Enfance

L'enfant ne peut pas attendre, son nom est AUJOURD'HUI. G. Mistral

samedi 30 juillet 2011

Traversée en solitaire... et Aimer de vrai





Pour me faire aimer, j'ai vraiment tout essayé,
J’ai même changé de personnalité,
mais ça n’a rien donné
Pour me faire aimer, j’ai acheté la paix
Même si cette paix me troublait,
Mais ça n’a rien donné
Pour me faire aimer, j’ai pris tous les blâmes sur moi
Même si je n’en étais pas la cause,
Mais ça n’a rien donné

Pour me faire aimer, j’ai tout accepté
Même de pardonner l’impardonnable,
Mais ça n’a rien donné
Pour me faire aimer, j’ai accepté de me faire blesser verbalement
Sans jamais riposter,
J’ai saigné abondamment et j’ai léché mes plaies,
Mais ça n’a rien donné
Pour me faire aimer, j’ai consenti à me faire rabaisser
Plus d’une fois
Mais ça n’a rien donné
Pour me faire aimer, je n’ai rien dit afin de vous protéger
Et j’ai tout enduré,
Mais ça n’a rien donné
Pour me faire aimer, je vous ai comblé de cadeaux
Et vous en avez largement profité,
Mais ça n’a rien donné
Pour me faire aimer, je vous ai donné du temps
Que je n’avais pas,
Mais ça n’a rien donné
Pour me faire aimer, j’ai toujours fait les premiers pas
Même si vous saviez pertinemment que c’était à vous
De les faire
Mais ça n’a rien donné
Pour me faire aimer, j’ai essayé de vous faire comprendre
Tout en douceur, de différentes façons,
Mon besoin de vous, mon besoin de votre amour,
Mais ça n’a rien donné
Pour me faire aimer,
j’ai finalement compris,
Après plusieurs années
de travail acharné,
Que c’est moi que je devais
tout simplement
Aimer…
Auteur inconnu


Si la vie est un problème, il y a des solutions… et l’humain moderne répète en robot docile qu’il « fonctionne » et qu’il « gère » !
Mais si la vie est imprévisible, je peux m’attendre à tout, je dois tout craindre et tout espérer, je peux connaître l’insupportable et l’inouï.
Dans le premier cas, rien ne peut arriver ; dans le second, tout est possible à chaque instant.
Dans le premier cas, je suis sous le régime du connu, du limité ; par la seconde approche, je vis sous le signe du nouveau.
La solitude représente l’épreuve majeure de l’existence humaine. Autrement dit : l’épreuve grâce à laquelle un exemplaire de l’espèce humaine va se constituer sujet, grâce à laquelle un être immature va devenir majeur. Lorsque je dis « épreuve », cela signifie : rencontre, porte, invitation à se connaître, à surmonter le difficile.
Ou bien je reste devant la porte à déplorer ou ressasser, ou bien j’entrouvre la porte, je franchis le seuil et je découvre un espace inexploré, nouveau, en moi et autour de moi. Je me surprends moi-même, je m’étire et m’ébroue au-delà des lisières qui attachaient mes premiers pas d’enfant.
« Connais-toi toi-même… » disait l’inscription delphique et dont on ne cite souvent que la première partie, « et tu connaîtras 1’univers et les dieux », continue le précepte de sagesse. C’est-à-dire : tu sauras, tu expérimenteras que tout est en toi, que tu es immense, que tu héberges l’univers, que le divin est ta véritable nature. Au nom de quoi tu te découvriras véritablement libre — et non pas supérieur ou inférieur aux autres. Libre, donc passant discret.
Saint Antoine, qui fut le premier à vivre en solitaire dans le désert d’Égypte, écrivait dans le même sens : « Celui qui se connaît vraiment n’aura aucun doute sur son essence immortelle. »
C’est ainsi que la voie thérapeutique et la voie initiatique m’apparaissent radicalement différentes et inconciliables.
Soit je refuse l’épreuve — et j’avance toutes les excuses et les justifications pour m’y soustraire -, je veux m’en prémunir ou m’en guérir ; soit j’accepte et j’affronte l’inconnu, sous son aspect terrible ou merveilleux, et l’épreuve qui me fait tout à la fois perdre et acquérir me transforme.
Si je vais du côté de la thérapie, de la cure psychanalytique, c’est pour ne plus souffrir, pour « aller bien » ou « aller mieux ».
Si je m’engage sur la voie initiatique, je ne cherche pas d’abord à rester indemne, en parfaite santé, c’est l’éveil de la conscience et l’expérience personnelle qui s’y attache qui se révèlent inestimables.
Si difficile soit-elle, une épreuve n’est pas une maladie. Il n’existe donc pas de moyens extérieurs d’en venir à bout. Il est du reste caractéristique qu’on n’ait rien trouvé de mieux jusqu’ici que d’abrutir la personne éprouvée par des tranquillisants chimiques, moderne massue pour anéantir la conscience humaine.
La souffrance est un état humain, un état intérieur, un état de l’âme (si tant est que ce terme ait encore quelque valeur dans un monde chimique, neurologique et technologique) et la réduire à une maladie revient encore une fois à court-circuiter l’épreuve, c’est-à-dire les chances de découverte, d’exploration et de questionnement.
Abordée de façon initiatique (initier veut dire « commencer » : c’est un départ, un voyage qui ne finit pas), une difficulté est susceptible de provoquer un éveil, une prise de conscience et un changement important ou radical dans son existence.
L’épreuve n’a pas pour sens la souffrance (ça, c’est le dolorisme, le masochisme sur quoi s’établit le pouvoir des religions et avec quoi jouent toutes les manipulations mentales), mais elle fait toucher en soi à des dimensions insoupçonnées, elle permet d’acquérir ou de développer des qualités et des vertus telles que le courage, la patience, la force, l’endurance, la bienveillance et l’humilité…
L’épreuve que peuvent représenter la perte d’un travail, un divorce, un accident de santé, des soucis financiers, etc. a pour sens aussi de faire disparaître nos chères certitudes, nos habitudes — tout ce qui constitue un faux moi, le restreint et l’asservit ; de faire tomber les masques derrière lesquels nous nous abritions et les images de marque auxquelles nous nous raccrochions.
Toute épreuve décape et dépouille : elle permet de dégager les couches qui obscurcissent notre véritable Moi.
La métaphore qui surgit vient des icônes et des tableaux des Primitifs italiens et flamands : le fond est d’or. Et sur ce fond d’or apparaissent des personnages, des arbres, des oiseaux, du sang aussi, des décapitations, des croix.
Le fond de l’être est d’or.
Voilà où mène l’épreuve, ce que révèle la solitude.
Le fond de l’être est joie, légèreté, fraîcheur, mais il fallait désencombrer la source, quitter les oripeaux, abandonner le « vieil homme », ses souffrances et ses certitudes.
Le fond de l’être est d’or. Infiniment délicat, indestructible et radieux.
Et je peux y avoir accès, je peux renouer avec ce moi intemporel, originel, « primitif », grâce au silence et à la méditation, grâce aux amitiés et aux rencontres amoureuses, par les émotions qui naissent devant la beauté des choses, et aussi par toutes les épreuves et les douleurs qu’offre l’humaine existence.
« Mon poids, c’est mon amour, », notait saint Augustin.
Ma joie c’est ma solitude.
Jacqueline Kelen - L'Esprit de Solitude - La Renaissance du livre



jeudi 14 juillet 2011

Le pouvoir d'aimer



Ceux qui vivent, ce sont ceux qui luttent ; ce sont
Ceux dont un dessein ferme emplit l'âme et le front.
Ceux qui d'un haut destin gravissent l'âpre cime.
Ceux qui marchent pensifs, épris d'un but sublime.
Ayant devant les yeux sans cesse, nuit et jour,
Ou quelque saint labeur ou quelque grand amour.
C'est le prophète saint prosterné devant l'arche,
C'est le travailleur, pâtre, ouvrier, patriarche.
Ceux dont le coeur est bon, ceux dont les jours sont pleins.
Ceux-là vivent, Seigneur ! les autres, je les plains.
Car de son vague ennui le néant les enivre,
Car le plus lourd fardeau, c'est d'exister sans vivre.
Inutiles, épars, ils traînent ici-bas
Le sombre accablement d'être en ne pensant pas.
Ils s'appellent vulgus, plebs, la tourbe, la foule.
Ils sont ce qui murmure, applaudit, siffle, coule,
Bat des mains, foule aux pieds, bâille, dit oui, dit non,
N'a jamais de figure et n'a jamais de nom ;
Troupeau qui va, revient, juge, absout, délibère,
Détruit, prêt à Marat comme prêt à Tibère,
Foule triste, joyeuse, habits dorés, bras nus,
Pêle-mêle, et poussée aux gouffres inconnus.
Ils sont les passants froids sans but, sans noeud, sans âge ;
Le bas du genre humain qui s'écroule en nuage ;
Ceux qu'on ne connaît pas, ceux qu'on ne compte pas,
Ceux qui perdent les mots, les volontés, les pas.
L'ombre obscure autour d'eux se prolonge et recule ;
Ils n'ont du plein midi qu'un lointain crépuscule,
Car, jetant au hasard les cris, les voix, le bruit,
Ils errent près du bord sinistre de la nuit.

Quoi ! ne point aimer ! suivre une morne carrière
Sans un songe en avant, sans un deuil en arrière,
Quoi ! marcher devant soi sans savoir où l'on va,
Rire de Jupiter sans croire à Jéhova,
Regarder sans respect l'astre, la fleur, la femme,
Toujours vouloir le corps, ne jamais chercher l'âme,
Pour de vains résultats faire de vains efforts,
N'attendre rien d'en haut ! ciel ! oublier les morts !
Oh non, je ne suis point de ceux-là ! grands, prospères,
Fiers, puissants, ou cachés dans d'immondes repaires,
Je les fuis, et je crains leurs sentiers détestés ;
Et j'aimerais mieux être, ô fourmis des cités,
Tourbe, foule, hommes faux, coeurs morts, races déchues,
Un arbre dans les bois qu'une âme en vos cohues !
Victor Hugo (1802-1885)




dimanche 10 juillet 2011

A quoi ça sert tout ça ?



Le chemin de vie est ce fil conducteur que nous suivons de façon consciente ou inconsciente tout le long de notre existence. Nous avançons sur ce chemin avec un véhicule particulier : notre corps physique.

Les Orientaux disent que notre corps représente une calèche qui avance sur le chemin qui symbolise le chemin de la vie.

Le chemin sur lequel nous circulons est un chemin de terre. Comme tous les chemins de terre, il comporte des "nids de poule", des trous, des bosses, des cailloux, des ornières et des fossés de chaque côté. Les trous, les bosses et les cailloux sont les difficultés, les heurts de la Vie. Les ornières sont les schémas déjà existants que nous reprenons des autres et que nous reproduisons. Les fossés plus ou moins profonds, représentent les règles, les limites à ne pas franchir sous peine d'accident.  

Ce chemin comporte parfois des virages, qui empêche la visibilité ou traverse parfois des zones de brume et des orages. Ce sont toutes ces phases de notre Vie où nous sommes "dans le brouillard", où nous avons des difficultés à voir clair ou à pouvoir anticiper car nous ne pouvons voir devant.  

Cette calèche est tirée par deux chevaux, un blanc (Yang) qui est à gauche, un noir (Yin) qui est à droite. Ces chevaux symbolisent les émotions ce qui nous montre à quel point ce sont elles qui nous tirent, voir nous mènent dans la vie.  

Cette calèche est conduite par un Cocher qui représente notre mental, notre Conscient. Elle possède quatre roues, deux devant (les bras) deux derrière (les jambes) qui portent et transportent la charge (elle est d'ailleurs toujours plus grosse que celles de l'avant).  

A l'intérieur de la Calèche, il y a un passager que l'on ne voit pas. Il s'agit du Maître ou Guide Intérieur de chacun de nous, de notre Non-Conscient, de notre Conscience Holographique. Les chrétiens l'appellent "l'Ange Gardien".  

La Calèche avance sur le Chemin de la Vie en apparence guidée par le Cocher. En apparence, car si c'est le Cocher qui conduit la Calèche, c'est en fait la Passager qui en a donné le lieu de destination. De la qualité de sa vigilance, et de sa conduite (ferme, mais en douceur) va dépendre la qualité et le confort du voyage (existence).  

S'il brutalise les chevaux (émotions) et les brime, ceux ci vont s'énerver ou s'emballer à un moment donné et risquer de conduire la Calèche à l'accident, de la même manière que nos émotions nous conduisent à des actes irraisonnés voire dangereux.  

Si le conducteur est trop relâché, s'il manque de vigilance, l'attelage va passer dans les ornières (reproduction de schémas parentaux par exemple) et nous suivrons les traces faites par les autres, en courant le risque d'aller comme eux au fossé s'ils l'ont fait. De la même façon, si le Cocher n'est pas vigilant, le Cocher ne saura pas non plus éviter les trous, les bosses, les nids de poule (coups, erreurs de la vie) et le voyage sera inconfortable pour la Calèche, le Cocher et le Maître.  

S'il s'endort ou ne tient pas les rênes, ce seront alors les chevaux (émotions) qui vont diriger la calèche. Si le cheval noir est le plus fort (parce que nous l'avons mieux nourri…), la Calèche va tirer à droite et être guidée par les images émotives maternelles. Si c'est le cheval blanc dont nous nous occupons le mieux et qui domine, la Calèche va tirer à gauche, vers les représentations émotives paternelles.  

Lorsque le Cocher conduit trop vite, force trop comme nous le faisons parfois, ou si les chevaux s'emballent, c'est le fossé, l'accident qui arrête plus ou moins violemment tout l'attelage et avec plus ou moins de dégâts (accident et traumatismes).
Parfois une roue ou une pièce de la Calèche lâche (maladie), soit parce qu'elle est trop fragile, soit parce que la Calèche est passée dans trop de bosses et de trous (accumulation de comportements, d'attitudes inadéquates). Il faut alors réparer et selon la gravité de la panne, nous allons pouvoir le faire nous même (repos, cicatrisation), devoir faire appel à un dépanneur (médecine douce, naturelle) ou si c'est encore plus grave  à un réparateur (médecine urgentiste ou chirurgie).  

Mais il sera important pour nous de ne pas nous contenter de changer la pièce. Il sera important de réfléchir à la conduite du Cocher et à la manière avec laquelle nous allons changer nos comportements, nos attitudes face à la vie, si nous ne voulons pas que la "panne" se reproduise.  

Parfois la Calèche traverse des zones de faible visibilité, c'est à dire que nous ne voyons pas très bien où nous allons. Il peu s'agir d'un simple virage. Nous pouvons le voir et nous préparer à son arrivée en anticipant. Nous devons alors ralentir, repérer dans quel sens tourne le chemin et suivre la courbe en tenant bien les chevaux (maîtriser nos émotions quand nous sommes dans une phase de changement voulue ou subie).  

Lorsqu'il s'agit de brume ou d'orage, il est plus difficile de conduire notre Calèche. Nos devons "naviguer à vue", en ralentissant l'allure et en nous fiant aux abords immédiats du chemin. Nous devons dans cette phase faire une totale confiance, pour ne pas dire "aveugle" (lâcher prise), dans les chevaux de la vie (lois naturelles, foi…) et le Maître  (Non-Conscient) qui a choisi ce chemin.
Ce sont les phases de la vie où nous sommes "dans le brouillard" et où nous ne savons pas où nous allons. Dans ces moments là, nous ne pouvons pas faire autrement que laisser la vie nous montrer la route.  

Parfois, nous arrivons dans des carrefours, des bifurcations. Si le chemin n'est pas balisé, nous ne savons pas quel chemin prendre. Le Cocher (le mental, l'intellect) peut prendre une direction au hasard. Le risque de se tromper, de se perdre est grand. Plus le Cocher est sûr de lui, persuadé de tout savoir de tout maîtriser, plus il va vouloir et croire savoir quelle direction choisir et plus le risque sera grand. Nous sommes alors dans la "technocratie rationaliste" où la raison et l'intellect croient pouvoir tout résoudre. S'il est en revanche humble et honnête avec lui-même, il demandera au passager (Maître ou Guide Intérieur). Celui ci sait où il va, il connaît la destination finale. Il pourra alors l'indiquer au Cocher, qui la prendra à condition que ce dernier est été capable de l'entendre. En effet la calèche fait parfois beaucoup de bruit en roulant, et il est nécessaire de s'arrêter pour dialoguer avec le Maître ou le Guide Intérieur. Ce sont les pauses, les retraites que nous faisons parfois pour nous retrouver, car il nous arrive de nous perdre.

Extrait de "dis-moi où tu as mal je te dirai pourquoi" Michel Odoul (Albin Michel)

Selon les enseignements de Lao Tseu




jeudi 7 juillet 2011

Mémoires d'un sombre nuage

My heart is crying for Japanese people. Please extend your big hand with loving-kindness and compassion to the Japanese people for their
strength, relief, happiness and recovery. Thank you and blessings !
Bhante Saranapala

Mon coeur pleure pour le peuple japonais. Veuillez étendre votre grande main avec affection gentillesse et compassion au peuple japonais pour leur force, soulagement, bonheur et récupération.
Merci et bénédictions !
Claire M


162 Kg de thé vert radioactif japonais en provenance de la préfecture de Shizuoka, situé à 450 Km de la centrale de Fukushima, ont été saisis par le DGCCRF à l'aéroport de Roissy, elle contenait du césium contaminé à la hauteur de 1 038 becquerel par kilogramme, soit 2 fois la dose maximum autorisée en France....

En outre, T. Kosako affirme qu'il est très probable que le riz, qui sera récolté cet automne, soit lui aussi très fortement contaminé, à l'instar d'autres plantes comme le thé ou les épinards : si le riz du Tōhoku ne se vend pas, un scandale pourra éclater. Selon lui, dix-sept écoles présentent un niveau de contamination exigeant un nettoyage profond. Il dit enfin son étonnement face à l'opacité des prises de décision et des informations. Pour lui, le Japon n'est plus un pays démocratique et, de plus, il devient un pays en voie de développement...[


Rappel, du 25 mars : 
Et déjà, la concentration de l'attention de nos médias s'effrite là-bas pour se propager à la ronde de notre terre par l'arrivée d'un nuage radioactif au dessus de l'Europe.  
Et déjà, le commerce de solutions préventives affluent sur le net, alors qu'un peu plus de conscience dans nos assiettes et un peu plus de bon sens sembleraient suffire pour calmer nos peurs.

Bien que nous soyons habitués à douter des informations nationales concernant le nucléaire, le taux de radioactivité prévu pour l'Europe semble être très faible. 

Les concentrations attendues de césium 137 dans l’air devraient être d’un niveau trop faible pour être détectées par les 170 balises d’alerte du réseau de l’IRSN, a rappelé dimanche une responsable de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN).
Elles « seront sans conséquences sanitaires et environnementales » et « si minimes » qu’elles ne pourront être détectées dans l’environnement que par des mesures d’échantillons effectuées dans des laboratoires spécialisés, avait précisé samedi l’IRSN.
Le césium 137 est considéré comme représentatif des matières radioactives rejetées à longue distance lors d’un accident nucléaire.


Ne pas confondre contamination et irradiation
  • Irradiation : par une source, radios, vol en avion, ou région fortement radioactive, quand on s'éloigne on n'est plus exposé. La quantité reçue peut être forte et le temps d'exposition plus ou moins long, comme pour une radio - très fort et très court - mais si les cellules peuvent se renouveler correctement, les perturbations, et même toute trace, peuvent définitivement disparaître.
  • Contamination : par ingestion des particules en suspension dans l'atmosphère,   déposées sur les aliments ou contenues dans ces derniers, extraites des fumées ou de la vapeur d'eau, issues d'un accident ou d'une dépressurisation de centrale nucléaire, par exemple. Ces particules peuvent être stockées dans l'organisme, d'où l'intérêt de saturer en iode, comme cela il n'y a plus de place au niveau de la thyroïde, et de nettoyer avec différents agents chélateurs  dont la pectine de pomme.

"Selon cette simulation, le panache radioactif aurait actuellement atteint le nord-est de la Sibérie, les États-Unis et l’ouest de l’atlantique. Il devrait atteindre la France à partir du 23 ou 24 mars.
Les concentrations attendues à terme, d’après cette modélisation, pourraient être de l’ordre de 0,001 Bq/m3 en France métropolitaine et dans les départements d’outre-mer de l’hémisphère nord.
Comme attendu, l’hémisphère sud n’est pas significativement affecté par cette dispersion à grande échelle.
A titre de comparaison, les valeurs mesurées au cours des jours suivant l’accident de Tchernobyl dépassaient 100 000 Bq/m3 dans les premiers kilomètres autour de la centrale ; elles étaient de l’ordre de 100 à 1000 Bq/m3 dans les pays les plus touchés par le panache radioactif (Ukraine, Biélorussie) ; en France, les valeurs mesurées à l’Est étaient de l’ordre de 1 à 10 Bq/m3 (le 1er mai 1986). Aujourd’hui, une très faible activité de césium 137 subsiste dans l’air, de l’ordre de 0,000001 Bq/m3."
Données Officielles IRSN
 
CRIIRAD considère "que c’est difficile car les données utilisables sont encore très rares. C’est d’autant plus choquant que des résultats d’analyse existent mais qu’ils ne sont pas publiés."

ESTIMATION PRELIMINAIRE DES NIVEAUX DE RISQUE PAR LA CRIIRAD

 
Sur la base des éléments qu’elle a pu collecter, la CRIIRAD considère que :

  • le risque d’irradiation par les masses d’air contaminé sera négligeable (les personnes qui disposent d’un radiamètre ne devraient pas mesurer d’augmentation du bruit de fond ambiant mais nous invitons les personnes qui sont équipées à le vérifier : une mesure vaut mieux qu’une prévision) ;
  • le risque associé à l’inhalation des aérosols et halogènes radioactifs présents dans l’air devrait être très faible.
Les calculs de dose précisés ci-dessous indiquent que la mise en œuvre de contre-mesures, notamment la prise de comprimés d’iode stable3, n’est pas justifiée.
Nous avons essayé d’estimer les niveaux de dose résultant de l’inhalation des radionucléides dont la présence est documentée : césium 137, césium 134, iode 131, iode 132, iode 133 et tellure 132. Le premier calcul a été conduit pour une activité de 1 mBq/m3 pour le césium 137 (estimation donnée par l’IRSN) et de 125 mBq/m3 pour l’iode 131 (sur la base du rapport isotopique mesuré par TEPCO devant la centrale de Fukushima Daiichi le 19 mars 2011 à 12h - heure locale). Le calcul a été effectué en supposant que les panaches radioactifs restent présents sur la France pendant 1 semaine et sans que leur activité diminue.
 

Conclusion : une personne (adulte ou enfant) qui respirerait l’air contaminé 7 jours durant, recevrait une dose de rayonnement inférieure à 1 μSv, soit un niveau de dose négligeable ;
En prenant une marge de sécurité par rapport à l’évaluation de l’IRSN (soit 10 mBq/m3 en césium 137 au lieu de 1 mBq/m3), les doses s’élèvent à 2 μSv pour l’adulte et à 8 μSv pour l’enfant.

  • le risque d’irradiation des personnes par les produits radioactifs déposés sur les sols sera négligeable, n’induisant aucune augmentation mesurable du bruit de fond ambiant (là encore ceci pourra être facilement vérifié par des mesures radiamétriques) ;
  • le risque lié à l’ingestion d’eau ou d’aliments contaminés par les retombées radioactives devrait rester limité.
Dernières actualités :
Situation ce jour au Japon
Levée de voile sur Fukushima 
Des quantités très importantes de produits radioactifs sont rejetés à la mer. Il faut donc vérifier l’impact de ces rejets dans les zones proches et en fonction des courants. Bien au-delà des seules zones de pêches sinistrées. A toute question sur ce sujet, la réponse est ... le silence. Contamination de la mer et visualisation des courants marins de surface

COMMENT RÉAGIR ?

Vous trouverez ci-dessous, un certain nombre de conseils et protocoles à mettre en pratique sans délai. Un ami vient de m'informer d'une consigne faite aux pompiers de Paris : garder vos enfants à la maison. Air Parif évoque un pic de pollution ce jour (25 mars) et déconseille aux personnes âgées de sortir et aux sportifs de faire des efforts intenses... sans faire d'amalgame précipité,... Vigilance !


Voici les heureuses préconisations de Philippe William Sinclair
  
A FAIRE AU COURS DES 2 PROCHAINES SEMAINES 
À PARTIR DE MAINTENANT !
  1. Prendre une douche et se laver les cheveux tous les jours
  2. Changer notre linge tous les jours 
  3. Retrouver une source iodée dans nos assiettes consulter votre médecin si vous avez un problème de thyroïde. Bien entendu, ne pas prendre d’iode ou d’aliments contenant de l’iode si vous êtes allergique !

Les légumes de mer concentrent de fortes quantités d’iode, principalement les algues marines telles la dulse, le varech, le fucus. Les poissons et les oeufs constituent aussi une excellente source. Assurez-vous de ne pas exposer ces aliments à de fortes chaleurs car la cuisson à chaleur élevée provoque l’échappement de l’iode.

Les sources d’iode ne sont pas très nombreuses dans l’alimentation : c’est pourquoi il faut être vigilant et manger varié.

Sel or not sel ?

L’une des grandes mesures de santé publique qui a été prise pour lutter contre la carence en iode, est l’iodation systématique du sel dans les années 1950. On a alors ajouté 10 à 15 microgrammes d’iode par gramme de sel. Mais aujourd’hui, les nouvelles recommandations sur le sel risquent de rendre cette mesure caduque ! En effet, il est conseillé de réduire l’usage du sel de table au strict minimum, pour diminuer les problèmes d’hypertension et de maladies cardiovasculaires. Il faut donc se tourner vers d’autres aliments riches en iode…

Les produits de la mer

La mer est un milieu qui contient une grande quantité d’iode. Pas étonnant donc que les aliments qu’elle fournit soient aussi riches ! Les plus intéressants sont les fruits de mer et certains poissons tels que le saumon, l’aiglefin ou la morue.

Aliments Teneur en iode en microgrammes pour 100 g

Huile de foie de morue

838

Aiglefin
(le fameux haddock lorsqu’il est fumé)

318

Saumon

245

Morue

143

Langoustines

130

Homard

102

Coquillages

78

Huîtres

57

Oeufs, laitages et viandes

D'autres sources d’iode sont les produits dérivés d'animaux. Et cela n’a pas forcément à voir avec la teneur des sols. La cause principale serait l’utilisation de produits iodés par les éleveurs, pour prévenir l’apparition d’infection. Cela aurait pour effet d’augmenter la teneur en iode de la viande et des oeufs. Néanmoins, il existe des variations en fonction des saisons et des régions. 

Attention : Se rappeler que 60% des contaminations internes des gens victimes de Tchernobyl ont été véhiculées par les produits laitiers. L'herbe ayant reçu de la pluie radioactive est broutée par les vaches qui donnent du lait radioactif… 

Aliments Teneur en iode en microgrammes pour 100 g

Lard

9,7

Oeufs

9,3

Bacon

7,7

Beurre

5,6

Fromage

5

Porc

4,5

Lait de vache

3,5

Mouton

2,8

Les légumes

Les végétaux ne représentent pas la source principale d’iode. Néanmoins, certains peuvent se révéler intéressants comme les épinards, le chou, le cresson… Quelques céréales, tel que le seigle ou l’avoine contiennent aussi de l’iode. 

Attention :
- Tous les légumes et fruits doivent être abondamment et soigneusement rincés
- Éviter les champignons aériens, le thym et les herbes de Provence qui absorbent et concentrent spécifiquement  les radio éléments

Contrairement à une idée répandue, l’eau de boisson ne serait pas une source suffisante, elle n’apporterait en moyenne que 1 à 2 microgrammes d’iode par litre !


Les algues
Extrêmement riches en minéraux et en vitamines, légères et savoureuses, les algues méritent vraiment de figurer à vos menus régulièrement, comme le font surtout les Asiatiques.
Sur les plus de 20000 variétés existant, seulement une cinquantaine sont agréables à consommer ! Cultivées ou cueillies sauvages dans la mer, elles ont le goût d’iode, mais aussi, selon la variété, de champignon, de caramel, d’herbe, de coquillage…
Saupoudrées sur une salade, en papillote autour d’un poisson, en tartare ou frites en chips pour l’apéritif, les enfants s’en régalent. Véridique !
Composition:
Cela dépend bien sûr du type d’algue.
Très pauvres en calories, elles sont très riches en glucides.
Les rouges ont en particulier une forte teneur en protéines (30 à 40%, comme le soja) ; la fameuse algue bleue des Andes, la spiruline, en contient 70% ! Elles contiennent aussi beaucoup de fibres.
Les algues brunes ou rouges sont un peu plus riches en minéraux que les vertes. Mais elles contiennent toutes beaucoup d’iode, et de calcium. Et puis aussi du magnésium, du potassium, du phosphore, du fer, du zinc, du cuivre, du sélénium…
Du point de vue des vitamines, elles sont les seuls végétaux à contenir de la B12 (essentielle au bon métabolisme des tissus nerveux), ce qui les indique particulièrement dans le cadre d’un régime végétarien.
Les brunes sont riches en C et E, les rouges en provitamine A, les vertes en C.
Propriétés :
Les algues procurent de l’énergie, facilitent l’élimination, et sont un excellent coupe-faim. Elle sont recommandées aux femmes enceintes ou allaitantes aux personnes âgées et aux enfants pour leur teneur en calcium. Certaines sont considérées en Asie comme de véritables panacées (notamment le kombu). On dit qu’elles aident à prévenir l’hypertension, la constipation, l’hyperthyroïdie, les tumeurs, qu’elles sont antibactériennes et vermifuges.
Utilisations :
Il faut de toutes façons les laver pour enlever les éventuels grains de sable… On trouve souvent les algues séchées, en sachets. Il suffit de les réhydrater cinq à dix minutes dans de l’eau froide, avant de les utiliser, crues ou cuites. On peut aussi les acheter fraîches en saumure (dans du sel), il faut alors beaucoup les rincer.

Parfois aussi, elles entrent dans la composition de pâtes (à la spiruline), de purées prêtes à tartiner (tartare d’algues), de pâtés…
On peut les utiliser comme des fines herbes (choisir des algues sous forme de paillettes), saupoudrées sur une salade verte ou des champignons crus arrosés d’un filet de crème de soja, ou encore mêlées à de la chapelure sur des tomates à la poêle.

Une feuille glissée dans un court-bouillon ou une soupe lui donnera un parfum très léger et surtout beaucoup d’éléments nutritifs.
Les chips de kombu (tout simplement réhydraté, séché et frit) ou les morceaux de feuille de nori grillée sur la flamme du gaz sont délicieux pour l’apéritif…
Les principales variétés d’algues :
La laitue de mer. C’est une sorte de feuille verte qui, comme son nom l’indique, ressemble un peu à de la salade. Et c’est là (sur les salades) qu’elle fait le meilleur effet.
Le kombu (riche en iode, calcium, fer, potassium). Breton ou royal, c’est une sorte de grosse lanière marron et épaisse, qui accommode parfaitement les soupes et les bouillons. C’est le composant de base du bouillon japonais, le dashi. Le kombu ramollit les fibres des céréales complètes avec lesquelles on le fait cuire. Frit, il forme un bâtonnet craquant pour l’apéritif ou l’accompagnement original d’une soupe ou d’un poisson…
Le haricot de mer : il ressemble à des tagliatelles brun-vert. A la fois iodée et sucrée, c’est sans doute l’algue la plus facile à adopter. Froid en salade, ou revenu à la poêle pour accompagner un poisson ou une céréale, il surprendra agréablement tous vos convives.
La wakamé : pour parfumer soupes et bouillons, attendrir les céréales et légumineuses. Elle peut être mangée crue, en salade, ou cuite.
La dulse (riche en fer): rouge, ou plutôt violette, la dulse a une saveur très douce légèrement iodée qui se marie fort bien avec des crudités. On peut aussi la cuire dans toutes sortes de préparations (omelettes, quiches, poissons, potages…)
La nori (Riche en vitamine A) : Cette algue violette au parfum délicat est cultivée au Japon, et se vend principalement sous forme de feuilles pour enrouler les sushis. Au Japon, on les fait aussi griller avant de les émietter dans les salades, les soupes, le pain, avec du tofu ou des légumes…
L’hijiki (riche en fer, calcium, potassium): de petites brindilles cylindriques brunes qui augmentent cinq fois leur volume quand elles sont réhydratées ! Son goût est assez prononcé, elle doit être cuite au moins une vingtaine de minutes à la vapeur avant d’être sautée avec des légumes, ou mijotée .
La spiruline : c’est une algue minuscule qui pousse dans des lacs, en particulier au Mexique, dans les Andes, au Tchad. Elle existerait depuis trois milliards d’années. De très haute valeur nutritive, elle est incorporée dans certaines préparations (pâtes) mais sa couleur bleu-vert est déroutante… On la trouve plus souvent sous forme de comprimés ou dans des capsules. Parmi les nombreux nutriments qu’elle renferme, citons l’acide gamma-linoléique, présent uniquement dans le lait maternel ! On la dit très revitalisante.

L'argile, sur les sages conseils de Marie-Line Dupuy

Après expérimentation, il semble que l’argile ait le "don" de stimuler la radioactivité des corps sur lesquels elle est appliquée si celle-ci est déficitaire, OU D’ABSORBER CELLE EN EXCES sur un organisme ayant subi des radiations du radium ou autre source intensément radioactive, la radioactivité dont il est encore imprégné est exaltée, puis absorbée. L’argile pourrait ainsi assurer une certaine protection de l’organisme atteint par des radiations ionisantes. Aussi dans le cas d’un traitement par rayons (anticancéreux), l’application d’argile, entre deux séances permet de mieux les supporter et de restaurer au plus vite les chairs brûlées.
Partant du principe que l'argile absorbe intelligemment les toxines, les poisons, les métaux lourds, les radiations, il semble évident que son ingestion, comme indiqué lors de cure de détoxination, va permettre au corps de réguler son taux de radiations

Préparations de l’argile en usage interne :

L’argile se consomme avec une eau de source, la plus pure possible à raison d’une ou deux cuillères à café pour un verre Ces cuillères ne devront pas être métalliques, car l’argile perd beaucoup de ses vertus au contact du métal ; terre, verre, bois ou porcelaine seront les seules matières dont on se servira pour contenir ou manipuler la préparation argileuse.

Faites cette préparation la veille au soir et si vous pouvez 24h avant en la laissant une journée au soleil, simplement protégée par une gaze afin que l’eau se charge d’ions.  

Buvez l'eau argileuse le matin à jeun et attendez un peu avant de vous nourrir afin de permettre à l'argile de travailler sur les muqueuses de votre système digestif.

La cure s’étend généralement sur trois semaines, mais est éventuellement renouvelable après un petit mois de pause Les personnes ayant tendance à la constipation seront avisées de commencer leur cure, la première semaine, en buvant simplement l’eau et en laissant l’argile au fond du verre, ou en prenant de l’argile blanche plutôt que de la verte -la verte est plus complète-  les 2e et 3e semaine, l’argile sera bue avec l’eau. L'argile blanche, plus fine, sera également conseillée aux enfants et aux femmes enceintes plus sensibles au niveau intestinal.

L'argile utilisée est celle que beaucoup de femmes prennent pour faire des masques de beauté, c'est la même.
Si vous ne disposez pas d'argile manufacturé (en magasin), vous pouvez prendre l'argile qui se trouve à proximité de votre habitation dans le sol. Si vous pouvez laisser la poudre obtenue après tamisage au soleil quelques heures c'est mieux, le soleil détruira les éventuelles bactéries (faite un petit four solaire avec un fond noir et un bocal en verre.

Pendant votre cure de nettoyage évitez d'ingérer huiles et graisses qui tapissent les muqueuses du système digestif et altèrent l'efficacité de l'argile Consommez fruits, légumes frais, céréales complètes, bio il va sans dire

Pour les enfants, vous pouvez mélanger le lait d'argile obtenu à un jus de fruit juste avant consommation.

Le nettoyage à l'argile ne doit pas être arrêté en cours de cure car les toxines qui ont été délogées doivent être totalement évacuées. Les cures courtes de 10 jours ou 48h sont faites pour des cures d'entretien après détoxination et de préférence en période de jeun pour les cures de 48h.
Buvez environ 1 litre et demi d'eau pendant votre cure afin d'évacuer plus facilement.

Cette cure ne présente aucune contre indication. Elle est efficace et bénéfique pour tous, y compris pour les enfants, les femmes enceintes et les animaux.

Compte tenu des informations qui m'ont été données concernant l'utilisation de l'iode agissant au niveau des glandes thyroïdes, pourquoi ne pas, en plus, se poser un cataplasme d'argile au niveau de la gorge, ça ne coûte pas grand chose de le faire quelques jours. 



Michel Dogna préconise un kit à avoir chez soi.
Miso: 5 poches plastique ou boites (en boutiques bio ou diététiques)
En préventif : 1 bol matin et soir
En cas de pollution radioactive : 1 cuillère à café de la pâte dissoute dans un bol d’eau chaude 4 à 5 fois par jour
Enfants : quantité proportionnelle au poids corporel

Teinture d’iode (en pharmacie)
En cas d’accident nucléaire, nous sommes exposés aux retombées d'iode radioactif très dangereux car il se fixe rapidement sur la thyroïde. C’est la cause des cancers de la thyroïde comme on l’a constaté après Tchernobyl. Pour limiter ce risque, il faut prendre aux 2 repas principaux 1 goutte par 10 kg de poids de TEINTURE D'IODE ou d'alcool iodé afin de saturer la thyroïde en iode... ce qui évitera que l'iode radioactif ne s'y fixe. L'iode radioactif ayant une période de vie de 8 jours, au bout de quelques semaines le risque de cet iode radioactif dans l'atmosphère doit être redevenu nul.

CAS PARTICULIERS :
Bébés : 1 goutte matin et soir dans le biberon- nos grands mères faisaient déjà cela dans les régions loin de la mer pour stimuler leur éveil cognitif
Femmes enceintes : la prudence par manque d’expérience est de se limiter au badigeonnage cutané mais  sur des surfaces suffisamment larges. La peau n’absorbe que sur autorisation de l’organisme.
Personnes sous Lévotyrox : Ca ne sert à rien puisque leur thyroïde est HS
Cas d’hyperthyroïdie : procéder comme pour les femmes enceintes
Cas d’hypothyroïdie : aucun problème, bien au contraire !
REMARQUE : Réaliser que ce traitement préventif ne concerne pas le Césium 134 et 137,  le tellure 132, le plutonium, mais seulement l’iode 131, 132 et 133

Chlorure de magnésium : 5 sachets (en pharmacie)
C’est un chélateur des  radio-éléments et de plus un principe très YANG qui équilibre l’hyper YIN radioactif – 40 ml matin et soir
ou
Pectine de pomme : 5 boites (rayons gélifiants confitures)
Ce remède a été appliqué sur des enfants irradiés de la région de Tchernobyl atteints de leucémie, par une équipe médicale qui a eu des résultats inespérés. On ne connait pas les doses utilisées, mais vu la non dangerosité, on peut improviser.
ou
Argile fine : 2 boites (en pharmacie, boutiques bio ou diététiques)
Voir usage ci-dessus


POUR FINIR, VOICI UN PROTOCOLE NATUROPATHIQUE

Quand tout le monde s'apprête à consommer des pastilles d'iodes, voici un protocole suivi par un médecin qui se trouvait en zone rouge lors de l'explosion d'Hiroshima. Refusant de quitter son hôpital et ses malades, il a réalisé un protocole simple contre les radiations. Alors que tous les hommes aux alentours ont été irradiés, totalement brûlés ou morts de leucémie, ses malades et lui ont tous survécus.
La seule mise en garde à prendre en compte est la prise de charbon actif, car il annule tous les traitements chimiques pendant 4h après sa prise !!

Tous les ingrédients proposés ci-dessous ont soit la capacité de capter les cellules irradiées pour ensuite les éliminer par les selles, soit la capacité d'annuler l'effet négatif des radiations. Ce protocole est valable pour tous : adultes, enfants et animaux. Il suffit de diminuer les doses en fonction du poids de chacun. Pour les animaux, mélanger le miso à la nourriture, mettre un peu d'eau argileuse dans leur eau et du chlorure de magnésium sur le pelage.

Ingrédients :

  • Miso en poudre ou en pâte : soja fermenté (magasin bio) : 4,50€ les 10 sachets. Se trouve aussi en paquet de 100 gr environ. Contrairement au soja cuit (tofu, tempeh), le soja fermenté (comme le soja germé) est un aliment de qualité.
  • Charbon suractivé en granulés (magasin bio) : 13 € les 200g (10 jours)
  • Argile verte Montmorillonite en poudre (magasin bio) : 4€ le kg (évitez Argiletz)
  • Chlorure de Magnésium en sachet de 3à mg ou Nigari (pharmacie ou magasin bio) : 2,50 € le sachet (ou moins)
  • Une bouteille en verre pour le chlorure de magnésium (surtout pas de plastique ! )
  • De l'eau filtrée ou eau en bouteille, Mont Roucous, Rosée de la reine,  etc. , la moins minéralisée possible !!
  • Un verre (en verre) et une cuillère en bois pour le mélange de l'argile

Préparation :

  • Chaque soir préparer votre argile verte : 1 cuil à soupe dans un verre d'eau. Mélanger avec une cuillère en bois, puis éloignez le verre des sources électriques, téléphones portables, four à micro ondes, etc.
  • Préparation du chlorure de magnésium : versez un sachet de chlorure de magnésium dans une bouteille en verre d’un litre ou 1,5 l. Puis versez le dans un verre comme du sirop et ajouter de l'eau. Très amer, on peut ajouter du sirop mais pas jus de fruits acides. Il se conserve au frigo (enlève un peu d'amertume) et se conserve plus de 3 mois.
  • Préparation du Miso : Dans un mug ou un bol, verser une cuil à café,  puis verser de l'eau chaude sans la faire bouillir.
  • Préparation du charbon : Dans un verre, verser deux cuillères à soupe de charbon, bien mélanger puis boire le mélange et rallonger jusqu'à ce qu'il n'y ait plus de charbon dans le verre... et souriez ! Vous êtes magnifiques !

Posologie pour un adulte de 65 kg :

  • Argile verte : 1 cuil à soupe dans un verre 2 à 3 fois fois par jour
  • Charbon activé : 2 à 3 cuil à soupe mélangées dans un verre. Boire beaucoup d'eau si vous avez tendance à la constipation. Le chlorure de magnésium étant un laxatif, tout doit s'équilibrer.
  • Chlorure de magnesium : 30 ml toutes les 3 heures
  • Miso : 4 mugs (grandes tasses) par jour
  • Gingko Biloba en comprimés : en cas de séquelle d'irradiations sévères, trouble de la parole, vertiges, etc.

Exemple de protocole :

  • Au lever: 1 verre d'argile verte : les 2 à 3 premiers jours ne pas mélanger le fond et boire l'eau à la surface.
  • 10h00 : boire 30 ml de chlorure de magnésium
  • 11h00 : boire 1 bol de soupe miso
  • 13h00 : boire 30 ml de chlorure de magnésium
  • 16h00 : boire 30 ml de chlorure de magnésium
  • 17h00 : boire un bol de soupe miso
  • 19h00 : boire 30 ml de chlorure de magnésium
  • 20h00 : boire un bol de soupe miso
  • 21h00 : boire un verre de charbon suractivé (actif)

Après, c'est à chacun de trouver son réglage en fonction de son ressenti et de son agenda quotidien.
Notons aussi que la pectine de pommes, les algues et les graines germées sont les aliments les plus puissants qui soient pour se détoxiquer!

Plus une personne est intoxiquée, plus elle subira les effets de la radioactivité. Inversement plus elle vit sainement, plus elle se détoxiquera facilement des radiations et pollutions, quelles qu’elles soient ! Des rats nourris seulement avec des graines germées ont supporté des doses de radioactivité des centaines de fois plus fortes que des rats nourris avec des aliments cuits. Le jeûne, après la catastrophe de Tchernobyl a rencontré un immense intérêt de la part du corps médical. L’académicien A.I. Vorobyev, qui fut ministre de la Santé en Russie en 1991 et 1992 et responsable de la commission « santé de la population » russe au moment de la catastrophe (auteur de Avant et après Tchernobyl, le point de vue d’un médecin) préconisa l’application du jeûne thérapeutique aux personnes irradiées. Il s’avéra que le jeûne donna des remarquables résultats dans les cas de maladie aiguë du rayonnement, cas pour lesquelles ni les greffes de moelle ni les antibiotiques n’étaient efficaces. Pour la première fois au monde, la pratique du jeûne s’est avérée capable de triompher de maux que les thérapeutiques américaines ou japonaises les plus modernes ne pouvaient guérir.

Voici le témoignage d’un médecin russe : « Je ne connais pas le nombre de victimes de Tchernobyl guéries par le jeûne. Mais j’en ai vu une, à Ternopol, qui venait pour une visite de contrôle. C’était un sapeur-pompier de la première équipe. Ils avaient reçu un quart de litre de vodka avant d’être envoyés sur les lieux de l’accident ! Quelques jours après, il se trouvait dans le célèbre hôpital de Moscou où le docteur Gouskova faisait une sélection par étages, selon le pronostic. Au septième étage étaient envoyés ceux dont on considérait qu’ils allaient vers une mort certaine. Lui fut placé au sixième. Il y jeûna cinq fois. Quand je l’ai rencontré, il était complètement guéri. Il ne présentait pas la dépression habituelle provoquée par l’irradiation. Ses yeux riaient. »

Le docteur Shumilov déclare : « Les victimes du désastre de Tchernobyl sont invitées à suivre régulièrement des cures de détoxication par le jeûne avec un régime à prédominance végétarienne entre les cures. »
Aujourd’hui, Shumilov conseille le jeûne préventif à domicile à tous, surtout aux parents avant la conception d’un enfant. Il rappelle que, depuis la deuxième guerre mondiale, 600 tonnes de plutonium sont réparties un peu partout dans le monde et que tout un chacun doit vivre avec cet héritage d’une technologie souvent menée à la légère. N’oublions pas que les statistiques montrent que 12 ans d’essais nucléaires dans l’atmosphère ont produit une irradiation équivalente à 98 accidents du type Tchernobyl !

Nous vivons une époque dangereuse et les « experts » qui doivent nous rassurer sont piégés dans une vision de « dose admissible » qui n’a aucun sens ! Ils disent la même chose pour tous les poisons de la société industrielle : en dessous de telle dose journalière vous ne risquez rien ! Mais ils en tiennent pas compte des phénomènes d’accumulation des diverses toxines : additionnez toutes les substances chimiques de l’environnement et des aliments industriels, les ondes électromagnétiques, les médicaments éliminés dans les eaux et les sols (certains mettent plus de cent ans pour être détruits…) et la pollution radioactive, même à petites doses, et réalisez qu’aucun expert ne connaît vraiment les interactions de ces divers éléments entre eux !

Mais le pire n’est pas là : le pire c’est la peur et les autres émotions qui sont bloquées en vous, émotions soigneusement entretenue par des croyances fausses et la manipulation des médias… c’est le moment de lâcher vos émotions, de vous libérer de la dictature du cerveau gauche et d’ouvrir votre cerveau droit pour vous relier à la force tranquille et immortelle de votre corps de lumière !
Ou, comme l’écrit le docteur Alain SCOHY : « Hiroshima et Nagasaki ont permis de constater des phénomènes étonnants. Des religieux (jésuites missionnaires allemands) vivant à 100 mètres du centre de l’explosion d’Hisoshima ont été épargnés complètement : tant leur maison que leur corps n’ont absolument pas souffert ! Idem à Nagasaki pour des franciscains. Une fois de plus, il faut comprendre que l’ESPRIT est plus puissant que la matière, il peut développer un véritable bouclier autour de nous et nous mettre à l’abri. Nous devons donner sa place à notre ESPRIT dans notre vie et cesser de croire aveuglément à tout ce qui se raconte ici ou là dans les médias officiels. »

Dominique Aubier, auteur du livre La Puissance de Voir selon le Tchan et le Zen, s'interroge : n'a-t-on tiré aucun enseignement du spectre atomique de Hiroshima et Nagasaki ? Elle rappelle la grande règle initiatique du Redoublement, connue de tous les Maîtres de toutes les traditions du monde et nous interpelle : il ne sert à rien de prier Dieu à l'heure du désastre, nous devons nous sentir nous-mêmes, humains, responsables de TOUT ce qui arrive et produire l'acte de conscience le plus puissant pour nous libérer de l'hypnotisme qu'exerce sur nous la science assassine. Nous libérer enfin de nos croyances naïves et notre soumission au culte du prétendu "progrès" par la seule technologie… Nous souvenir qu'il faut avant tout VIVRE, en accord avec les lois du Réel !


ALORS, SOYEZ VIGILANTS 
DEMEURONS POSITIFS
ALIMENTONS-NOUS MIEUX 
PRENONS SOIN DE NOUS 
TOUT SE PASSERA BIEN !

Pour finir, je remercie Robert Lauri, dont la sensibilité sait si bien traduire la magnanimité, et qui nous livre une bouleversante composition à regarder et écouter avec recueillement.   


Gratitude
Claire M