’une somme phénoménale de mon énergie aille au support de la matière ? Je ne sais pas. Ce que je sais, c’est que j’ai eu la chance immense de vivre sur une terre fertile et hautement spirituelle qui continuera encore longtemps à offrir ses services subtils et à soigner par la conscience. Je ne suis pas attachée au revenu généré par la vente en magasin. Ma motivation n’est pas pécuniaire, ne l’a jamais été. J’ai apprécié les sous générés par ce moment de liberté où nous avons pu offrir le bon sans avoir à prouver autrement que par les résultats obtenus. Il a permis de redonner encore et encore à cette terre d’accueil que nous travaillons sans relâche. Il nous a permis d’inviter une immense variété de plantes, produisant un écosystème heureux et vibrant de santé. Il nous a permis d’avoir la liberté d’offrir des connaissances sans dépendre totalement des retombées financières pour le faire. Il nous a permis de ne pas acheter pour revendre mais de produire en biodynamie, sans jamais négliger l’effort à fournir. Il nous a permis de donner sans compter. Je ne regretterai jamais cela. Même si, finalement, c’est la réalité financière qui force le retrait de cette herboristerie qui a toujours tenté, dans la mesure du possible, de bien payer ses employés, de ne jamais sacrifier la qualité pour la quantité, ni faire des coins ronds.
J’ai toujours vu L’Armoire aux Herbes comme un dispensaire, un vrai, au service de l’humain qui ne peut pas se permettre de payer plus cher pour supporter des laboratoires, des formulaires et des tonnes de papier à noircir. Je préfèrerai toujours noircir la terre en lui ajoutant du bon compost que de noircir du papier. Faudra-t-il attendre l’écroulement du système et l’état d’urgence pour que renaisse le respect des petites herboristeries qui, malgré le fait qu’elles ne peuvent pas se payer le luxe de l’approbation aliénante d’un système à la courte vision et aux valeurs décentrées, ne devraient pas pour autant constituer des hors-la-loi à contraindre et à assassiner ?
Non, je ne vendrai pas à rabais toutes les vivaces qui sont ici. Je respecte trop la terre pour lui arracher ses enfants par les racines pour des raisons économiques. J’ai toujours partagé généreusement mes amies les plantes. De nombreux jardins du Québec sont les rejetons de cette florissante Armoire aux Herbes. Je continuerai à être la gardienne dévouée de cette terre que j’aime tant.
J’aurai beaucoup de peine quand, ayant trouvé pour elles des personnes aimantes et accueillantes, mes juments devront me quitter car je n’aurai plus les moyens de les nourrir, ni d’usage pour leur fumier, source animale de tous nos composts.
J’aurai beaucoup de peine quand on démantèlera la grande serre, afin qu’elle puisse continuer de servir ailleurs, le grand séchoir qui nous a aidé à créer les plus belles tisanes au monde, ceci dit sans le moindre orgueil.
Sachez que je ne suis pas inquiète de ma survie personnelle. On a besoin de peu quand on avance en âge. Ma richesse dans cette vie, ce fut d’avoir vécu pleinement mon rêve, d’avoir généré de tels jardins et d’avoir pu promouvoir, avec leur assistance, beauté, santé et vie de l’âme. Toutes mes économies y sont passées. Et Dieu sait que je ne regretterai jamais d’avoir fait ce choix. C’est ce qui a justifié tout mon enseignement et mes plus belles découvertes.
Il me reste à me mettre totalement d’accord avec ma destinée de maintenant, soit ce retrait et cette imminente fermeture, à cause d’un système politico-social qui manque de vision et de profondeur. Mais c’est là où nous sommes, n’est-ce pas ? Il paraît qu’on a les décideurs qu’on mérite. Cette épreuve deviendra-t-elle une motivation de plus pour continuer de partager la connaissance, la vision d’un avenir où le vivant retrouvera sa vraie place, à la source de nos choix et de nos vies ?
Je me mettrai d’accord avec ce qui se passe. Je ne serai pas une victime. J’y découvrirai ma prochaine étape. Je ne serai pas une « Has been ». Je ferai confiance aux forces spirituelles qui m’ont guidée tout du long et qui savent ce qui est espéré pour cette nouvelle phase de ma vie. Je ne me révolterai pas, je ne me fermerai pas comme une huitre. Je continuerai à supporter les causes qui me sont chères. J’aiderai de mon mieux mes proches et les gens de mon milieu. Et je jardinerai à mon échelle : je ne saurais imaginer ma vie sans un potager, sans quelques îlots dans lesquels j’intègrerai mes plus essentielles alliées. Je demeurerai jusqu’à mon dernier souffle une ardente amoureuse du règne végétal.
Je suis une poupée russe vivante. Je me relève vite et résolument quand on me fait tomber. Je suis aussitôt prête à aller encore plus profondément contacter mon essence pour comprendre et continuer à remplir la mission qui justifie ma présence sur cette terre.
En janvier, j’ai connu l’ablation de ma vésicule biliaire qui s’affaissait et devenait dangereuse de par la présence d’une quantité excessive de pierres. La souffrance précédant l’opération fut extrême. Mon corps en est à réapprendre à fonctionner hors de ses sentiers battus, à emprunter d’autres voies, à s’habituer à l’absence d’un organe, à se rebâtir une nouvelle façon de fonctionner. Vous comprendrez que je ne puisse m’empêcher d’y voir là la symbolique de ce que vit notre société.
On peut couper l’élan à une herboristerie traditionnelle. On peut l’empêcher de vendre ses produits. Mais on ne peut pas démolir une herboriste de souche, une biodynamicienne de cœur, une femme de la terre et une guérisseuse, même si on lui retire le droit d’offrir ses plus beaux fruits.
Je veux remercier ici, de tout mon cœur, toutes les belles personnes qui se sont données sans compter pour que vive L’Armoire aux Herbes : les fournisseurs, les distributeurs, les employés, les jardiniers, les stagiaires, les amis et les fidèles clients, l’Herbothèque et ses étudiants. Et plus particulièrement ma sœur Hélène et mon neveu Frédéric, qui vivent ce deuil de très près avec moi et dont l’amour et le désintéressement adoucissent les jours qui nous restent.
Si vous désirez vous procurer les derniers produits de L’Armoire aux Herbes, faites vite. Ils seront disponibles encore un temps dans certains magasins. Vous pourrez aussi nous les commander directement jusqu’à écoulement des stocks par téléphone, fax ou sur notre site web armoireauxherbes.com
Profitez-en pour aller voir les photos, lire les textes, vous nourrir à cette source qui d’ici la fin de l’année en cours, se tarira ou prendra une autre forme.
Merci d’être là et de croire en une herboristerie qui va au-delà du commerce. Une herboristerie qui a de longues racines et qui, malgré les extrêmes du climat actuel, survivra et fleurira encore et toujours, quelle qu’en soit la forme.
Je vous salue bien bas et vous tire ma révérence,
Danièle Laberge Herboriste traditionnelle Maman de la bientôt feue Armoire aux Herbes
NB : Vous avez tous et toutes la permission explicite de l’auteure de ce texte, de le reproduire textuellement et de l’envoyer à tous vos amis et connaissances ainsi qu’à tous les médias de votre choix. L’Armoire aux Herbes, une herboristerie de plus de 30 ans, obligée de fermer ses portes...
J'ai cru à un moment donné que le système communautaire allait nous protéger en instaurant un plus grand respect des libertés individuelles notamment dans le choix des méthodes thérapeutiques.EN réalité, je pense que c'est une des manœuvres décidées en petits comités bien loin des débats démocratiques pour faciliter la constitution de monopoles législatifs, et leur mise en application. (il est bien plus simple de légiférer une seule fois pour toutes pour tout le monde via l'Europe ou l'OMC ou l'OMS, que de convaincre chaque pays individuellement à adopter telle ou telle façon de produire, de vivre, de se soigner...
Si l'Europe ,ne préserve pas la liberté, la vraie, alors, je la rejette totalement et définitivement. J'ai eu tort comme la plupart des gens d'avoir peur de l'économie chinoise et américaine et d'avoir pensé que la création d'une véritable fédération européenne serait un moyen de limiter les dégâts d'une concurrence accrue.
La chose qui fait le plus cruellement défaut à notre système, à son évolution actuelle, et à nos dirigeants qui cherchent de tous les cotés à standardiser les comportements pour mieux les contrôler et les asservir dans une ignorance accrue, et en jetant la confusion dans les discussions, c'est la Sagesse. La peur et la cupidité les anime, et ils devraient cesser ce jeu d'arrière garde qui consiste en permanence à se faire la guerre économique, à se faire la compétition, à ne répondre qu'à la loi de l'argent , du résultat, de la quantité, et qui oublient la notion de qualité, de laisser faire, et de recherche première de l'harmonie, et du bien être.
Le compétition économique mondiale va aboutir à des monopolers qui ne regarderont qu'eux mêmes.
C'est une autre vision de l'organisation sociale qui doit voir le jour, et cela ne pourra se faire que si chacun s'y intéresse et n'attend pas du pouvoir en place qu'il l'assiste dans tous ses faits et gestes du quotidien...
on peut encore faire autrement, mais ça demande une telle force...
Le Sagesse, la Résistance pacifique mais déterminée, et la vision claire de nos besoins fondamentaux devraient nous aider à savoir ce que nous devons faire pour que ce système ne soit pas appliqué.
J'arrête d'écrire.
SVP, que notre liberté individuelle de choix de vie soit préservée...
Ce témoignage donné en fichier joint est loin d'être isolé, malheureusement...
Bien à vous,
Peggy.
La France n'est pas le seul pays où le rouleau compresseur des lobbies est en marche. Le Canada aussi, et sans doute, très bientôt, la Terre au grand complet. Faites passer l'information à ceux qui croient encore que nos gouvernements "démocratiques" nous protègent.
Danièle Laberge, Herboriste et fondatrice de l’Armoire aux Herbes ouverte depuis 30 ans , se retrouve dans l’obligation de fermer ses portes. Qui, au Québec, n’a pas acheté au moins une fois une de ses teintures-mères, tisanes, toniques ou autres produits fabriqués selon des procédés ancestraux, et qui ont faits leurs preuves ?Pourquoi se retrouve-t-elle dans l’obligation de fermer boutique ?
La chasse aux sorcières n’est pas terminée contrairement à ce que l’on croit...
Elle a tout simplement changée de costume... Ce n’est plus l’Inquisition religieuse, c’est l’inquisition pharmaceutique. Voilà. Je vous annonce mes couleurs. Ras-le-bol de ce monopole.
Je suis capable de reconnaitre de nombreuses qualités à la médecine conventionnelle et ses produits pharmaceutiques, tout particulièrement lorsqu’il s’agit de médecine d’urgence.
Mais comment se fait-il qu’elle ne soit pas capable de nous rendre la pareille ? Quand on sait que toute molécule brevetée n’est qu’un clone imparfait de ce que la nature nous offre. Que cette industrie médicale et pharmaceutique ait au moins l’obligeance de reconnaître que toute sa science ne serait rien s’il n’y avait pas les plantes.
Armoire aux Herbes, une herboristerie de plus de 30 ans, obligée de fermer ses portes...’’Pour la première fois en trente ans, il n’y aura pas de serre remplie à craquer d’herbes et de fleurs en devenir, pas de merveilleux jardins à perte de vue, pas de production de plantes médicinales, pas de transformation en nos excellents produits de santé. C’est avec beaucoup de peine et le cœur très gros que j’ai dû finalement arriver à cette conclusion, forcée de le faire par la conjecture actuelle.
Ma chère Armoire aux Herbes écoulera cette année les produits qui nous restent, bons au moins jusqu’en 2012, puis, elle devra fermer ses portes. Il est impensable d’engager les frais encourus par une autre saison agricole, tous ces salaires des jardiniers et transformateurs animés par l’esprit le plus pur de la tradition herbale, alors qu’il devient rapidement impossible d’offrir nos produits d’herboristerie aux clients qui les aiment et les réclament dans les magasins de produits naturels.
Nous vivons depuis dix ans sous les menaces, dans un climat d’insécurité et dans la nécessité de tout justifier aux yeux de personnes qui ne connaissent rien de notre réalité. Nous décidons de retirer de sur nos têtes cette épée de Damoclès qui a miné nos énergies et brisé nos cœurs. Nous choisissons la paix et la liberté et la conséquence de choix, c’est le retrait stratégique et volontaire. Après des efforts notoires de démarches auprès de Santé Canada pour faire approuver nos produits afin de tenter d’obtenir les sacro-saints Numéros de Produits Naturels (NPN) imposés, nous avons dû reculer et nous rendre à l’évidence que nos produits tels qu’ils sont ne passeraient jamais cette épreuve pharmaceutisante. Nous n’allons pas nous mettre à faire des teintures dans l’alcool pour satisfaire des exigences extérieures.Nous n’avons jamais crû en ce processus de « triage » du gouvernement, il faut bien le dire. Une des plus grandes faiblesses de la réglementation des produits de santé naturels vient du fait que les critères d’évaluation et les normes de preuves exigées pour homologuer les produits ont été établis par Santé Canada sans aucune distinction qu’il s’agisse de produits manufacturés par de grandes multinationales ou par des petites et moyennes herboristeries artisanales dont le rôle a toujours été d’offrir un large compendium pour bien servir.
Nous avons pressenti dès 2004 que nous (les petites herboristeries traditionnelles) serions les laissés-pour-compte dans cette histoire. Nous savons que nos produits sont efficaces, que leur innocuité est réelle et que si nos clients y sont demeurés fidèles depuis des décennies, c’est parce qu’ils fonctionnent. Nous ne devrions pas avoir à réparer ce qui n’est pas cassé, à changer ce qui réussit. Nous ne devrions pas avoir à réviser nos formules qui ont fait leurs preuves pour qu’elles soient copies conformes des formules de quelques herboristes du passé ayant été sélectionnés pour faire office d’experts, à changer nos concentrations qui sont parfaitement appropriées, à faire tester chaque année pour des résidus de produits chimiques, nos produits d’herboristerie qui proviennent uniquement de notre terre, celle-ci étant éloignée de toute culture polluante et certifiée biologique et biodynamique depuis l’avènement au Québec de telles certifications.Pour nous, la plante médicinale est et devrait demeurer un aliment et non une drogue. « Que ton aliment soit ton remède ». Il n’y a aucune différence entre le tonique à l’ail que nous extrayons dans le vinaigre et l’ail que nous mangeons. Ils ont tous deux une indéniable action curative, tout comme nos carottes et notre chou. Une véritable transformation traditionnelle, à échelle humaine, faite dans le respect de bonnes pratiques de fabrication n’en fait pas pour autant un produit de laboratoire mais constitue une méthode visant à s’assurer du service des bonnes plantes pendant les saisons où elles ne sont pas disponibles dans nos champs et dans nos jardins. Comme la choucroute préserve nos choux et les pots de salsa nos savoureux légumes d’accompagnement.
Nous ne croyons pas à l’analyse des principes actifs, à la mesure de quelques éléments, avec la prétention d’assurer ainsi une constance de concentration. Chaque année que le ciel nous donne fait pousser des plantes qui sont quelque peu différentes dans leurs combinaisons d’éléments et ce, pour de bonnes raisons. La standardisation n’a rien à voir avec la qualité. Elle n’est que la preuve d’un produit mort, dans lequel ne coulent plus les sources de la vie qui elle, est d’abord et avant tout changement.Pour nous, la qualité de nos plantes, évidente à tous ceux qui au fil des ans ont visité et sillonné nos jardins, la qualité vibratoire, malgré le fait qu’elle ne soit pas encore mesurable en laboratoire, a fait ses preuves. Nous sommes fiers de ce que nous avons accompli, fiers de ce qui aura été un beau modèle de petite entreprise honnête, fidèle à ses convictions profondes, heureuse de vous avoir offert nos jardins en gouttes, en huiles et en tisanes.
Nous avons de la peine pour les thérapeutes habitués à soulager la souffrance humaine grâce à nos produits et à ceux de nombreuses autres petites herboristeries. Nous avons de la peine pour les herboristes de demain qui n’auront pas la chance de vivre cet extraordinaire périple qui nous a animés pendant trois décennies. Nous avons de la peine pour les gens qui se verront brimés dans leur liberté de choisir et de juger par eux-mêmes ce qui leur convient, en consommateurs avertis. Nous aurions préféré que l’attention de Santé Canada se concentre sur tous ces dangereux produits de synthèse qui rendent tellement de gens malades ou dépendants, grugeant leur santé déjà taxée par les exigences de la vie actuelle, stressante à souhait. L’automne dernier, j’ai récolté, nettoyé, compté avec amour toutes les semences qui allaient devenir les jardins 2010. Notre ail a été mis tendrement en terre. Cet hiver, j’ai fait naître sur papier les configurations harmonieuses et les compagnonnages qui allaient créer toute cette beauté, planifié l’utilisation de chaque pouce carré de serre afin que tout soit prêt pour une autre saison verte, imaginé chaque engrais vert, chaque semis en succession. Les jardins ont une fois de plus vu le jour dans mon esprit.
Hélas, je sais maintenant que leur descente dans la matière ne se fera pas cette année, et plus jamais dans les années à venir. On ne peut pas prendre d’année sabbatique en agriculture. Rapidement, les jardins, retourneront à la nature sauvage. Il en restera quelque chose, une fertilité étonnante, certaines des vivaces qui résisteront à l’envahissement des adventices, des fleurs qui, du moins les premières années, pourront se frayer un chemin, des êtres invisibles qui, conviés avec respect depuis longtemps, préserveront ce qui peut l’être de ce beau rêve, de ce beau projet dicté non par l’économie mais par une vision spirituelle. Il faut croire que l’heure qui fut n’est plus et qu’elle ne sera plus pour un temps.
Je me rends bien compte que la vision sociale actuelle et celle que je porte ici ne vont pas dans la même direction. Je vois l’intuition comme source de connaissance pour l’avenir. L’intuition et la pensée vivante ainsi que l’évolution de tous nos sens vers la subtilité. La société voit de plus en plus la science comme seule source de vérité, l’analyse laborantine comme seule preuve acceptable de qualité ou d’innocuité et la consommation comme la source du bonheur.
La tenue de dossiers et la somme incommensurable de toutes sortes de documents minutieux et pointus n’améliorent en rien la qualité d’un produit de plante. L’établissement d’une telle panoplie de procédures ne fait que nous distraire de notre véritable travail. Nous sommes des artisans du végétal vivant.. Pas des employés d’une manufacture de produits de plantes. L’amélioration d’un remède à base de plantes ne se produit que lorsque le travail manuel de la terre et le fait d’œuvrer concrètement à la vitalisation de cette dernière permet d’élever des plantes de plus en plus vibrantes et saines. Il n’est pas normal de devoir, dans une herboristerie, sacrifier des jardiniers pour payer des pousseurs de crayons ou de touches d’ordi dont le rôle est de satisfaire l’obsession gouvernementale. Je lisais dernièrement ceci :
« L’émission d’une licence de mise en marché signifie que le produit a été examiné par Santé Canada et qu’il est sûr, efficace et de haute qualité sous ses conditions d’utilisations recommandées. »
Quelle illusion ! Quelle désillusion ! Bien sûr, lorsque la responsabilité d’évaluer et d’homologuer l’efficacité, l’innocuité et la qualité des produits est dispensée à des gens pour qui toutes les plantes se valent, qui n’admettent pas la valeur ajoutée d’un produit biologique, qui nous avouent n’avoir jamais entendu parler de la biodynamie, pour nous, la marche est haute pour faire valoir notre position et nos priorités.
Ce n’est pas notre mission d’aller dans cette direction. Nous sommes un art du terroir, pas un sous-produit de compagnies pharmaceutiques qui essaient de s’adapter à la vision arhimanique pour être accepté par le système et recevoir l’alléchante permission de pouvoir se vendre légalement. Nous n’avons besoin de la permission de personne pour bien faire notre ouvrage d’herboristes. De toutes manières, ce n’est pas le gouvernement qui sait ce que cela veut dire, ne comprenant rien à notre réalité qui ne les passionne pas. Sinon, ils seraient avec nous dans le champ.
Je crois qu’en dehors de la vitalisation de la terre, seule la joie du travail bien fait, la saine ambiance de travail où chacun se sent valorisé et la conscience d’œuvrer à la guérison peut ajouter quelque chose à la qualité du produit de plante. Nous sommes vibrations en contact avec les vibrations cosmiques. Nous ne sommes pas des objets en train d’en manipuler d’autres. Il y a bien davantage à l’œuvre que des formules chimiques et des données mathématiques. Nous assurons le sauf conduit de formes de vie dans un avenir qui, au fond, fait tout pour rendre l’existence impossible à ses meilleurs apôtres.
J’ai toujours dit que je n’étais pas venue sur la terre pour faire des produits à base de plantes, que ce n’était qu’une excuse pour faire circuler la vie. Ce ne sont pas des gouttes plus ou moins concentrées de substance que j’ai offertes à L’Armoire aux Herbes, mais des jardins biodynamiques en bouteilles, une qualité vibratoire guérissante, une vision de demain, un espoir et une certitude de pérennité. Depuis 30 ans, je ne compte plus les gouttes de jardins qui se sont déversées au quatre coins de la province. Les personnes qui nous cherchaient nous trouvaient. Ma seule consolation est d’avoir fait école et que d’autres, maintenant, comprennent l’importance de demeurer fidèle à l’engagement envers la vie.
Peut-être est-ce le temps pour moi de diffuser l‘esprit sans qu’une somme phénoménale de mon énergie aille au support de la matière ? Je ne sais pas. Ce que je sais, c’est que j’ai eu la chance immense de vivre sur une terre fertile et hautement spirituelle qui continuera encore longtemps à offrir ses services subtils et à soigner par la conscience. Je ne suis pas attachée au revenu généré par la vente en magasin. Ma motivation n’est pas pécuniaire, ne l’a jamais été. J’ai apprécié les sous générés par ce moment de liberté où nous avons pu offrir le bon sans avoir à prouver autrement que par les résultats obtenus. Il a permis de redonner encore et encore à cette terre d’accueil que nous travaillons sans relâche. Il nous a permis d’inviter une immense variété de plantes, produisant un écosystème heureux et vibrant de santé. Il nous a permis d’avoir la liberté d’offrir des connaissances sans dépendre totalement des retombées financières pour le faire. Il nous a permis de ne pas acheter pour revendre mais de produire en biodynamie, sans jamais négliger l’effort à fournir. Il nous a permis de donner sans compter. Je ne regretterai jamais cela. Même si, finalement, c’est la réalité financière qui force le retrait de cette herboristerie qui a toujours tenté, dans la mesure du possible, de bien payer ses employés, de ne jamais sacrifier la qualité pour la quantité, ni faire des coins ronds.
J’ai toujours vu L’Armoire aux Herbes comme un dispensaire, un vrai, au service de l’humain qui ne peut pas se permettre de payer plus cher pour supporter des laboratoires, des formulaires et des tonnes de papier à noircir. Je préfèrerai toujours noircir la terre en lui ajoutant du bon compost que de noircir du papier. Faudra-t-il attendre l’écroulement du système et l’état d’urgence pour que renaisse le respect des petites herboristeries qui, malgré le fait qu’elles ne peuvent pas se payer le luxe de l’approbation aliénante d’un système à la courte vision et aux valeurs décentrées, ne devraient pas pour autant constituer des hors-la-loi à contraindre et à assassiner ?
Non, je ne vendrai pas à rabais toutes les vivaces qui sont ici. Je respecte trop la terre pour lui arracher ses enfants par les racines pour des raisons économiques. J’ai toujours partagé généreusement mes amies les plantes. De nombreux jardins du Québec sont les rejetons de cette florissante Armoire aux Herbes. Je continuerai à être la gardienne dévouée de cette terre que j’aime tant.
J’aurai beaucoup de peine quand, ayant trouvé pour elles des personnes aimantes et accueillantes, mes juments devront me quitter car je n’aurai plus les moyens de les nourrir, ni d’usage pour leur fumier, source animale de tous nos composts.
J’aurai beaucoup de peine quand on démantèlera la grande serre, afin qu’elle puisse continuer de servir ailleurs, le grand séchoir qui nous a aidé à créer les plus belles tisanes au monde, ceci dit sans le moindre orgueil.
Sachez que je ne suis pas inquiète de ma survie personnelle. On a besoin de peu quand on avance en âge. Ma richesse dans cette vie, ce fut d’avoir vécu pleinement mon rêve, d’avoir généré de tels jardins et d’avoir pu promouvoir, avec leur assistance, beauté, santé et vie de l’âme. Toutes mes économies y sont passées. Et Dieu sait que je ne regretterai jamais d’avoir fait ce choix. C’est ce qui a justifié tout mon enseignement et mes plus belles découvertes.
Il me reste à me mettre totalement d’accord avec ma destinée de maintenant, soit ce retrait et cette imminente fermeture, à cause d’un système politico-social qui manque de vision et de profondeur. Mais c’est là où nous sommes, n’est-ce pas ? Il paraît qu’on a les décideurs qu’on mérite. Cette épreuve deviendra-t-elle une motivation de plus pour continuer de partager la connaissance, la vision d’un avenir où le vivant retrouvera sa vraie place, à la source de nos choix et de nos vies ?
Je me mettrai d’accord avec ce qui se passe. Je ne serai pas une victime. J’y découvrirai ma prochaine étape. Je ne serai pas une « Has been ». Je ferai confiance aux forces spirituelles qui m’ont guidée tout du long et qui savent ce qui est espéré pour cette nouvelle phase de ma vie. Je ne me révolterai pas, je ne me fermerai pas comme une huitre. Je continuerai à supporter les causes qui me sont chères. J’aiderai de mon mieux mes proches et les gens de mon milieu. Et je jardinerai à mon échelle : je ne saurais imaginer ma vie sans un potager, sans quelques îlots dans lesquels j’intègrerai mes plus essentielles alliées. Je demeurerai jusqu’à mon dernier souffle une ardente amoureuse du règne végétal.
Je suis une poupée russe vivante. Je me relève vite et résolument quand on me fait tomber. Je suis aussitôt prête à aller encore plus profondément contacter mon essence pour comprendre et continuer à remplir la mission qui justifie ma présence sur cette terre.
En janvier, j’ai connu l’ablation de ma vésicule biliaire qui s’affaissait et devenait dangereuse de par la présence d’une quantité excessive de pierres. La souffrance précédant l’opération fut extrême. Mon corps en est à réapprendre à fonctionner hors de ses sentiers battus, à emprunter d’autres voies, à s’habituer à l’absence d’un organe, à se rebâtir une nouvelle façon de fonctionner. Vous comprendrez que je ne puisse m’empêcher d’y voir là la symbolique de ce que vit notre société.
On peut couper l’élan à une herboristerie traditionnelle. On peut l’empêcher de vendre ses produits. Mais on ne peut pas démolir une herboriste de souche, une biodynamicienne de cœur, une femme de la terre et une guérisseuse, même si on lui retire le droit d’offrir ses plus beaux fruits.
Je veux remercier ici, de tout mon cœur, toutes les belles personnes qui se sont données sans compter pour que vive L’Armoire aux Herbes : les fournisseurs, les distributeurs, les employés, les jardiniers, les stagiaires, les amis et les fidèles clients, l’Herbothèque et ses étudiants. Et plus particulièrement ma sœur Hélène et mon neveu Frédéric, qui vivent ce deuil de très près avec moi et dont l’amour et le désintéressement adoucissent les jours qui nous restent.
Si vous désirez vous procurer les derniers produits de L’Armoire aux Herbes, faites vite. Ils seront disponibles encore un temps dans certains magasins. Vous pourrez aussi nous les commander directement jusqu’à écoulement des stocks par téléphone, fax ou sur notre site web armoireauxherbes.com
Profitez-en pour aller voir les photos, lire les textes, vous nourrir à cette source qui d’ici la fin de l’année en cours, se tarira ou prendra une autre forme.
Merci d’être là et de croire en une herboristerie qui va au-delà du commerce. Une herboristerie qui a de longues racines et qui, malgré les extrêmes du climat actuel, survivra et fleurira encore et toujours, quelle qu’en soit la forme.
Je vous salue bien bas et vous tire ma révérence,
Danièle Laberge Herboriste traditionnelle Maman de la bientôt feue Armoire aux Herbes
NB : Vous avez tous et toutes la permission explicite de l’auteure de ce texte, de le reproduire textuellement et de l’envoyer à tous vos amis et connaissances ainsi qu’à tous les médias de votre choix. L’Armoire aux Herbes, une herboristerie de plus de 30 ans, obligée de fermer ses portes...
dimanche 9 mai 2010
Re Naissance
J' ai perdu un jouet d' enfance
Mais je conserve le souvenir de la personne
Qui me donna ce cadeau
Avec un amour inconditionnel.
J' ai perdu les privilèges
Et les fantaisies de l' enfance...
Mais j ai gagné l' opportunité
De grandir et de vivre librement.
J' ai perdu beaucoup de personnes
Que j' ai aimées et aime encore...
Mais j' ai gagné l' affection
Et l' aptitude à prendre exemple sur la vie.
J' ai perdu des moments de vie
Parce que j' ai pleuré au lieu de sourire...
Mais j' ai découvert que c' est en semant l' amour
Que l' on récolte l' amour.
J' ai perdu plusieurs choses
Plusieurs fois dans ma vie...
Mais par cette "perte", aujourd'hui
J' aspire a la valeur du "gain"...
Parce qu'il est toujours possible
De se battre pour ce qu'on aime
Et parce qu'il est toujours temps
De tout recommencer.
Le temps de ta vie ou tu t' es fatigué(e)
N' est pas important.
Ce qui importe c' est qu'il est toujours
Possible et nécessaire de recommencer.
Ré Naitre offre une nouvelle opportunité :
Celle de renouer ton espoir en la vie
Et, plus important, celle de croire en toi même.
As tu parfois beaucoup souffert ?
... C' était un temps pour apprendre.
As tu beaucoup pleuré ?
... C' était pour laver ton âme.
As tu beaucoup de ressentiment ?
... C' était une leçon pour le pardon.
Parfois te sentais tu seul ?
... C' était parce que tu fermais la porte.
Y a t il eu des moments ou tu pensais
Que tout était perdu ?
... C' était simplement le début de ton amélioration.
Te sens tu isolé ?
Regarde autour de toi
Et tu verras des gens
Qui attendent simplement ton sourire,
Pour se rapprocher de toi.
Re Naitre,
Aujourd'hui est une excellente journée
Pour commencer un nouveau projet de vie.
Où veux tu aller ?
Regarde plus haut, rêve plus haut.
Désire le meilleur, la vie nous apporte
Ce à quoi nous aspirons.
Si l' on pense petit, le petit arrivera.
Si l' on pense fermement
Au meilleur, au positif
Et que l' on navigue dans ce sens
Le meilleur viendra dans votre vie.
Aujourd'hui, c' est le grand jour du nettoyage.
Jète au loin tout ce qui t' enchaine au passé ;
Tout cela te fait mal.
Envoie tout cela aux poubelles ;
Nettoie ton cœur ;
Prépare le à une nouvelle vie, un nouvel amour,
Car nous sommes des êtres passionnés.
Nous sommes capables d' aimer plusieurs fois,
Parce que nous sommes la manifestation de l' amour.
La vie t' appelle, elle t' invite
A une nouvelle aventure, un nouveau voyage, un nouveau défi.
En cette journée, promets toi
que tu feras tout ce qui
possible pour atteindre ton objectif ;
confie toi à la vie, confie toi en toi même.
Mais je conserve le souvenir de la personne
Qui me donna ce cadeau
Avec un amour inconditionnel.
J' ai perdu les privilèges
Et les fantaisies de l' enfance...
Mais j ai gagné l' opportunité
De grandir et de vivre librement.
J' ai perdu beaucoup de personnes
Que j' ai aimées et aime encore...
Mais j' ai gagné l' affection
Et l' aptitude à prendre exemple sur la vie.
J' ai perdu des moments de vie
Parce que j' ai pleuré au lieu de sourire...
Mais j' ai découvert que c' est en semant l' amour
Que l' on récolte l' amour.
J' ai perdu plusieurs choses
Plusieurs fois dans ma vie...
Mais par cette "perte", aujourd'hui
J' aspire a la valeur du "gain"...
Parce qu'il est toujours possible
De se battre pour ce qu'on aime
Et parce qu'il est toujours temps
De tout recommencer.
Le temps de ta vie ou tu t' es fatigué(e)
N' est pas important.
Ce qui importe c' est qu'il est toujours
Possible et nécessaire de recommencer.
Ré Naitre offre une nouvelle opportunité :
Celle de renouer ton espoir en la vie
Et, plus important, celle de croire en toi même.
As tu parfois beaucoup souffert ?
... C' était un temps pour apprendre.
As tu beaucoup pleuré ?
... C' était pour laver ton âme.
As tu beaucoup de ressentiment ?
... C' était une leçon pour le pardon.
Parfois te sentais tu seul ?
... C' était parce que tu fermais la porte.
Y a t il eu des moments ou tu pensais
Que tout était perdu ?
... C' était simplement le début de ton amélioration.
Te sens tu isolé ?
Regarde autour de toi
Et tu verras des gens
Qui attendent simplement ton sourire,
Pour se rapprocher de toi.
Re Naitre,
Aujourd'hui est une excellente journée
Pour commencer un nouveau projet de vie.
Où veux tu aller ?
Regarde plus haut, rêve plus haut.
Désire le meilleur, la vie nous apporte
Ce à quoi nous aspirons.
Si l' on pense petit, le petit arrivera.
Si l' on pense fermement
Au meilleur, au positif
Et que l' on navigue dans ce sens
Le meilleur viendra dans votre vie.
Aujourd'hui, c' est le grand jour du nettoyage.
Jète au loin tout ce qui t' enchaine au passé ;
Tout cela te fait mal.
Envoie tout cela aux poubelles ;
Nettoie ton cœur ;
Prépare le à une nouvelle vie, un nouvel amour,
Car nous sommes des êtres passionnés.
Nous sommes capables d' aimer plusieurs fois,
Parce que nous sommes la manifestation de l' amour.
La vie t' appelle, elle t' invite
A une nouvelle aventure, un nouveau voyage, un nouveau défi.
En cette journée, promets toi
que tu feras tout ce qui
possible pour atteindre ton objectif ;
confie toi à la vie, confie toi en toi même.
samedi 8 mai 2010
Aimer vraiment
L'amour, c'est accepter d' être dépendant...
C est par le toucher que l'existence est. La relation ne peut être sans toucher.
C est l'autre qui me fait exister, par la continuité dans la fidélité.
Je te donne ce que je n'ai pas et inversement.
Il n'y a pas de volonté dans cette relation, que de la découverte infinie...
Femmes, nous sommes porteuses de l'humanité...
Plus nous aimons vraiment, plus nos enfants savent ce qu'aimer veut dire, plus nos hommes sont en paix dans leur naissance à eux mêmes que nous accompagnons pour leur couronnement...
Si l'homme bâtit le monde,
La femme bâtit l'homme !
C est par le toucher que l'existence est. La relation ne peut être sans toucher.
C est l'autre qui me fait exister, par la continuité dans la fidélité.
Je te donne ce que je n'ai pas et inversement.
Il n'y a pas de volonté dans cette relation, que de la découverte infinie...
Femmes, nous sommes porteuses de l'humanité...
Plus nous aimons vraiment, plus nos enfants savent ce qu'aimer veut dire, plus nos hommes sont en paix dans leur naissance à eux mêmes que nous accompagnons pour leur couronnement...
Si l'homme bâtit le monde,
La femme bâtit l'homme !
jeudi 6 mai 2010
Recevoir dans l'amour à donner
Je vous invite à faire ce test en répondant aux 10 questions... Amusez vous bien !
1) votre bienaimé(e) vous ouvre la portière de la voiture, que faites vous ?
A. Vous vous empressez d' ouvrir la portière de son côté
B. Vous bredouillez un "merci"
2) votre bienaimé(e) vous a mitonné un bon petit plat, que faites vous ?
A. Vous la complimentez et au moment de débarrasser la table, vous posez un baiser sur son front en lui disant : "repose toi, je m'en occupe"
B. Vous engloutissez le plat et attendez la suite, collé au fauteuil
3) votre bienaimé(e) vous confie un secret, que faites vous ?
A. Vous le recevez comme une perle cachée au fond d'une huitre, dans la confiance totale
B. Vous le ressortirez un jour ou l'autre, en cas de "besoin"
4) votre bienaimé(e) vous embrasse dans le cou, que faites vous ?
A. Vous tendez le cou
B. Vous embrassez sa main
5) vous vous promenez dans la ville, que faites vous ?
A. Main dans la main ou hanche contre hanche
B. Parallèle à 20 cm d'écart
6) vous êtes invités chez un couple d' amis, que faites vous ?
A. Vous célébrez votre bienaimé(e), ses projets, ses idées, ses actes...
B. Vous flattez l'ami(e) du sexe opposé et dialoguez sur tout et rien avec son conjoint
7) vous venez d' échouer dans un projet qui vous tient a cœur et en faites part à votre bienaimé(e), que dit il(elle) ?
A. "je le savais" ou "je te l'avais bien dit"
B. "ne t'en fais pas" ou "si tu veux, j'en parle à X... Je crois en toi et ton projet"
8) vous êtes en panne de chauffage au plus fort de l'hiver, que faites vous ?
A. Vous sortez les doudounes et allez ramassez les vieilles souches dans le sous-bois pour allumer un feu de joie dans la maison
B. Vous vous enveloppez d'une couverture polaire en attendant réparation
9) vous peignez un tableau, votre bienaimé(e) regarde par dessus votre épaule, que faites vous ?
A. Vous lui dites de s'en aller
B. Vous lui tendez le pinceau, qu'il (elle) mette sa marque
10) vous écrivez une poésie, votre bienaimé(e) lit au dessus de votre épaule, que faites vous ?
A. Vous lui dites de ne pas penser à voix haute
B. Vous lui tendez le stylo, qu'il (elle) ajoute un mot un vers ou simplement un accent
En 10 questions, vous aurez vu
1) la courtoisie
2) la participation
3) l'honnêteté
4) la tendresse
5) l'unité
6) la célébration
7) le soutien
8) l'évasion
9) la complétude
10) l'ouverture
Parce que beaucoup espère le grand Amour, autant savoir qu'aimer est un état d' être... Qui se jardine au quotidien, à partir de points communs.
Lorsque l'on rencontre cet état chez l'autre, pas de doute, c'est le grand Amour !
Et c'est ACTIF aussi....
1) votre bienaimé(e) vous ouvre la portière de la voiture, que faites vous ?
A. Vous vous empressez d' ouvrir la portière de son côté
B. Vous bredouillez un "merci"
2) votre bienaimé(e) vous a mitonné un bon petit plat, que faites vous ?
A. Vous la complimentez et au moment de débarrasser la table, vous posez un baiser sur son front en lui disant : "repose toi, je m'en occupe"
B. Vous engloutissez le plat et attendez la suite, collé au fauteuil
3) votre bienaimé(e) vous confie un secret, que faites vous ?
A. Vous le recevez comme une perle cachée au fond d'une huitre, dans la confiance totale
B. Vous le ressortirez un jour ou l'autre, en cas de "besoin"
4) votre bienaimé(e) vous embrasse dans le cou, que faites vous ?
A. Vous tendez le cou
B. Vous embrassez sa main
5) vous vous promenez dans la ville, que faites vous ?
A. Main dans la main ou hanche contre hanche
B. Parallèle à 20 cm d'écart
6) vous êtes invités chez un couple d' amis, que faites vous ?
A. Vous célébrez votre bienaimé(e), ses projets, ses idées, ses actes...
B. Vous flattez l'ami(e) du sexe opposé et dialoguez sur tout et rien avec son conjoint
7) vous venez d' échouer dans un projet qui vous tient a cœur et en faites part à votre bienaimé(e), que dit il(elle) ?
A. "je le savais" ou "je te l'avais bien dit"
B. "ne t'en fais pas" ou "si tu veux, j'en parle à X... Je crois en toi et ton projet"
8) vous êtes en panne de chauffage au plus fort de l'hiver, que faites vous ?
A. Vous sortez les doudounes et allez ramassez les vieilles souches dans le sous-bois pour allumer un feu de joie dans la maison
B. Vous vous enveloppez d'une couverture polaire en attendant réparation
9) vous peignez un tableau, votre bienaimé(e) regarde par dessus votre épaule, que faites vous ?
A. Vous lui dites de s'en aller
B. Vous lui tendez le pinceau, qu'il (elle) mette sa marque
10) vous écrivez une poésie, votre bienaimé(e) lit au dessus de votre épaule, que faites vous ?
A. Vous lui dites de ne pas penser à voix haute
B. Vous lui tendez le stylo, qu'il (elle) ajoute un mot un vers ou simplement un accent
En 10 questions, vous aurez vu
1) la courtoisie
2) la participation
3) l'honnêteté
4) la tendresse
5) l'unité
6) la célébration
7) le soutien
8) l'évasion
9) la complétude
10) l'ouverture
Parce que beaucoup espère le grand Amour, autant savoir qu'aimer est un état d' être... Qui se jardine au quotidien, à partir de points communs.
Lorsque l'on rencontre cet état chez l'autre, pas de doute, c'est le grand Amour !
Et c'est ACTIF aussi....
mercredi 5 mai 2010
Produire ou consommer
Il y a une semaine, je lisais un ouvrage sur l'excellence.
Bien sûr on y développait l'idée que devenir un expert dans un domaine aide à mieux réussir dans la vie.
J'ai donc demandé à mon fils Alexandre, 17 ans, s'il avait un domaine d'expertise. Je m'attendais au foot, ou à un jeu vidéo...
Il a réfléchi quelques instants. "Télécharger des films?"
Sur le coup il m'a tellement surpris que je l'ai pris avec humour.
Mais en y réfléchissant, je me demande bien à quoi cela sert dans la vie d'être un expert en téléchargement pirate de films sur Internet.
Si par exemple il se servait de cette expertise pour créer un blog sur les films qu'il regarde, ce serait déjà mieux.
S'il s'intéressait à la façon de le faire légalement et l'expliquait dans un ebook, ce serait aussi une démarche positive.
S'il analysait la façon dont sont construit les films qu'il préfère pour créer lui-même un scénario, etc.
En fait, sur Internet, comme dans la vie, vous avez 2 choix: Consommer ou produire.
Si vous passez votre temps à consommer, vous n'avez plus de temps pour produire, et si vous produisez, je vous conseille de ne consommer que ce qui est en rapport avec votre projet.
Sinon, vous passerez votre temps à consommer, à penser que ce qui vous empêche de progresser c'est ce qui vous manque - et qu'on vous propose.
Je vois ainsi des personnes se procurer outil après outil, mais ne rien en faire. Ils consomment, mais ne produisent pas.
Ou ils avancent dans leur projet, mais sont constamment tentés de se procurer le dernier gadget, bref de consommer, sans mesurer si c'est indispensable à leur projet, et qu'ils peuvent s'y intéresser plus tard.
Alors, vous êtes plutôt consommateur ou producteur?
Et avez-vous envie de changer cela? Comment?
Quelle décision allez-vous prendre aujourd'hui pour aller dans ce sens?
Bien amicalement,
Christian © 2010 Christian Godefroy, Chesières
Bien sûr on y développait l'idée que devenir un expert dans un domaine aide à mieux réussir dans la vie.
J'ai donc demandé à mon fils Alexandre, 17 ans, s'il avait un domaine d'expertise. Je m'attendais au foot, ou à un jeu vidéo...
Il a réfléchi quelques instants. "Télécharger des films?"
Sur le coup il m'a tellement surpris que je l'ai pris avec humour.
Mais en y réfléchissant, je me demande bien à quoi cela sert dans la vie d'être un expert en téléchargement pirate de films sur Internet.
Si par exemple il se servait de cette expertise pour créer un blog sur les films qu'il regarde, ce serait déjà mieux.
S'il s'intéressait à la façon de le faire légalement et l'expliquait dans un ebook, ce serait aussi une démarche positive.
S'il analysait la façon dont sont construit les films qu'il préfère pour créer lui-même un scénario, etc.
En fait, sur Internet, comme dans la vie, vous avez 2 choix: Consommer ou produire.
Si vous passez votre temps à consommer, vous n'avez plus de temps pour produire, et si vous produisez, je vous conseille de ne consommer que ce qui est en rapport avec votre projet.
Sinon, vous passerez votre temps à consommer, à penser que ce qui vous empêche de progresser c'est ce qui vous manque - et qu'on vous propose.
Je vois ainsi des personnes se procurer outil après outil, mais ne rien en faire. Ils consomment, mais ne produisent pas.
Ou ils avancent dans leur projet, mais sont constamment tentés de se procurer le dernier gadget, bref de consommer, sans mesurer si c'est indispensable à leur projet, et qu'ils peuvent s'y intéresser plus tard.
Alors, vous êtes plutôt consommateur ou producteur?
Et avez-vous envie de changer cela? Comment?
Quelle décision allez-vous prendre aujourd'hui pour aller dans ce sens?
Bien amicalement,
Christian © 2010 Christian Godefroy, Chesières
mardi 4 mai 2010
Emotion, vous avez dit problème ?
Notre langage est dualiste...
D' où vient le problème ? De notre système émotionnel bipolaire : le cerveau limbique.
Bien ou mal, faut faire un choix !
Comment toucher l'unicité ? passer par la trilogie de l'univers.
Tant que notre pensée est dualiste, elle perturbe notre vision. Il faut donc la dépasser en devenant observateur du duel et en plaçant ce dernier dans la conscience spatiale (globale), sans jugement.
Tant que nous tentons de résoudre un problème selon un dogme, nous l'ordonnons dans l'incompréhension tout en cherchant à le comprendre... Quadrature du cercle... Qui le rend à saturation et cristallise le conflit dans l'ambivalence (paradoxe).
Observer le problème, c'est le projeter dans l'espace intemporel, hors duel.
C'est ça le vrai travail de l'écoute intérieure qui déclenche l'énergie unicitaire et structure l'être dans la reliance de ses 3 cerveaux (reptilien, limbique et cortical) grâce aux cellules de résonance, les astrocytes, neurones sensibles à l'énergie électro-magnétique.
C'est ça l'éveil, la réalité spirituelle qui intègre réalité et concept.
Ainsi, nous expérimentons la source, la résonance de l'information dans la joie et le non effort.
D' où vient le problème ? De notre système émotionnel bipolaire : le cerveau limbique.
Bien ou mal, faut faire un choix !
Comment toucher l'unicité ? passer par la trilogie de l'univers.
Tant que notre pensée est dualiste, elle perturbe notre vision. Il faut donc la dépasser en devenant observateur du duel et en plaçant ce dernier dans la conscience spatiale (globale), sans jugement.
Tant que nous tentons de résoudre un problème selon un dogme, nous l'ordonnons dans l'incompréhension tout en cherchant à le comprendre... Quadrature du cercle... Qui le rend à saturation et cristallise le conflit dans l'ambivalence (paradoxe).
Observer le problème, c'est le projeter dans l'espace intemporel, hors duel.
C'est ça le vrai travail de l'écoute intérieure qui déclenche l'énergie unicitaire et structure l'être dans la reliance de ses 3 cerveaux (reptilien, limbique et cortical) grâce aux cellules de résonance, les astrocytes, neurones sensibles à l'énergie électro-magnétique.
C'est ça l'éveil, la réalité spirituelle qui intègre réalité et concept.
Ainsi, nous expérimentons la source, la résonance de l'information dans la joie et le non effort.
Bras de l'invisible
Le Grand Sauveur ressemblait à un célèbre personnage de l'antiquité, investi du pouvoir suprême rendu par ses monnayeurs : Carte blanche, pour redresser en 2 temps 3 mouvements l'arbre tordu de naissance.
Mon programme en était à l'essorage, suite au passage de deux Sauveurs en échec de bilan.
Mon programme en était à l'essorage, suite au passage de deux Sauveurs en échec de bilan.
Le dernier-né avait, parait-il, plus d' un tour dans son sac....
A commencer par la séduction, ce petit toucher d' une tape sur l'épaule, d' un "tu" rustique et d' une éloge sans précédent.
Lorsque l'on est en phase d' essorage, les marques d' estime redonnent du jus pour un temps...
Un jour, en préparation d'un séminaire à Bercy, à l'adresse des gladiateurs, le Grand Sauveur vint me trouver en coulisse pour me demander une inspiration : "tu es mon meilleur élément, tu as toujours trouvé les solutions que personne d' autre que toi sait proposer. Je compte sur toi pour m'aider à convaincre de l'état d' urgence et l'obligatoire PSE (Plan de Sauvegarde de l'Emploi ou Plan Social) qui doit en découler"
Sur l'instant, je me suis dit "manipulation.... NON"
Mais... Bouches à nourrir, factures et engagements vinrent défiler devant ma porte close et mes nuits sans sommeils consumèrent ma résistance pour produire le papier réclamé.
Le jour J, sans répétition, je fus appelée à la barre pour déclamer, au nom du Grand Sauveur, le plan de survie... Ce fut un miracle ! Les applaudissements des sièges montaient au plafond dans l'ivresse d'une rédemption.
Quelques têtes supprimées en sauvaient d' autres bien trempées : l'état d' urgence était maîtrisé.
Le ventre noué, le cœur serré, le cerveau en coton, je rentrai dans ma nuit ; fin du programme essorage, arrêt sur image,... J'étais de voyage dans la cargaison des exécutés d' un plan mortifère.
Le Grand Sauveur passa l'onguent sur mon âme qui s'en était allée ailleurs et me dit : "tu es extra, tu retrouveras facilement à te recaser, je te fais cadeau d' un chasseur de tête"....
....
C'est ainsi qu'on change de métier !
Claire M
A commencer par la séduction, ce petit toucher d' une tape sur l'épaule, d' un "tu" rustique et d' une éloge sans précédent.
Lorsque l'on est en phase d' essorage, les marques d' estime redonnent du jus pour un temps...
Un jour, en préparation d'un séminaire à Bercy, à l'adresse des gladiateurs, le Grand Sauveur vint me trouver en coulisse pour me demander une inspiration : "tu es mon meilleur élément, tu as toujours trouvé les solutions que personne d' autre que toi sait proposer. Je compte sur toi pour m'aider à convaincre de l'état d' urgence et l'obligatoire PSE (Plan de Sauvegarde de l'Emploi ou Plan Social) qui doit en découler"
Sur l'instant, je me suis dit "manipulation.... NON"
Mais... Bouches à nourrir, factures et engagements vinrent défiler devant ma porte close et mes nuits sans sommeils consumèrent ma résistance pour produire le papier réclamé.
Le jour J, sans répétition, je fus appelée à la barre pour déclamer, au nom du Grand Sauveur, le plan de survie... Ce fut un miracle ! Les applaudissements des sièges montaient au plafond dans l'ivresse d'une rédemption.
Quelques têtes supprimées en sauvaient d' autres bien trempées : l'état d' urgence était maîtrisé.
Le ventre noué, le cœur serré, le cerveau en coton, je rentrai dans ma nuit ; fin du programme essorage, arrêt sur image,... J'étais de voyage dans la cargaison des exécutés d' un plan mortifère.
Le Grand Sauveur passa l'onguent sur mon âme qui s'en était allée ailleurs et me dit : "tu es extra, tu retrouveras facilement à te recaser, je te fais cadeau d' un chasseur de tête"....
....
C'est ainsi qu'on change de métier !
Claire M
lundi 3 mai 2010
Vigilance - OGM
OGM: l’étude russe qui pourrait «déraciner» une industrie
En 2009, près de 3% des terres agricoles étaient couvertes d’OGM avec 134 millions d’hectares, selon l’ISAAA qui chaque année fait état des cultures des plantes transgéniques dans le monde.
En 2009, près de 3% des terres agricoles étaient couvertes d’OGM avec 134 millions d’hectares, selon l’ISAAA qui chaque année fait état des cultures des plantes transgéniques dans le monde.
Et le dossier des OGM alimentaires – dont de très nombreuses pages restent encore floues à ce jour – pourrait bien s’alourdir prochainement alors qu’une nouvelle pièce en provenance de Russie est sur le point d’y être ajoutée.
Celle-ci prend la forme d’une étude, dont les résultats les plus frappants viennent d’être présentés à la presse en Russie dans le cadre de l’ouverture dans ce pays des Journées de Défense contre les Risques Environnementaux.
Elle est même évoquée par Jeffrey Smith, fondateur de l’Institute for Responsible Technology aux États-Unis et auteur de référence dans le monde des OGM avec notamment son ouvrage Seeds of Deception (littéralement « les semences de la tromperie ») publié en 2003.
A ce jour, les évaluations d’OGM conduites et financées grâce à des fonds publics se comptent sur les doigts d’une seule main. Menée conjointement par l’Association Nationale pour la Sécurité Génétique et l’Institut de l’Écologie et de l’Évolution, cette étude russe a duré deux ans avec pour cobaye des hamsters de race Campbell, une race qui possède un taux de reproduction élevé.
Ainsi, le Dr Alexey Surov et son équipe ont nourri pendant deux ans et d’une manière classique les petits mammifères, à l’exception près que certains d’entre eux ont été plus ou moins nourris avec du soja OGM (importé régulièrement en Europe) tolérant à un herbicide.
Au départ, quatre groupes de cinq paires (mâles / femelles) ont été constitués : le premier a été nourri avec des aliments qui ne contenaient pas de soja, le second a quant à lui suivi un régime alimentaire qui comportait du soja conventionnel, le troisième a été alimenté avec en complément du soja OGM et enfin le quatrième groupe a eu des plateaux repas dans lesquels la part de soja transgénique était encore plus élevée que dans ceux du troisième.
A la fin de cette première phase, l’ensemble des quatre groupes a eu en tout 140 petits.
L’étude s’est poursuivie dans une deuxième phase par la sélection de nouvelles paires issues de chacun de ces premiers groupes. Et dans la logique du déroulement, les nouvelles paires de la deuxième génération ont elles aussi eux des petits, créant de fait la troisième et dernière génération de cobayes.
Ainsi, il y a eu au final 52 naissances parmi les spécimens de troisième génération qui n’ont pas consommé du tout de soja, 78 parmi ceux qui ont consommé du soja conventionnel. Mais le troisième groupe, celui qui a été nourri avec du soja OGM, n’a eu que 40 petits, dont 25% sont morts. Et pire, dans le groupe qui a mangé le plus de soja génétiquement modifié, une seule femelle a réussi à donner naissance, soit 16 petits au total dont 20% sont finalement morts.
Ainsi, à la troisième génération, les hamsters qui, pour les besoins de l’étude ont eu dans leur menu une part importante de soja OGM, n’étaient plus capables de se reproduire… Mais une autre surprise de taille a été observée : certains de ces hamsters issus de la troisième génération se sont retrouvés avec des poils… dans la bouche, un phénomène d’une extrême rareté.
Quelles conclusions peut-on tirer de cette expérience ? A ce stade, aucune, comme le reconnaissent eux-mêmes les scientifiques qui ont fait ces observations. D’ailleurs, leur étude qui doit être rendue publique dans ses détails en juillet prochain, ne pourra être reconnue comme valide uniquement dans la mesure où elle sera publiée dans une revue scientifique internationale avec un comité de relecture par des pairs.
Cependant, même si cette récente étude ne permet pas de tirer de conclusions définitives, elle pourrait avoir un impact non-négligeable dans l’approche globale des OGM agricoles qui sont aujourd’hui consommés dans le monde par des millions d’animaux d’élevage et d’être humains depuis leur avènement en 1996.
Car en effet, pouvoir effectuer une étude d’une durée aussi longue (deux ans) est tout à fait rare tant les semenciers qui en font la promotion veillent au grain, de peur que l’étude en question ne soit pas en leur faveur : « Des scientifiques qui découvrent que des OGM provoquent des effets inattendus sont régulièrement attaqués, tournés en ridicule, voient leurs crédits de recherches stoppés, et sont mêmes renvoyés », explique Jeffrey Smith dans son billet repris notamment par The Huffington Post et qui évoque l’étude du Dr Surov et de son équipe en Russie.
Et pouvoir effectuer des tests pendant deux ans est d’importance capitale selon les associations écologistes. Celles-ci estiment que deux ans représentent une durée suffisante pour mesurer les effets chroniques d’un produit ou d’une molécule, et donc d’un pesticide.
Or, jusqu’à présent, les plantes OGM qui sont consommés dans le monde sont dans une très large majorité des plantes qui accumulent dans leurs cellules un ou plusieurs pesticides (soit par absorption extérieure soit par une production permanente).
De plus, les études de plus de trois mois sur des mammifères (généralement des rats) nourris à ces OGM-pesticides (de première génération) sont toutes aussi rares.
C’est pourquoi des « lanceurs d’alerte » (l’équivalent français du terme « whistle blowers, » littéralement ceux qui soufflent dans le sifflet) dénoncent régulièrement cette situation et demandent à ce que les OGM agricoles soient évalués comme des pesticides à part entière.
Autre grand problème : les organismes d’évaluation se basent toujours sur des études faites par ou pour les semenciers et ne possèdent pas de moyens financiers suffisants pour effectuer eux-mêmes des expertises ou contre-expertises.
Selon Jeffrey Smith, l’étude du Dr Surov et de son équipe pourrait bien « déraciner » une industrie qui vaut plusieurs milliards de dollars.
L’affaire est donc à suivre, mais quoi qu’il en soit, depuis l’introduction en 1996 dans l’environnement et dans la chaîne alimentaire de produits agricoles transgéniques (issus de semences dans lesquelles y sont ajoutées un ou plusieurs gênes étrangers afin de conférer à la plante une propriété spécifique), les risques qui y sont liés restent encore très largement inconnus car très peu observés faute d’études suffisamment longues et indépendantes, mais aussi à cause du refus des semenciers de publier leurs propres études (sauf sous la contrainte juridique) pour des raisons de stratégies industrielles et commerciales.
Aussi surprenant que cela puisse paraître, le principe de précaution dans ce domaine semble effectivement illusoire alors que les incertitudes scientifiques qui demeurent devraient justement le mettre au cœur du processus d’évaluation.
Et d’ailleurs, on peut même supposer que cette absence de précaution large et de manque de transparence vis-à-vis du public nuisent par la même occasion aux OGM agricoles expérimentaux (de seconde génération) qui ne peuvent pas être évalués dans les meilleures conditions puisque ceux qui sont actuellement sur le marché ne l’ont été que partiellement (le proverbe de la « charrue avant les boeufs»…).
Car l’ennui au fond c’est que nous tous, les consommateurs, sommes au bout de cette chaîne alimentaire: alors finalement dans l’histoire, qui sont réellement les cobayes?
Retrouvez la version audio de ce billet au lien suivant:
Lettres d'enfants
Mon Dieu, quand tu as fait la girafe, l'avais tu prévue comme ça ou c' est un accident ? Marielle 6 ans
Mon Dieu, au lieu de faire mourir les gens et d' en faire toujours des nouveaux, pourquoi tu ne gardes pas ceux que tu as déjà ? Emilie 7 ans
Mon Dieu, qui dessine les lignes autour des pays ? Diane 6 ans
Mon Dieu, j'ai été dans un mariage et ils s'embrassaient dans l'église. Est-ce que c'est permis ? Sarah 5 ans
Mon Dieu, penses tu réellement quand tu dis "fais aux autres ce qu ils auraient fait pour toi" ? Parce que je suis à la veille de tapocher mon frère. Josée 6 ans
Mon Dieu, merci pour le petit frère mais.... Je t'ai prié pour que ce soit un petit chien... Mafie-Eve 5 ans
Mon Dieu, envoie moi un poney, je ne t'ai jamais rien demandé avant. Tu peux vérifier. Sébastien 5 ans
Mon Dieu, si tu me donnes une lampe d' Aladin avec le génie, je vais te donner tout ce que tu veux, exceptés mon argent et mon ordinateur. Distingue 7 ans
Mon Dieu, peut-être que Cain et Abel ne se seraient pas chicanés s'ils avaient eu chacun leur chambre ; ça marche pour mon frère et moi. Olivier 5 ans
Mon Dieu, ne t'en fais pas pour moi. Je regarde toujours des deux côtés quand je traverse la rue. Jonathan 7 ans
Mon Dieu, je pense que l'ordinateur est une de tes plus grandes inventions. Suzanne 6 ans
Mon Dieu, de tous les gens qui travaillent pour toi, c'est Noé et David que j'aime le plus. Maude 7 ans
Mon Dieu, a l'école, la maitresse nous demande de croire que t'es mort et ressuscité ? Mais à la maison, mes parents ne sont même pas certains pour Elvis ! Chanel 5 ans
Mon Dieu, je voudrais vivre 900 ans comme le gars dans la Bible. Christophe 7 ans
Mon Dieu, je ne croyais pas que la couleur Orange allait bien avec du mauve mais j'ai vu ton coucher de soleil jeudi dernier. C'était bien cool. Elisabeth 7 ans
Mon Dieu, on dit que Thomas Edison a créé la Lumière. Je pense qu il t'a copié. Catherine 7 ans
Mon Dieu, au lieu de faire mourir les gens et d' en faire toujours des nouveaux, pourquoi tu ne gardes pas ceux que tu as déjà ? Emilie 7 ans
Mon Dieu, qui dessine les lignes autour des pays ? Diane 6 ans
Mon Dieu, j'ai été dans un mariage et ils s'embrassaient dans l'église. Est-ce que c'est permis ? Sarah 5 ans
Mon Dieu, penses tu réellement quand tu dis "fais aux autres ce qu ils auraient fait pour toi" ? Parce que je suis à la veille de tapocher mon frère. Josée 6 ans
Mon Dieu, merci pour le petit frère mais.... Je t'ai prié pour que ce soit un petit chien... Mafie-Eve 5 ans
Mon Dieu, envoie moi un poney, je ne t'ai jamais rien demandé avant. Tu peux vérifier. Sébastien 5 ans
Mon Dieu, si tu me donnes une lampe d' Aladin avec le génie, je vais te donner tout ce que tu veux, exceptés mon argent et mon ordinateur. Distingue 7 ans
Mon Dieu, peut-être que Cain et Abel ne se seraient pas chicanés s'ils avaient eu chacun leur chambre ; ça marche pour mon frère et moi. Olivier 5 ans
Mon Dieu, ne t'en fais pas pour moi. Je regarde toujours des deux côtés quand je traverse la rue. Jonathan 7 ans
Mon Dieu, je pense que l'ordinateur est une de tes plus grandes inventions. Suzanne 6 ans
Mon Dieu, de tous les gens qui travaillent pour toi, c'est Noé et David que j'aime le plus. Maude 7 ans
Mon Dieu, a l'école, la maitresse nous demande de croire que t'es mort et ressuscité ? Mais à la maison, mes parents ne sont même pas certains pour Elvis ! Chanel 5 ans
Mon Dieu, je voudrais vivre 900 ans comme le gars dans la Bible. Christophe 7 ans
Mon Dieu, je ne croyais pas que la couleur Orange allait bien avec du mauve mais j'ai vu ton coucher de soleil jeudi dernier. C'était bien cool. Elisabeth 7 ans
Mon Dieu, on dit que Thomas Edison a créé la Lumière. Je pense qu il t'a copié. Catherine 7 ans
dimanche 2 mai 2010
Quand les grands énervent les enfants
Un ingénieur se retrouve assis a côté d' une petite fille lors d' un vol intercontinental.
L'ingénieur dit à la petite fille :
"si on parlait un peu ensemble, il parait que les voyages passent beaucoup plus vite si on parle à quelqu'un."
La petite fille le regarde et dit :
"d' accord, de quoi voulez vous que l'on parle ?"
L'homme dit :
"si on parlait de physique nucléaire"
La petite fille lui répond :
"voyez vous, un chevreuil, une vache, un cheval mangent tous la même chose : de l'herbe. Pourtant le chevreuil fait des petites crottes, la vache fait des bouses plates et le cheval de gros boulets verts. Comment expliquez vous cela ???"
L'ingénieur réfléchit et répond :
"ma foi, c'est vrai, je ne saurai l'expliquer"
Alors la petite fille lui dit :
"comment voulez vous parler de physique nucléaire, alors que vous ne maitrisez même pas un petit problème de merde"
L'ingénieur dit à la petite fille :
"si on parlait un peu ensemble, il parait que les voyages passent beaucoup plus vite si on parle à quelqu'un."
La petite fille le regarde et dit :
"d' accord, de quoi voulez vous que l'on parle ?"
L'homme dit :
"si on parlait de physique nucléaire"
La petite fille lui répond :
"voyez vous, un chevreuil, une vache, un cheval mangent tous la même chose : de l'herbe. Pourtant le chevreuil fait des petites crottes, la vache fait des bouses plates et le cheval de gros boulets verts. Comment expliquez vous cela ???"
L'ingénieur réfléchit et répond :
"ma foi, c'est vrai, je ne saurai l'expliquer"
Alors la petite fille lui dit :
"comment voulez vous parler de physique nucléaire, alors que vous ne maitrisez même pas un petit problème de merde"
Communication
Ce que je pense
Ce que je veux dire
Ce que je crois dire
Ce que je dis
Ce que vous avez envie d' entendre
Ce que vous croyez entendre
Ce que vous entendez
Ce que vous avez envie de comprendre
Ce que vous croyez comprendre
Ce que vous comprenez
Dix possibilités que nous ayons des difficultés a communiquer...
Mais essayons quand même !
Encyclopédie du savoir relatif et absolu
Ce que je veux dire
Ce que je crois dire
Ce que je dis
Ce que vous avez envie d' entendre
Ce que vous croyez entendre
Ce que vous entendez
Ce que vous avez envie de comprendre
Ce que vous croyez comprendre
Ce que vous comprenez
Dix possibilités que nous ayons des difficultés a communiquer...
Mais essayons quand même !
Encyclopédie du savoir relatif et absolu
samedi 1 mai 2010
Amour fort
Heureux le moment où nous serons assis dans le palais
Toi et moi
Avec deux formes et deux visages, mais une seule âme
Toi et moi
Les couleurs du bosquet et les voix des oiseaux
Conféreront l immortalité
Au moment où nous entrerons dans le jardin
Toi et moi
Les étoiles du ciel viendront nous regarder
Nous leur montrerons la lune elle-même
Toi et moi
Toi et moi
Libèrés de nous-mêmes, serons unis dans l'extase
Joyeux et sans vaines paroles
Toi et moi
Les oiseaux du ciel au brillant plumage
Auront le cœur dévoré d' envie
Dans ce lieu ou nous fuirons si gaiement
Toi et moi
Mais la grande merveille
C'est que toi et moi, blottis dans le même nid
Nous nous trouvions en cet instant
L'un en Iraq et l'autre en Khorastant
Toi et moi.
Rumi, le grand livre de la sagesse
Toi et moi
Avec deux formes et deux visages, mais une seule âme
Toi et moi
Les couleurs du bosquet et les voix des oiseaux
Conféreront l immortalité
Au moment où nous entrerons dans le jardin
Toi et moi
Les étoiles du ciel viendront nous regarder
Nous leur montrerons la lune elle-même
Toi et moi
Toi et moi
Libèrés de nous-mêmes, serons unis dans l'extase
Joyeux et sans vaines paroles
Toi et moi
Les oiseaux du ciel au brillant plumage
Auront le cœur dévoré d' envie
Dans ce lieu ou nous fuirons si gaiement
Toi et moi
Mais la grande merveille
C'est que toi et moi, blottis dans le même nid
Nous nous trouvions en cet instant
L'un en Iraq et l'autre en Khorastant
Toi et moi.
Rumi, le grand livre de la sagesse
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