Enfance

L'enfant ne peut pas attendre, son nom est AUJOURD'HUI. G. Mistral

samedi 16 avril 2011

Le silence et ses vertus

Carlos Alberto Bau
Au Népal, plus de 120 dialectes cohabitent avec une inter-compréhension toute relative.
Plus je prenais de l'altitude, moins mon oreille entendait et mon cerveau comprenait. 
Plus je réduisais mon besoin, plus je me dépouillais du superflu.
Rendue au pied des Annapurnas, l'essentiel se lisait dans la prunelle des yeux et les gestes mesurés.
Joie d'être simple, en silence, là où commence l'odyssée d'aimer en conscience.


Il m'arrive de regretter certaines paroles mais jamais le silence.
Car si je suis maître des paroles tues, je suis esclave de celles que j'ai dites. En ce moment, je m'évertue à n'ouvrir la bouche que lorsque ma parole est plus belle que le silence.
Je me dis qu'en ces temps troublés, si chacun observait un peu plus le silence, il y trouverait les clefs de la paix. 
Voici comment pourraient commencer vos jours : vous recharger à la verticale pour mieux saisir la vie à l'horizontale et agir avec plus d'amour et de raison.
Qu'est-ce que la plus grande conquête de l'humain ?
Sa victoire sur l'ignorance !
Claire M
Il était une fois...
Un petit poisson plein d'énergie qui avait décidé de remonter vers la source. Il le fait admirablement bien un certain temps puis commence à se fatiguer et même s'épuiser. Cependant, il est prêt à tous les sacrifices pour atteindre son objectif !
A un moment, n'en pouvant plus, entrainé malgré lui dans le courant, il se blesse sur un rocher. Bien sonné, endolori mais courageux, il reprend son ascension à nouveau plein d'espoir...
Notre poisson résiste héroïquement à sa terrible fatigue, à son épuisement... est-ce vraiment de l'héroïsme ? Il est néanmoins blessé plusieurs fois jusqu'à être complètement KO.
A moitié inconscient, il glisse dans le torrent, là où l'eau l'entraine, là où l'eau est la plus profonde. Après un long moment, il reprend vaguement conscience de ce qui se passe. Surpris, il réalise qu'enfin, il ne se prend plus de coups sur les rochers. Il découvre avec jubilation qu'il nage avec le courant, ne faisant plus qu'un avec le torrent. Il a lâché prise. 

Tiré du livre "Et si le bonheur nous était conté" d' Isabelle Schmitt que je remercie infiniment.

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