Enfance

L'enfant ne peut pas attendre, son nom est AUJOURD'HUI. G. Mistral

vendredi 11 juin 2010

Face à la mer

Au coin de la rue de notre rencontre,
Il y avait un feu vert,
On a traversé,
On a marché tout contre,
On a pris les chemins de travers,
De la lune et du soleil,
et même celui du désert.

Mais quelque part,
Plus loin le doute s'installait,
Il y avait un carrefour et plusieurs directions.
J'ai pris le chemin des monts,
Toi celui de la vallée,
Et on a voyagé seul,
Pour mieux se raconter.

Le tonnerre a grondé,
Il y a eu une tempête,
Où le vent ravage ceux qui l'ont embrassé,
Des monts ensoleillés.

J'y peux rien mais je te guette,
Je te regarde tournoyer, tournoyer, tournoyer,
Je te regarde perdre pied.

Le vent aussi m'emportera,
D'autant que je pèse moins que toi,
Alors rendez-vous dans le ciel du 7eme,
J'ai la clef.

Deux vents qui s'aiment au hasard de leur route,
Sans doute peuvent-ils se rassembler.

J'ai dans l'espoir,
Qu'il nous pousse à un autre croisement,
Où nous reprendrons tout chose,
Les chemins de la mer,
On ira se baigner comme de grands enfants,
Pour repartir ensemble se sécher au désert,
Oublier le gros temps.

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